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C’est lui qui le dit : François Villeroy de Galhau, un des leaders du banco-centralisme, siffle la fin de la partie "jouer à la baisse sur les banques".
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"La hausse des taux de la Banque Centrale Européenne est un message de confiance sur les banques, déclare Villeroy de Galhau
information fournie par REUTERS•17/03/2023 à 09:27
PARIS (Reuters) - La priorité de la Banque centrale européenne (BCE) reste la lutte contre l’inflation, a déclaré vendredi François Villeroy de Galhau, au lendemain d’une nouvelle forte hausse de taux de l’institution de Francfort qui envoie ainsi un "message de confiance" sur la robustesse des banques.
"Nous avons décidé de faire ce que nous avions dit à l’avance, c’est à dire de relever de 0,5% les taux," a dit le gouverneur de la Banque de France et membre du Conseil des Gouverneurs de la BCE sur BFM Business.
"Je pense que nous avons un message de confiance qui est fort et qui est double, c’est à la fois une confiance dans notre stratégie anti-inflation et dans la solidité des banques européennes et françaises", a-t-il ajouté.
La Banque centrale européenne (BCE) a relevé jeudi ses taux d’intérêt de 50 points de base, comme elle s’y était engagée, donnant la priorité à la lutte contre l’inflation malgré les inquiétudes concernant la stabilité du système bancaire mondial.
(Rédigé par Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)
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"Répit sur les marchés après les mesures de soutien au système bancaire
information fournie par AFP•17/03/2023 à 04:39
Les marchés asiatiques sont repartis à la hausse vendredi, soulagés comme l’Europe et Wall Street la veille par les mesures de soutien à Credit Suisse et aux banques américaines et par le message rassurant de la Banque centrale européenne (BCE).
Onze grandes banques américaines se sont engagées jeudi à voler à la rescousse de First Republic, la 14e banque des Etats-Unis par la taille de ses actifs, qui était sur la sellette après les défaillances de Silicon Valley Bank, Signature Bank et Silvergate, car elle sert principalement une clientèle fortunée.
Cette action a été saluée par les autorités américaines, le ministère de l’Economie, la banque centrale (Fed) et deux régulateurs financiers et a permis aux actions de la banque californienne de passer d’une baisse de plus de 30% à une hausse d’environ 10%.
La Fed a précisé jeudi avoir prêté près de 12 milliards de dollars aux banques depuis dimanche, via un nouveau programme spécifique, destiné à permettre d’honorer les demandes de retraits de leurs clients. Les prêts habituels à très court terme ont eux bondi, sur une semaine, d’à peine 5 milliards de dollars à 152 milliards.
L’institution a également prêté 142,8 milliards de dollars aux deux entités créées par les régulateurs pour succéder à SVB et Signature Bank - enseigne new-yorkaise fermée dimanche par le régulateur américain.
- "Pas refaire 2008" -
Les principaux indices américains, qui avaient ouvert la journée dans le rouge, sont passés jeudi soir en territoire positif, le S&P 500 terminant en hausse de 1,8%.
Wall Street a désormais "espoir que le pire soit derrière nous", a abondé Maris Ogg, de Tower Bridge Advisors. "Si vous retirez des hypothèses les faillites de First Republic et de Credit Suisse, ça calme les gens."
"Je ne pense pas qu’on va se refaire 2008", prévoit la gérante, "parce que le problème ne vient pas des portefeuilles de crédits mais du fait que (la banque centrale américaine) a fait passer ses taux de 0 à 4,50% en neuf mois."
Les Bourse asiatiques se remettaient vendredi matin des émotions de la veille, l’indice vedette Nikkei de Tokyo prenant 0,69% à l’ouverture et l’indice élargi Topix 0,68%.
Dans les premiers échanges à Hong Kong, l’indice Hang Seng augmentait de 1,23%.
A Shanghai, l’indice composite prenait 0,57% et celui de Shenzhen progressait de 0,71%.
Cette reprise s’inscrit dans le sillage des places européennes, qui ont repris de la hauteur jeudi après un message de confiance au secteur bancaire de la Banque centrale européenne (BCE).
L’institution basée à Francfort a relevé son principal taux directeur d’un demi-point et s’est dite prête à intervenir si nécessaire pour "préserver la stabilité financière" dans la zone euro.
Quelques peu rassurées à la clôture, Paris a pris 2,03%, Francfort 1,57%, Milan 1,38% et Londres 0,89%, des gains toutefois moins élevés que leurs pertes de la veille.
Les gardiens de l’euro sont toutefois restés prudents sur la suite du resserrement monétaire et ont renoncé à leur engagement de relever encore "sensiblement" les taux dans les mois à venir.
Un autre incendie avait été maîtrisé mercredi avec l’engagement de la banque centrale suisse de prêter jusqu’à 50 milliards de francs suisses de liquidités à Credit Suisse, lui aussi mis en difficulté par un phénomène de contagion.
Après la pire séance de son histoire mercredi, Credit Suisse a repris 19,15%, sans compenser la chute de près de 25% la veille. Sur la semaine, l’action recule encore de 19,88%.
L’OCDE doit publier plus tard dans la journée ses prévisions de croissance mondiale pour les deux prochaines années.
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Il y a deux jours nous écrivions, entre autres éléments d’analyse :
"L’amorce d’un assèchement du financement des « start-up » vient donc de provoquer une sorte de mini-secousse du magma bancaire mondialisé.
[…]"Caractéristique de la transition banco-centraliste, pourtant, car la solution rapidement mise en œuvre pour précisément en « limiter » l’impact montre la capacité acquise par le système, depuis 2008, a « absorber » des chocs relativement importants sans que sa base banco-centraliste nouvelle ne soit remise en cause. C’est même, à chaque nouvelle « opération » une occasion de la renforcer, comme l’a déjà montré, à l’échelle mondiale, la prétendue "crise du covid"."
SVB "Start Down" : une saignée systémique banco-centraliste "utile" du capital fictif
Le premier "pare-feu" généralement anticipé par les analystes était, assez logiquement, une "pause" dans la hausse des taux directeurs des Banques Centrales, pour ne pas risquer un coup de frein excessif à l’activité économique, en "synergie" désastreuse, type "2008", avec la supposée "crise bancaire" en gestation…
Or la capacité de réaction du système banco-centraliste est bien telle que cette mesure de "soulagement économique" s’est avérée carrément inutile.
Comme nous l’avions rapidement analysé, le mouvement "général" de baisse des actifs financiers, essentiellement bancaires, était bien essentiellement dû à un mouvement spéculatif "à la baisse" de la part de certains "investisseurs institutionnels", genre "BlackRock", jetant médiatiquement de l’huile sur le "feu de paille" de la SVB et du Crédit Suisse, afin de plumer les gogos de petits porteurs et investisseurs mal avisés, dans le sens de racheter à bas prix les actifs et de concentrer encore un peu plus leur monopole, et au passage, faire une "culbute" juteuse en revendant ultérieurement quelques titres "réévalués" à ces mêmes gogos….
Mais dans la pseudo-"résistance", et surtout, parmi les pseudos-"marxistes" il s’est naturellement trouvé une brochette d’imbéciles pour réciter leur habituel chapelet millénariste sur la "crise historique du capitalisme", etc…!
Au premier rang desquels le trotskyste "Beams" aussitôt relayé par l’innénarrable "Viriato", montant au créneau pour faire de l’écho à cette prétendue "crise historique du capitalisme" nous ouvrant royalement la "voie au socialisme" depuis un bon demi-siècle après Mai 68…
Or à l’évidence, si "crise historique du capitalisme" il y a eu, avant, pendant ou après Mai 68, le fait que le prolétariat industriel, de plus en plus désorganisé, politiquement, et désormais carrément en voie de disparition, sociologiquement ( 1% de la population en Ile de France : http://cieldefrance.eklablog.com/le-sens-retrouve-du-combat-social-en-france-a213299195 ), se soit avéré précisément incapable d’"ouvrir la voie au socialisme", cela n’implique donc logiquement pas pour autant que le capitalisme puisse survivre quasi-"éternellement" à sa supposée "crise historique"…
De fait, la logique précisément historique montre qu’à un système de domination de classe failli succède inévitablement un autre système de domination de classe, dans la mesure où les classes populaires et laborieuses sont incapables de s’organiser pour construire une alternative sociale et démocratique. Les révoltes d’esclaves de la fin de l’Empire Romain n’ont quasiment joué aucun rôle essentiel dans la transition féodale, dont le point de bascule se situe plutôt au milieu du IXe siècle, en réalité.
A partir de 2008 et notamment avec la généralisation du "Quantitative Easing" en termes de politique monétaire banco-centraliste, la transition a pris nettement un tour accéléré, et même carrément "un coup de turbo" avec la "crise du covid" en 2020. Même si le capitalisme survit encore sous de multiples formes, 2008 est donc bien historiquement le point de bascule dialectique d’un système à l’autre, du capitalisme au banco-centralisme, en ce qui concerne la nature de classe de la nouvelle classe dominante, dont François Villeroy de Galhau est un spécimen typique.
Continuer à radoter l’antienne sur la "crise historique du capitalisme" ou bien ouvrir enfin les yeux sur la réalité de l’évolution du monde actuel banco-centralisé à l’échelle mondiale, sauf la Résistance de la Russie, du Bélarus, et de quelques rares nations luttant encore pour leur indépendance, telle est l’alternative de "réflexion", et en fait, de simple constat, à faire ou pas, qui se pose à tous ceux qui se prétendent "résistants", "antisystèmes", et cela qu’ils se réfèrent au marxisme ou non, du reste.
Ne pas le faire, ne pas vouloir le faire, que ce soit par aveuglement, bêtise ou esprit sectaire, ou les trois à la fois, le plus souvent, cela condamne les luttes sociales à l’échec durable, sinon "éternel" face à un système de domination de classe qui travaille en permanence, quant à lui, à évoluer et à s’adapter aux nouvelles données économiques, technologiques, et sociologiques de toutes sortes.
Ceux qui se complaisent dans cet "aveuglement", quelle qu’en soit la raison, portent une lourde responsabilité, au regard de la destinée humaine, telle qu’elle évolue au XXIe siècle.
Luniterre
POUR ALLER PLUS LOIN SUR LE BANCO-CENTRALISME >>>
RÉCENT SUR LE SUJET >>>
SVB "Start Down" : une saignée systémique banco-centraliste "utile" du capital fictif
http://mai68.org/spip2/spip.php?article14578
En relisant Lénine… qui parlait déjà de la fin du capital "fictif"…!
Dette mondiale : "vilain canard" qui n’en a pas !
http://cieldefrance.eklablog.com/dette-mondiale-vilain-canard-qui-n-en-a-pas-a213787605
BREXIT ??? 8 ans après, c’est la CITY qui contrôle plus que jamais les flux financiers en €uros !!!
Libérons la « BANQUE de FRANCE LIBRE » !
http://cieldefrance.eklablog.com/liberons-la-banque-de-france-libre-a213595395
Le principe d’une Banque de France Libre, indépendante de l’Eurosystème, appartient de plein droit au Peuple de France, et non à tel ou tel courant politique ou religieux !
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Sur le fond et le contexte de l’Affaire Juving-Brunet >>>
2023 – GUERRE OU PAIX ???
http://cieldefrance.eklablog.com/2023-guerre-ou-paix-a213646237
Fin de partie pour la "Banque de France Libre" ??? Les premières leçons évidentes d’un échec…
D’une transition à l’autre, anticapitaliste et/ou anti-banco-centraliste, une alternative sociale reste nécessaire. Quelle voie de transition au XXIe siècle ?
MISE AU POINT : EN BREF, CE QU’EST OU N’EST PAS LE BANCO-CENTRALISME…
"Monnaie Numérique de Banque Centrale" : le projet banco-centraliste vu de l’intérieur du système !!!
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Banco-centralisme : Le sens retrouvé du combat social en France
http://cieldefrance.eklablog.com/le-sens-retrouve-du-combat-social-en-france-a213299195
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Dette banco-centralisée : quand c’est fini, ça recommence…!
http://cieldefrance.eklablog.com/dette-banco-centralisee-quand-c-est-fini-ca-recommence-a212959483
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Face au banco-centralisme : pleurnicher, rêver, ou agir ? Que faire ???
https://mai68.org/spip2/spip.php?article12242
Pour info : un courtier US en métaux précieux nous explique de l’intérieur même du système le principe banco-centraliste du nouvel ordre mondial, depuis 2008 déjà !
Charles Gave Vs Banques Centrales : un match au cœur du système de domination de classe ! Quelles conséquences pour les luttes sociales ?
https://mai68.org/spip2/spip.php?article12016
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Du village primitif au monopole banco-centraliste, cinq formes du capital et trois stades du capitalisme
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/du-village-primitif-au-monopole-241522
La fin du capitalisme signifie-t-elle nécessairement la fin du système de domination de classe ?
http://mai68.org/spip2/spip.php?article11679
“Le Crime du Garagiste” – Le Casse Banco-centraliste !
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-crime-du-garagiste-le-casse-231389
« Great Reset » : le banco-centralisme est-il un « complot pervers » ou simplement la conséquence incontournable d’une évolution systémique ?
« Aux âmes damnées (…du banco-centralisme), la valeur n’attend point le nombre des années (…pour disparaître !)…
« Merveilleux » Monde d’Après : face à l’émergence du banco-centralisme, quelle forme de Résistance ?
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/merveilleux-monde-d-apres-un-225066
Paradoxe et suspense économique : le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana par la Dette Mondiale ?
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En réponse au camarade qui "n’y comprend rien" >>>
http://mai68.org/spip2/spip.php?article14600#forum12109
Je n’y comprends rien et n’ai aucune prise sur ce truc. Pour moi, c’est comme un match de football, de tennis ou de baseball : ça peut être joli à voir, ça peut faire frissonner mais c’est dans la lucarne et sur le papier. On peut connaître les règles mais on est out !
Bonjour, camarade !
Tu dis que tu n’y comprends rien et tu sembles sincère, en te plaçant en quelque sorte en « spectateur », ce qui est malheureusement exactement la fonction à laquelle le système veut nous réduire. C’est bien pourquoi Guy Debord parlait précisément de la « Société du Spectacle » !
Le système fait donc en sorte que même ses contradictions internes les plus violentes nous apparaissent comme des « jeux », et « incompréhensibles » pour le commun des mortels, tant qu’à faire, instillant ainsi dans nos consciences la passivité à l’égard des processus qui concernent l’évolution du système, dans lequel nous sommes pourtant « immergés » et qui conditionnent nos vies.
A l’égard de l’économie, qui conditionne nos vies encore bien plus que les jeux politiques formels qui sont précisément de la « politique-spectacle », la métaphore « sportive » s’arrête là, au sens où les « règles » ne sont pas même fixées par des « arbitres », aussi « experts » soient-ils. Ce sont tout simplement des lois économiques qui découlent presque « naturellement » de l’évolution des forces productives.
Par contre ce sont des forces que l’ont peut en grande partie maîtriser, tout comme l’on peut relativement maîtriser certaines forces de la nature pour améliorer notre sort, comme faire de l’électricité avec un barrage et une centrale hydroélectrique, etc…
Ceux qui contrôlent le système aménagent donc les forces productives selon leurs propres intérêts de classe, ce qui implique qu’ils connaissent suffisamment les lois économiques, tout comme les ingénieurs connaissent les lois physiques de l’hydraulique et de l’électricité.
Les éléments dominants du système, comme François Villeroy de Galhau, sont ceux qui maitrisent le mieux l’analyse économique.
Pour lutter efficacement contre le système de domination de classe il nous faut aussi comprendre les forces qui sont en « jeu », même si ce n’est précisément plus du tout un jeu, dès lors qu’il s’agit de remettre cette domination en cause.
Comprendre quelles sont les forces fondamentales en « jeu » dans la société, cela reste indispensable pour élaborer une stratégie de résistance et de contre-offensive.
La tragédie actuelle, c’est qu’à l’heure où la situation n’a jamais été aussi difficile depuis très longtemps, le système a réussi précisément à instiller quasiment un culte de l’ignorance de tout ce qui est fondamental et essentiel, et cela vaut aussi, et même surtout, pour ce qui reste de la « gauche », même supposée « extrême », qui ne fait au plus que rabâcher des formules du siècle passé, et s’en gargarise, au lieu d’ouvrir simplement les yeux sur le monde actuel.
Il n’y a donc pas de recette miracle, et pour donner un sens politique réel à nos luttes, il faut donc étudier. Pour l’instant, un grand nombre de connaissances sont encore accessibles sur le net, qui peut donc encore être un outil d’auto-formation populaire, éventuellement collective, en tant que moyen d’échanges.
De "spectateurs" il ne tient qu’à nous de devenirs "acteurs", pour la défense de nos intérêts de classe, et pour l’unité des classes prolétariennes et populaires.
Luniterre
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