Comme l’a dit Karl Marx : « l’émancipation du prolétariat sera l’oeuvre du prolétariat lui-même ». Il ne faut pas faire confiance aux syndicats. Souvenons-nous du scandale de l’UIMM et du fric touché par les directions syndicales pour "fluidifier" les relations sociales, pour mettre de l’huile dans les rouages, c’est-à-dire pour éteindre la lutte de classe.
QU’EST-CE QU’UNE COORDINATION ?
http://mai68.org/spip/spip.php?article1081
Dans une coordination, tout part de l’individu mais rien ne s’y arrête. Une coordination n’est pas un syndicat. Son but n’est donc pas de les concurrencer mais de donner le pouvoir à la base. Dans un syndicat, c’est le bureau qui décide. La différence entre un syndicat et la coordination est une différence de nature, de qualité. En pratique, avec une coordination, les individus font ce qu’ils désirent. L’étymologie du mot le dit : la coordination n’est là que pour coordonner les actions et les réflexions quand c’est possible.
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La CGT est fière d’être plus efficace que la police pour mater la révolte (Vidéo-Picouly 1’43’’)
http://mai68.org/spip/spip.php?article1693
Où l’on voit le député "communiste" Jean-Pierre Brard se vanter que le SO de la CGT est plus efficace que la police pour interdire les émeutes, pour livrer les émeutiers aux autorités, et finalement pour empêcher toute tentative de révolution. Le flic en face de lui confirme qu’effectivement CGT=CRS.
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UIMM - Les syndicats sont au service de ceux qui les financent :
L’historien Jacques Marseille rapporte qu’en juin 1936, Alfred Lambert-Ribot, délégué général de l’UIMM, rencontra grâce à Léon Blum les représentants des syndicats. De ces rencontres découla un « modèle où l’État, le patronat de la grande entreprise industrielle et le syndicalisme alors ouvrier s’entendirent pour "fluidifier" au mieux le dialogue social tout en jouant, pour la galerie, le spectacle de l’accord arraché :
http://mai68.org/spip/spip.php?article1621