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Le sabotage est une arme de la lutte des classes (vidéo 6’30)

mercredi 25 janvier 2023, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 25 janvier 2023).

Propagande du pouvoir

Enregistré sur France 3 le 24 janvier 2023 à 19h30

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Déjà, en 1986, les cheminots en grève pratiquaient le sabotage et faisaient repartir des trains gratuitement. Bien sûr, la direction de la CGT n’était pas d’accord ; mais, le mouvement était auto-organisé en coordination.

Étude historique et stratégique de la contestation en France depuis mai 68

Après 1968, en France, chaque année les étudiants se mettaient en grève. Une grève dure, avec piquets de grèves durs et émeutes, une grève qui durait au minimum un mois. Ces grèves étaient auto-organisées en coordination. Puis, en 1986, pour la première fois dans toute l’histoire du mouvement ouvrier, une grève nationale de tout un secteur d’activité fut auto-dirigée par une coordination. Cela dut se faire contre les syndicats, et notamment contre la CGT. Ce fut la plus fameuse grève de la SNCF. Bien plus fameuse que celle de 1995 !

CGT - Et Bernard Thibault devint chef :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1170

(Avec un topo sur les grèves de 1986 et de 1995)

La grève des cheminots de 1986 d’après LO

http://mai68.org/spip2/spip.php?article2009

France : la grève des cheminots (18 décembre 1986 - 15 janvier 1987)

La pétition ayant recueilli l’approbation d’une large majorité, un tract fut alors rédigé au début décembre par quelques-uns des agents de conduite. Parmi ceux-ci il y avait des militants syndicalistes, mais c’est toujours hors des cadres syndicaux qu’il se fit. Il ne portait d’ailleurs - et c’était évidemment voulu - aucun sigle syndical. Bien plus il contenait même une menace à peine voilée contre les syndicats, les agents de conduite y écrivant en effet qu’ils « demandent aux différentes organisations syndicales, CFDT-CFTC-CGT-FGAAC-FO, de soutenir leur mouvement ». Mais ils ajoutaient « les agents de conduite sauront prendre leurs responsabilités vis-à-vis des organisations syndicales qui ne leur apporteraient pas leur soutien ».

C’est au milieu de la deuxième semaine, au bout de six ou sept jours de grève que les journalistes et commentateurs de tout poil, ont commencé à s’interroger ouvertement sur la faiblesse des syndicats, exactement au moment où ils ont découvert que s’étaient mis en place, ici et là, des comités de grève, élus par les grévistes, contrôlés par eux et qui avaient pris la direction de la grève dans leur secteur, et même qu’existaient des coordinations de ces comités de grève. Alors on a vu, non seulement Le Monde, ce porte-parole des bourgeois prétendument de gauche, mais Le Figaro lui-même qui n’est pourtant guère coupable, habituellement, de tendresse à l’égard des syndicats, déplorer cette faiblesse. « Quelque soit le désarroi des syndicats qui n’ont à aucun moment maîtrisé le mouvement et qui se sont laissés déborder par des "coordinations" créées de toute pièce » écrivait son éditorialiste du lundi 29 décembre, « ils restent les seuls interlocuteurs de la direction SNCF ».

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SNCF : ces trois grandes grèves qui ont permis aux cheminots d’obtenir gain de cause (vidéo)

http://mai68.org/spip2/spip.php?article2010

SNCF - 1986

Les syndicats de la SNCF ont appelé à une grève de deux jours toutes les semaines du 3 avril au 28 juin 2018. Depuis 1953, la compagnie ferroviaire a été marquée par plusieurs grèves des cheminots, qui voulaient défendre leur statut. Petit rappel historique.

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