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GÉORGIE : Vers un « Maïdan » à Tbilissi ?

lundi 13 mars 2023, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 13 mars 2023).

GÉORGIE : Vers un « Maïdan » à Tbilissi ? La « main des USA » est-elle derrière les manifestations anti-gouvernementales ?

http://www.communcommune.com/2023/0…

13 Mars 2023

El Diablo

Les États-Unis veulent déclencher une nouvelle guerre, cette fois entre la Russie et la Géorgie

https://reseauinternational.net/les…

11 mars 2023

Peter Yermelin

Le parti « Rêve géorgien » a retiré le projet de loi sur les agents étrangers sous l’assaut de l’Occident « tolérant » et de ses propres activistes orientés vers Soros. La Géorgie a-t-elle pris la bonne décision en retirant ce projet de loi ?

Un appel téléphonique de Washington décide du sort du projet de loi sur les agents étrangers

Des foules de « partisans de l’intégration européenne » géorgiens, brandissant des drapeaux géorgiens, ukrainiens et européens, ont exigé l’abolition du projet de loi « sur la transparence de l’influence étrangère ». Les troubles dans la capitale géorgienne, Tbilissi, ont duré trois jours.

Les manifestants ont tenté de pénétrer dans le bâtiment du parlement, ont exigé la destitution du gouvernement et la libération de tous les manifestants arrêtés. Les autorités géorgiennes ont suivi l’exemple de la foule et ont répondu à toutes les demandes, à l’exception de la dissolution du parlement (pas encore, du moins).

Quelques heures avant le retrait du projet de loi, le Premier ministre géorgien, Irakli Garibashvili, a reçu un appel téléphonique du conseiller du Département d’État américain, Derek Chollet. Il en a parlé sur les médias sociaux. Il convient de noter que le Département d’État américain, sous la menace de sanctions, a interdit aux autorités géorgiennes de recourir à la force contre les manifestants.

La Géorgie n’a pas échappé au sort de tous les pays post-soviétiques. Le pays a été transféré dans la zone d’influence américaine en finançant des « mangeurs de subventions », qui accèdent ensuite au pouvoir à la suite d’émeutes de rue.

Lorsqu’ils travaillent à la préparation de ces forces, ils déclarent généralement des objectifs positifs, tels que des objectifs environnementaux, la nécessité de protéger les droits des femmes et ainsi de suite, mais ce sont uniquement les chiens obéissants américains qui obtiennent les subventions.

À Tbilissi, les nationalistes du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, ont décidé de réduire l’influence extérieure sur les processus internes, tels que les élections et autres. C’est la raison d’être de la loi sur les agents étrangers ou « transparence de l’influence extérieure ».

Les électeurs géorgiens doivent savoir qui poursuit les intérêts nationaux et qui poursuit les intérêts de Washington. Tel était l’objectif de cette loi. Bien entendu, l’Occident n’a pas apprécié.


Manifestations en Géorgie : Moscou s’inquiète d’une instrumentalisation depuis Washington

10 mars 2023

RT News

Le 10 mars, le porte-parole du Kremlin a suggéré que « la main » des Etats-Unis tentait d’ajouter des « éléments antirusses » aux mobilisations anti-gouvernementales en Géorgie qui visaient à l’origine un projet de loi sur le financement des ONG.

Plusieurs chancelleries occidentales, dont Washington, ont apporté ces derniers jours leur soutien aux manifestations antigouvernementales en Géorgie contre un projet de loi sur le financement des ONG, texte que le parti au pouvoir a finalement retiré, le 9 mars. Alors qu’elle a immédiatement salué depuis New York l’abandon de cette législation, la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili, qualifiée par l’AFP de « pro-occidentale critique du gouvernement de son pays mais dont les pouvoirs sont limités », s’est félicitée d’une « victoire » des manifestants.

Invité le 10 mars à commenter la situation dans ce pays voisin de la Russie, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a tout d’abord souligné que la situation à l’origine de ces manifestations n’avait « rien à voir avec la Russie […] ni sur le fond, ni sur la forme ». Les autorités russes considèrent en revanche que d’autres puissances étrangères s’immiscent dans les affaires géorgiennes : « En même temps, nous voyons une main, qu’on ne peut pas dire invisible, elle est bien visible. Nous voyons d’où la présidente de la Géorgie s’adresse à son peuple. Elle ne le fait pas depuis la Géorgie mais depuis les Etats-Unis. Et la main visible de quelqu’un essaie soigneusement d’ajouter des éléments antirusses, сe qui entraîne un risque de provocations », a déclaré Dmitri Peskov, exprimant la préoccupation de la Russie à ce sujet.

La main visible de quelqu’un essaie soigneusement d’ajouter des éléments antirusses, сe qui entraîne un risque de provocations

Dans la même veine, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, ce 10 mars également, a établi un parallèle entre les mobilisations contre le projet de loi géorgien et le coup de Maïdan, soutenu par l’Occident en Ukraine en 2014. « Il ne fait aucun doute que la loi sur l’enregistrement des ONG qui reçoivent un financement étranger représentant plus de 20% de leur budget n’était qu’un prétexte pour lancer, en réalité, une tentative de coup d’Etat », a assuré le ministre des Affaires étrangères.

Slogans pro-UE et anti-Russie

Le projet de loi géorgien au cœur de la polémique, dit « Sur la transparence de l’influence étrangère », proposait que les ONG financées à plus de 20% par des fonds étrangers s’enregistrent comme « agents de l’étranger ».

Si les manifestations de ces derniers jours ciblaient ce projet de loi, elles ont également été l’occasion d’exprimer d’autres revendications et motivations politiques. Les participants aux dernières mobilisations antigouvernementales à Tbilissi ont ainsi brandi des drapeaux de l’Union européenne et exprimé leur soutien à l’intégration de la Géorgie à l’UE. D’autres ont lancé des slogans contre la Russie et exprimé leur hostilité au président russe. A ce sujet les opposants au projet de loi sur le financement étranger des ONG l’avaient comparé à une loi russe sur le même thème. En outre, il convient de rappeler que les relations russo-géorgiennes ont été marquées, dans l’Histoire récente, par un conflit éclair en 2008, à l’issue duquel la Russie a reconnu l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, territoires que la Géorgie considère toujours comme siens.

Le 10 mars à Tbilissi, des manifestants continuaient à battre le pavé, alors même que le parti majoritaire au Parlement a annoncé la veille le retrait du projet de loi sur le financement des ONG.


Pour le chef de la diplomatie russe, les événements de Géorgie « ressemblent beaucoup au Maïdan »

Le 10 mars 2023

RT News

La Géorgie a été secouée par des manifestations contre un projet de loi sur le financement étranger des ONG, finalement retiré par le pouvoir. Pour le chef de la diplomatie russe, ces mobilisations vont bien au-delà de la seule opposition à ce texte.

« Cela ressemble beaucoup au Maïdan de Kiev » : c’est ce qu’a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, alors qu’il était interrogé ce 10 avril par la chaîne russe Perviy kanal au sujet des manifestations de ces derniers jours en Géorgie qui ont poussé le parti au pouvoir à renoncer à un projet de loi sur le financement étranger des ONG. Le ministre russe faisait alors référence au coup d’Etat de Maïdan, soutenu par l’Occident en Ukraine en 2014.

Sergueï Lavrov a ajouté : « Il ne fait aucun doute que la loi sur l’enregistrement des ONG qui reçoivent un financement étranger représentant plus de 20% de leur budget n’était qu’un prétexte pour lancer, en réalité, une tentative de coup d’Etat ».

Cette comparaison avec le coup de Maïdan avait été formulée également par le président du parti au pouvoir en Géorgie, Rêve géorgien, au sujet des manifestations contre le projet de loi sur les ONG. « L’Ukraine, au final, a perdu 20% de son territoire » après ces événements, avait-il également affirmé, dénonçant en outre l’action de « radicaux ».

Des manifestations aux slogans pro-UE, antirusses et soutenues par des chancelleries occidentales

En tout état de cause, des symboles et slogans en faveur de l’Union européenne et hostiles à la Russie ont été observés durant les mobilisations contre le projet de loi géorgien, et celles-ci ont reçu le soutien public de plusieurs chancelleries occidentales. Le 9 février encore, le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a fait savoir que Washington « saluait » le fait que le pouvoir géorgien renonçait au projet de loi sur le financement des ONG, tout en appelant Tbilissi à le « retirer complètement ».

De son côté, la Russie « n’interfère pas dans les affaires intérieures de la Géorgie », a souligné le porte-parole du Kremlin ce 10 mars. Il a en outre rappelé que Moscou n’avait « rien à voir » avec le projet de loi géorgien que ses détracteurs en Géorgie ont comparé à une loi russe de 2012.

Pour rappel, le projet de loi géorgien au cœur de la polémique, dit « Sur la transparence de l’influence étrangère », proposait que les ONG financées à plus de 20% par des fonds étrangers s’enregistrent comme « agents de l’étranger ». Le parti Rêve géorgien, majoritaire au Parlement, a annoncé le matin du 9 mars qu’il retirait le texte, après plusieurs jours de manifestations émaillées de heurts avec les forces de l’ordre et de tentatives d’entrée dans le Parlement à Tbilissi. Or, bien qu’ils aient obtenu gain de cause, les manifestants ont de nouveau battu le pavé de la capitale géorgienne le soir du 9 mars.


Manifestations en Géorgie : au-delà du rejet d’une loi sur les ONG

Le 9 mars 2023

RT News

Le parti majoritaire en Géorgie a retiré un projet de loi sur les financements étrangers des ONG face à la pression de manifestations auxquelles des chancelleries occidentales ont apporté leur soutien. Cependant les mobilisations se poursuivent.

Répondant à l’appel de plusieurs partis d’opposition, et malgré le retrait plus tôt ce 9 mars par le parti au pouvoir « Rêve géorgien » du projet de loi qu’ils contestaient, des milliers de manifestants antigouvernementaux battaient le pavé de Tbilissi en soirée.

Des manifestations, émaillées de confrontations avec les forces de l’ordre et de tentatives d’entrée dans le Parlement, avaient été organisées ces précédents jours contre le projet de loi en question, dit « Sur la transparence de l’influence étrangère ». Ce texte proposait que les ONG financées à plus de 20% par des fonds étrangers s’enregistrent comme « agents de l’étranger ». Ses détracteurs l’ont comparé à une loi russe de 2012.

Plus globalement, des participants aux mobilisations antigouvernementales ont lancé des slogans contre la Russie ou exprimé leur hostilité au président russe ces derniers jours. Parallèlement, des drapeaux de l’Union européenne et des déclarations en faveur de l’intégration à l’UE ont été relevés lors de ces manifestations. Ce 9 mars par exemple, l’AFP citait une manifestante déplorant : « Notre gouvernement est notre seul obstacle à l’adhésion à l’UE ». Ou encore : « Soit ils démissionnent et la Géorgie rejoint l’Europe, soit ils restent au pouvoir et nous sommes la proie de Poutine ».

Des chancelleries occidentales en harmonie avec les manifestants

Face aux manifestations de ces derniers jours, le président de Rêve géorgien avait dénoncé l’action de « radicaux » et fait un parallèle entre ces protestations et le coup d’Etat de Maïdan soutenu par l’Occident en Ukraine, en 2014. « L’Ukraine, au final, a perdu 20% de son territoire » après ces événements, avait-il affirmé.

Que ce parallèle s’avère pertinent ou non, les manifestants avaient trouvé un soutien auprès de hauts responsables occidentaux : le porte-parole du Departement d’Etat américain Ned Price avait appelé les autorités géorgiennes à « respecter les manifestations », se disant solidaires du « peuple géorgien » ; le chef de la diplomatie de l’UE avait qualifié le projet de loi polémique d’« incompatible avec les valeurs et les normes de l’UE » ; la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, avait dénoncé un texte allant « à l’encontre du large soutien de la population géorgienne à la perspective européenne du pays ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait lui dit, de manière sibylline, souhaitait un « succès démocratique » et « européen » à la Géorgie.

Autre exemple encore : le 7 mars, l’ambassade des Etats-Unis en Géorgie avait dénoncé le projet de loi sur le financement étranger des ONG, estimant qu’il s’agissait d’un « jour sombre pour la démocratie géorgienne » après son adoption première lecture. « L’adoption par le Parlement de ces lois inspirées par le Kremlin est incompatible avec le désir manifeste du peuple géorgien de s’intégrer à l’Europe et de se développer démocratiquement », avait-elle indiqué dans un message sur Facebook, établissement elle aussi un parallèle avec la législation russe.

« Le Kremlin n’a rien à voir là-dedans »

Interrogé ce 9 mars par la presse, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a balayé toute implication des autorités de son pays dans l’élaboration du projet de loi géorgien : « Le Kremlin n’a rien à voir là-dedans. » « Vous savez, l’introduction de lois comme celle-ci a été pratiquée pour la première fois par les Etats-Unis à la fin des années 1930, si je me souviens bien », a fait valoir le représentant du Kremlin, dans un clin d’œil à la loi américaine sur l’enregistrement des « agents de l’étranger » (dite FARA, pour « Foreign Agents Registration Act »).

Un parallèle qu’avait d’ailleurs dressé le président de Rêve géorgien, le parti majoritaire au Parlement de Géorgie, afin de défendre le projet de loi.

Quoiqu’il en soit, Rêve géorgien a annoncé le matin du 9 mars qu’il retirait le texte, ce que la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili, qualifiée par l’AFP de « pro-occidentale critique du gouvernement de son pays mais dont les pouvoirs sont limités », a salué comme une « victoire » des manifestants. De plus, le ministère de l’Intérieur géorgien a annoncé la libération de manifestants arrêtés depuis le 7 mars, répondant ainsi à une des revendications de l’opposition. Or les protestataires, malgré ces victoires, ne semblent pour le moment pas prêts à cesser leur mobilisation.


Géorgie : nouvelle manifestation, malgré le retrait de la loi sur les « agents de l’étranger »

Le 9 mars 2023

RT News

Face à des manifestations émaillées de violence, le parti au pouvoir en Géorgie a retiré son projet de loi ciblant les ONG financées à plus de 20% par des fonds étrangers. Mais les protestataires continuaient de battre le pavé de Tbilissi ce 9 mars.

Ce 9 mars, des milliers de manifestants antigouvernementaux se rassemblent de nouveau devant le Parlement à Tbilissi, en Géorgie. Le parti majoritaire au Parlement a pourtant annoncé plus tôt ce même jour le retrait du projet de loi « Sur la transparence de l’influence étrangère », contre lequel avait protesté l’opposition ces derniers jours. Ce texte proposait que les ONG financées à plus de 20% par des fonds étrangers s’enregistrent comme « agents de l’étranger ». Ses détracteurs l’ont comparé à une loi russe de 2012.

Face aux précédentes manifestations contre ce texte, lors desquelles ont éclaté des heurts avec les forces de l’ordre, le président du parti au pouvoir (Rêve géorgien) Irakli Kobakhidze avait dénoncé l’action de « radicaux » et fait un parallèle entre ces protestations et le coup d’Etat de Maïdan soutenu par l’Occident en Ukraine, en 2014. « L’Ukraine, au final, a perdu 20% de son territoire » après ces événements, avait-il affirmé.

1 Message

  • GÉORGIE : Vers un « Maïdan » à Tbilissi ? 13 mars 2023 16:22, par Sun Tzu

    IL FAUT SOULIGNER LE ROLE CENTRAL DE LA PRESIDENTE :

    LA FRANCO GEORGIENNE SALOME ZOURABIHVILI QUI A PEU DE POUVOIR DANS LA CONSTITUTION GEORGIENNE MAIS QUI A ETE FORMEE ET PREPAREE PAR JUPPE DANS SA PERIODE ETASUNIENNE

    BIDEN PARLE PUBLIQUEMENT D’ELLE AVEC CHALEUR

    BREF UN A G E N T

    Sun Tzu

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