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Il ne faut plus dire les wokes, il faut dire les néoréacs

mardi 31 janvier 2023, par visiteur

Il y a à gauche une bande de décervelés, les néoréacs, qui sabotent toutes les luttes qu’ils touchent. Ils se prétendent de gauche, écolos ou anarchistes et, en France par exemple, après avoir voté Mélenchon au 1er tour, ils ont voté Macron au deuxième tout en se regardant le nombril.

Leurs insultes favorites qu’ils dégainent contre tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont complotiste, fasciste ou anti-sémite. Quand on fait partie des mêmes collectifs, ils nous manipulent avec le même mépris et le même niveau -1000 de dialectique en nous répondant, je cite : "On ne va pas discuter de cela, ça va nous pourrir la soirée."

Cela commence à bien faire car de nombreuses luttes comptent sur nous. Nous devons donc organiser la riposte. Il ne faut plus les appeler les wokes, ce qui de toute façon ne veut rien dire en français. il faut les appeler les néoréacs car c’est bien ce qu’ils sont.

8 Messages de forum

  • Absolument.

    Cette tendance venant tout droit du Parti Démocrate US tend à substituire la lutte pour le "genre" les "sexe" et autres loubies à la lutte de classes.

    Le parti Démocrate US est aujourd’hui, le parti du Pentagone, du renseignemnt américain et de la guerre. Cela inclue la guerre idéologique dont une de leurs armes est semer la confusion et appeller "noir" ce qui est "blanc" pour diviser la gauche et confondre les masses disposées à lutter.

    Même ils se présentent comme "anti impérialistes" et on réussi en Irak, en Libye, en Syrie et en Ukraine à faire que des partis de gauche et d’extrême-gauche soutiennent ouvertement ces guerres d’agression impérialistes US ou se placent dans une position "ni-ni" mettant un signe d’égalité entte l’agresseur et l’agressé.

    Ainsi, dans leur confusion réactionnaire, un ouvrier "sexiste" est à combattre plus qu’un patron "éveillé" (woke) selon cette contrabande idéologique sorti presque directement des usines anti-marxistes.

    Le fond se trouve aussi dans la difusion partout, en littérature, aux art, en recherche historique et en philosophie de l’idéologie dite "post-moderniste" qui nie toutes les lois de l’histoire et ne voit que des "combats sociétales"… encore un autre piège destiné à detourner la jeunesse et les non-avertis du combat principal contre la bourgeoisie et l’impérialisme.

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    • Il ne faut plus dire les wokes, il faut dire les néoréacs 31 janvier 2023 23:47, par Dominique

      Viriato, tu oublies l’écologie. La classe de base est le vivant dans toute sa complexité et toute son étendue, le vivant dont nous faisons partie.

      La première chose que les néoréacs ont travesti fut l’écologie, ceci en 1968, j’avais 10 ans. Mes potes écolos plus âgés, dont certains firent partie de celles et ceux qui ont rendu possible Mai 68, se sont vite rendus à l’évidence : leurs slogans "Non à la guerre" et "Non à la société de consommation" furent remplacés en 10 jours par du Business as Usual sous forme de revendications de salaire même pour les ouvriers qui fabriquent les bombes, les tanks et les missiles. Autant le pacifisme, cette exigence de démanteler le complexe militaro-industriel, que l’écologie, cette exigence de vivre en harmonie avec le reste du vivant et de le respecter, ne s’en sont jamais remises.

      Tu parles de l’histoire, c’est très vrai car les premiers écolos furent les taoïstes anciens, ces gens contemporains d’une des premières civilisations pour qui la voie du Tao était simplement vivre en harmonie avec la nature plutôt que de chercher le confort matériel. Aujourd’hui, Tancrède Ramonet consacre une phrase aux anarchistes naturiens dans ses documentaires sur l’anarchisme et il ne parle pas des anarcho-primitivistes. Quand à un marxiste comme Bruno Guigue, il ne parle pas de l’écologie. Ce qui n’a rien d’étonnant venant de quelqu’un qui s’inscrit sur la ligne des marxistes qui ont remplacé l’écologie par du business as usual en 68.

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      • Il ne faut plus dire les wokes, il faut dire les néoréacs 1er février 2023 12:16, par viriato

        C’est vraie, c’est un oubli, car l’écologie est aussi a été et sera un moyen de dévier les masses de la lutte principale, de la liquidation du capitalisme.

        D’ailleurs le pouvoir, les médias font tout pour dévier la jeunesse vers l’écologie qui une fois au pouvoir, s’accomode du capitalisme,de l’impérialisme et de la guerre. Voir la Barboock en Allemagne qui, s’étant fait élire sur un programme écolo "contre la guerre" est la plus va-t-en-guerre du gouvernement allemand. Comme cela a été le cas de Joschka Fischer et même des écolos locaux.

        Tous les jours, Arte nous fait de la propagande écolo sous la forme des programmes sur la nature directement dirigés aux enfants et jeunes. Bien sur, la nature c’est joli, mais quand on entend le message subliminale et même direct, on comprend la nature idéologique de tels programmes.

        Souvent, presque toujours, la "Nature" passe devant les gens et la vie sociale, industrielle, civile, propre de notre époque, fruit d’un développement historique qui ne peut que s’améliore qu’en finissant avec le capitalisme ( D’ailleurs, ils font comme si les gens, la société, ne faisaient pas parti de la nature…)

        Qu’il y ait un problème écologique, voilà une évidence. Il faut ajouter, créé par la soif de profit indissolublement liée au système de production capitaliste, en voilà une autre.

        Qu’il ne peut pas être résolu sous le capitalisme, en voilà la principale

        Que les "écolos" font tout ce qu’ils peuvent pour nier cette vérité, ou pour changer de veste dès qu’ils ont un portefeuille de ministre, c’est une évidence aussi. Toute leur pratique le prouve.

        Les canaux d’influence idéologique de la minorité bourgoise impérialiste sont multiples. Leur but est de semer la confusion, diviser, éviter la contestation radicale du capitalisme, surtout, s’attaquer à la conception scientfique sociale, au marxisme et à ses meilleures expressions pratiques et théoriques, à Lénine et à tant d’autres dont le trésor théorique est indispensable pour avancer.

        Car, "sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire" Cela les bourgeois le savent bien et c’est pour cela qu’ils utilissent tous les canaux possibles pour en détourner la jeunesse et les travailleurs de la richesse théorique du mouvement ouvrier marxiste léniniste.

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        • Il ne faut plus dire les wokes, il faut dire les néoréacs 2 février 2023 05:09, par Dominique

          Viriato, ce que raconte les politiques et les médias dominants sur l’écologie n’a toujours été que du Business as Usual et doit être dénoncé comme tel. Tout comme le fait qu’une forêt n’en a rien à faire si le conducteur du bulldozer qui la coupe est marxiste ou capitaliste : dans les deux cas la forêt est rasée et ses habitants sont des sans abris condamnés à la mort.

          L’écologie nous apprends que le problème n’est pas de choisir entre capitalisme et marxisme, mais de les refuser tous les deux car tous les deux aboutissent à la même solution finale par extermination du vivant. Les marxistes ne nous ont d’ailleurs jamais expliqué comment, sans leur ennemi officiel, ils allaient bien pouvoir construire leur version de cette société techno-capitaliste qui nique le vivant. Il y a 2 raisons à cela.

          D’abord le capitalisme n’est qu’un outil, l’outil économique du techno-capitalisme. S’il est un outil, le considérer comme un ennemi revient à tomber dans le piège du fétichisme des moyens dénoncé par Marx. Ce dernier avait au moins l’humilité et la conscience d’esprit de reconnaître que ces théories manquaient de cohérence. On peut aussi constater que le capitalisme est le point fort de l’ennemi car il est imbattable au jeu de récupérer à son profit et travestir toute contestation. Il ne faut donc pas demander aux marxistes de pouvoir faire mieux que d’être au mieux la gauche du capital et au pire des salauds dont le seul but est de récupérer la contestation au profit du capital et donc in fine, des psychopathes qui financent toute la machine.

          Ensuite, sans ce capitalisme et sa mise en bourse au tout début de la catastrophe industrielle, le techno-capitalisme n’existe pas car il ne sera jamais financé. Le capitalisme n’est pas séparable de l’industrialisation, c’est le meilleur outil à disposition pour la financer, ce qui implique que le techno-capitalisme n’est pas plus réformable que son moteur économique, le capitalisme. Ce qui implique aussi que détruire l’un revient à détruire l’autre et tant qu’à faire, autant s’en prendre au point faible du techno-capitalisme et, tel les luddites qui l’avait bien compris, saboter la machine.

          C’est sur que ces conclusions sont insupportables autant pour les capitalistes que pour les marxistes et que par conséquent ils ont toujours marchés main dans la main pour pacifier l’écologie en la travestissant en son contraire absolu, du business as usual. Ils doivent être content, car avec 80 % du vivant déjà exterminé par la machine et cette solution finale qui continue à accélérer avec chacune de ces nouvelles techniques matérialistes et industrielles dont la finalité a toujours été de goinfrer les actionnaires, ils touchent enfin au but : après nous le retour au minéral, après nous l’astéroïde.

          Chomski ne dit pas autre chose quand il affirme que le seul moyen de régler les problèmes écologiques est la haute technologie. Il dit cela alors que toute l’histoire de la catastrophe techno-capitalisme nous montre que dés son premier jour, les nuisances de ses techniques n’ont fait que s’ajouter les unes aux autres. En fait il remplace une croyance superstitieuse et erronée : Dieu nous sauvera, par une autre : La technologie nous sauvera. Le pire est que les scientistes n’ont même pas la lucidité nécessaire, autrement dit la capacité cognitive nécessaire, pour reconnaître (ils sont en plein dénis, la catastrophe était actée quand j’avais 10 ans et depuis elle n’a fait qu’empirer et accélérer de plus en plus !!!!!! !!!!!! !!!!!!) que les données têtues du terrain contredisent totalement leur vérité laquelle, dans de telles conditions, est du même ordre que celles des religions, religions dont nous croyons nous être débarrassés de l’influence néfaste en politique avec la laïcité.

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        • Il ne faut plus dire les wokes, il faut dire les néoréacs 2 février 2023 05:26, par Dominique

          Ou Pierre Fournier, en 1969 :

          « Pendant qu’on nous amuse avec des guerres et des révolutions qui s’engendrent les unes les autres en répétant toujours la même chose, l’homme est en train, à force d’exploitation technologique incontrôlée, de rendre la terre inhabitable, non seulement pour lui mais pour toutes les formes de vie supérieures. Le paradis concentrationnaire qui s’esquisse et que nous promettent ces cons de technocrates ne verra jamais le jour parce que leur ignorance et leur mépris des contingences biologiques le tueront dans l’œuf. La seule vraie question qui se pose n’est pas de savoir s’il sera supportable une fois né mais si, oui ou non, son avortement provoquera notre mort. »

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          • Il ne faut plus dire les wokes, il faut dire les néoréacs 2 février 2023 15:20, par Luniterre

            Incontestablement, Marx voyait la libération de l’humanité dans la libération des servitudes qu’impose une vie humaine sans artefacts autres que primitifs, des servitudes qu’impose une vie confrontée aux seules forces brutes de la nature.

            C’est pourquoi il analyse le fait que le développement des forces productives, nécessairement basé sur le développement des technologies industrielles, peut en quelque sorte « naturellement » devenir une libération de la servitude humaine.

            S’il analyse aussi la formation de classes « dominantes », parasites, en fait, de ce processus, il n’en fait précisément pas une fatalité, et surtout pas, à partir du stade de développement désormais concrètement « actuel », et qu’il avait donc tout à fait « anticipé » dans sa prospective des Grundrisse.

            Si l’on considère, et pourquoi pas, vu la situation actuelle, qu’il s’est totalement fourvoyé sur la capacité des humains à se libérer de leur servitude, cela ne valide pas pour autant la pseudo-« logique », en fait raisonnement de type « circulaire » selon lequel le « techno-capitalisme », en réalité devenu « techno-banco-centralisme » serait donc une sorte de « productivisme marxiste ».

            Cela indique simplement que l’humanité ne serait, dans la nature, qu’une sorte d’espèce parasite, simplement un peu plus « généraliste », en termes de son substrat de « développement ».

            Or le cycle naturel d’une espèce parasite est de régresser, en termes de développement, à mesure qu’elle épuise son substrat, et de se « régénérer », sans pour autant changer de nature, lorsque son substrat a suffisamment été « libéré » de son parasitisme.

            Après Tchernobyl, la plupart des espèces animales et végétales se sont réadaptées, sauf l’espèce humaine. Accessoirement, les espèces locales survivantes sont devenues impropres à la consommation humaine, ce qui renforce, finalement et « paradoxalement », leur capacité de régénération…

            D’un point de vue écologique radical, Tchernobyl est donc un exemple parfaitement réussi de « sabotage » de la « machine industrielle techno-capitaliste-marxiste » !

            Il faut être cohérent et tirer toutes les conséquences d’une « analyse » sauf à tourner bêtement en rond dans un raisonnement circulaire absurde !

            Si l’humanité est fondamentalement une espèce parasite, elle reprendra donc son cycle de « développement » à partir d’une « civilisation » postindustrielle, postnucléaire, tout à fait « primitive », et la nature continuera d’ « évoluer » sur Terre, à sa façon.

            A noter que le « parasitisme » techno-banco-centraliste solutionne concrètement tous ces « paradoxes » en réduisant l’humanité à une très petite « élite » concentrant pour sa survie confortable l’essentiel des ressources de la planète, en se débarrassant, à terme, de la « masse » des autres « parasites » humains !

            A sa manière, le banco-centralisme est donc une autre forme d’ « écologisme », particulièrement radicale, et certainement plus « rationnelle » en termes d’efficacité et de survie « humaine », que le « sabotage industriel », potentiellement générateur de pollutions incontrôlables !

            Autrement, reste donc à savoir si l’on peut trouver, ou non, un « compromis » entre la survie sociale de l’humanité à un niveau autre que primitif et la survie d’autres espèces animales et végétales.

            Je ne prétends aucunement avoir de réponse absolue et définitive. Simplement, je cherche encore…

            Luniterre

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            • Il ne faut plus dire les wokes, il faut dire les néoréacs 5 février 2023 00:50, par Dominique

              L’uniterre, je suis assez d’accord, sauf quand tu dis le « sabotage industriel », potentiellement générateur de pollutions incontrôlables !

              C’est maintenant que le techno-capitalisme pollue et détruit tout, cela fait partie de son fonctionnement normal. Par contre si on le sabote pour l’arrêter, cette pollution ne sera pas utilisée pour détruire la nature mais pour arrêter ces pollutions et ces destructions à leurs sources.

              Aussi sur le niveau technique possible, l’écologie nous apprends qu’une technologie qui ne peut pas être développée et mise en oeuvre de façon locale ne sera jamais ni durable, ni démocratique. À partir de là, je ne sais pas quel niveau technique est possible tout en restant en harmonie avec la nature et son vivant.

              Je sais que par exemple les romains savaient faire des ciments qui prenaient sous l’eau et que le techno-capitalisme n’a su faire ça que vers la fin du 20e siècle. Par contre je ne sais pas si cette technique des romains utilisait des matériaux locaux ou non. Les romains étaient très avancés sur de nombreux plans et qu’avec des low-tech. Par exemple, il aura fallu attendre le 20e siècle pour trouver des systèmes d’eau courante et d’égouts aussi avancés que ceux des romains. Aussi les grandes pyramides d’Égypte : on ne sait toujours pas comment elles ont été construites.

              Une partie de ce problème est politique : La chute est inévitable et elle fera toujours moins de dégâts et de morts si nous la contrôlons. Ce qui pose la question de comment la contrôler alors que ceux qui contrôlent et maquent toute la société veulent seulement continuer la fuite en avant et garder leurs privilèges le plus longtemps possible. Comme stratégie DGR propose 3 scénarios pour développer un mouvement de résistance global capable d’arrêter le mode de vie actuel et de nous aider à en développer de nouveaux. Ces 3 scénarios diffèrent selon la vitesse à laquelle les gens prennent conscience qu’il faut entrer en résistance.

              Dans ce cadre de résistance, je pense que le plus difficile sera le développement de nouveaux modes de vie, ceci car il sera beaucoup plus facile à la répression de s’en prendre à des gens pacifiques et localisés qu’aux mouvements underground qui feront les sabotages. DGR ne propose pas grand chose pour contrer cette difficulté.

              Il y a encore une autre grande question avec une telle stratégie, c’est qu’il faut qu’un minimum de gens participent, ce qui est loin d’être gagné. Surtout qu’en plus, comme toute l’ontologie d’une société dépend de son rapport à la nature, un pareil changement de société nécessite un changement ontologique. Or je ne sais pas si le changement ontologique précède le changement sociétal, si c’est l’inverse ou si les 2 vont de pair. On retrouve ce conflit ontologique dans le taoïsme ancien, lequel disait que la voie du Tao, c’est simplement de vivre en harmonie avec la nature et le monde au lieu de fuir dans le matérialisme. On le retrouve dans les 3 religions abrahamiques quand leur dieu donne, au début de la Genèse, son ordre de mission qui peut se résumer en Domine la terre et toutes ses créatures. Gilgamesh ne fait pas mieux quand il tue le gardien de la forêt. Et surement encore dans les mythologies de beaucoup d’autres civilisations.

              Donc un anthropologue dira qu’il faut un autre concept de civilisation, un concept non suprématiste. Il a raison. Un marxiste dira… lol, ils sont tellement divisés que je ne vais pas me lancer dans une telle spéculation. Les écolos radicaux disent que le point faible est l’infrastructure du technocapitalisme. Ils ont raison et les luddites l’avaient bien compris. Surtout que l’infrastructure, c’est du capital investi et que donc, détruire l’infrastructure, c’est détruire le capital, on fait d’une pierre, deux coups. Il y en a surement beaucoup que j’oublie. Par contre je pense que ce n’est que tous ensemble que nous pourrons trouver éventuellement des solutions et surtout les mettre en pratique.

              Ce qui pose la question de comment s’organiser pour arriver à se mettre tous ensemble et là aussi, je n’ai pas la réponse. Dans tous les mouvements auxquels j’ai participé, que ce soit les petits mouvements locaux comme le terrain de boule autogéré du quartier ou des mouvements nationaux et internationaux comme le mouvement anti-nucléaire des années 70, ceux qui ont toujours, vraiment toujours, fait chier, c’est la gauche et ses gauchistes. Sur le terrain de boule du quartier, ça a été encore possible de leur résister et d’arriver à nos fins, mais ça aura usé dans la joie et la bonne humeur 3 associations. Et maintenant il y en a 2 en simultané… Mais dés que tu es dans une dynamique plus vaste avec beaucoup de gens impliqués, ça devient du pain béni pour les gauchistes et leurs organisations pour tout infilter, phagocyter et pacifier, ceci avec la complicité active des médias.

              Une piste pour l’organisation pourrait être de s’inspirer du développement de linux, mais avec un gros bémol. GNU/linux est le système d’exploitation le plus utilisé au monde, ceci car contrairement à windows qui ne fonctionne que sur des appareils genre ordinateurs, linux est tellement modulaire qu’il est capable de fonctionner pratiquement sur n’importe quel appareil comprenant un microprocesseur. Cela va aujourd’hui de l’aspirateur au super-calculateur. Même si GNU/linux est gratuit, il y a donc de grands enjeux industriels et donc financiers derrière. Chaque module de linux résout cela à sa façon.

              Certains programmes sont des one man show, l’oeuvre d’une seule personne. D’autre le fruit de la collaboration à travers internet de plusieurs personnes, ou de beaucoup de personnes, voir encore d’une fondation, etc. La majorité des programmes sont réalisés par des équipes comprenant moins de 10 programmeurs actifs. Il y a des monstres comme le kernel, kde, gnome, libreoffice, mais ce sont une minorité de programmes.

              Le programme où il y a sans doute le plus de programmeurs qui participent est le noyau linux. Il est divisé en plusieurs modules. Le programmeur qui l’a démarré, Linus Thorwald, en est le dictateur. Toutes ses décisions sont publiques et il a le dernier mot sur toutes les modifications. S’il refuse un patch, son refus est toujours circonstancié et accompagné des propositions de modifs nécessaires à son acceptation future. En tant que tel, il a eu à subir les pressions de la CIA qui voulait beugler le générateur de nombre aléatoire du kernel, un truc utilisé principalement pour des fonctions de sécurité. Il n’a pas plié et il a envoyé pété la CIA. Si je parle de ça, c’est juste pour dire que quand un collectif s’organise pour résoudre un problème, il choisit sa stratégie en essayant de choisir la meilleure pour parvenir à ses buts et les autres collectifs doivent respecter et être solidaires de ces choix et de leur travail.

              Le gros bémol est que ceux qui contrôlent internet sont ceux qui paient ses infrastructures, ainsi que les politiques. Donc si les politiques décident de boucler internet dans tel ou tel pays, internet est bouclé. De même si on le sabote. Je pense donc qu’il faudrait s’inspirer de cette organisation qui fonctionne très bien pour développer une structure en dehors d’internet (question de résilience), aller dans le sens d’une agrégation et d’une coopération de petites structures. Dans une petite structure, les gens se connaissent et elles sont plus résistantes aux infiltrations ou aux pressions extérieures. Faire l’inverse de mouvements comme XR mais pas seulement, partir d’une multitude de bases, et au lieu d’aller vers le haut, aller vers le complexe dans la solidarité et la bienveillance.

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