Chili 11 septembre 1973 - actualité d’un coup d’état (vidéo 29’03)

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Cinquant’anni fa, l’11 Settembre 1973, avveniva il colpo di stato in Cile. Anche se è passato mezzo secolo, esso conserva una drammatica attualità. Questa, in sintesi, è la storia.

Nel novembre 1970 diviene Presidente del Cile Salvador Allende, eletto da una coalizione di forze democratiche con un programma di progresso sociale e sovranità nazionale. Due mesi prima, in settembre, il presidente Nixon ordina alla CIA di preparare un piano per impedire che Allende realizzi il suo programma. Il primo obiettivo di Washington è quello di “far saltare l’economia cilena”.

Quando il presidente Allende nazionalizza le miniere cilene di rame, fino a quel momento in mano a multinazionali statunitensi, Washington crea una task force federale che, operando sui mercati finanziari, fa crollare il prezzo mondiale del rame per colpire l’economia cilena. Mentre viene privato della principale fonte di reddito del suo export, il Cile viene sottoposto dagli USA a un ferreo embargo che gli impedisce di importare generi essenziali di prima necessità. Contemporaneamente la CIA blocca per 40 giorni i trasporti interni, finanziando con milioni di dollari uno sciopero dei camionisti.

Viene così preparato il terreno al colpo di stato organizzato dalla CIA e attuato dalla giunta militare capeggiata da Augusto Pinochet. L’11 settembre 1973 il golpe inizia con l’attacco al palazzo presidenziale, l’uccisione di Salvador Allende e degli uomini della sua scorta che decidono di rimanere con lui fino all’ultimo. Decine di migliaia di cileni vengono rinchiusi negli stadi e altri luoghi di detenzione, torturati nei modi più atroci e assassinati. Le tecniche del golpe, delle torture e uccisioni sono quelle della “Scuola delle Americhe” creata dal Pentagono per addestrare i militari latinoamericani sotto il suo comando.

Con la connivenza di Washington, il regime di Pinochet, “presidente” del Cile dal 1974 al 1990, prosegue la sua catena di crimini, assassinando gli oppositori sia all’interno che all’estero e reprimendo nel sangue le manifestazioni popolari. Ciò non impedisce a Giovanni Paolo II, in visita ufficiale in Cile il 2 aprile 1987, di affacciarsi di fronte alla folla plaudente, dal balcone del palazzo della Moneda, a fianco del Augusto Pinochet, colui che quattordici anni prima aveva assassinato a La Moneda il Presidente Salvador Allende.

Il y a cinquante ans, le 11 septembre 1973, avait lieu le coup d’état au Chili. Même si un demi-siècle est passé, il conserve une actualité dramatique. Voici, synthétiquement, son histoire.

En novembre 1970 devient Président du Chili Salvador Allende, élu par une coalition de forces démocratiques avec un programme de progrès social et de souveraineté nationale. Deux mois avant, en septembre, le président Nixon ordonne à la CIA de préparer un plan pour empêcher qu’Allende ne réalise son programme. Le premier objectif de Washington est de “faire sauter l’économie chilienne”.

Quand le président Allende nationalise les mines chiliennes de cuivre jusqu’alors aux mains de multinationales étasuniennes, Washington crée une task force fédérale qui, opérant sur les marchés financiers, fait crouler le prix mondial du cuivre pour frapper l’économie chilienne. Alors qu’il est privé de la principale source de revenus de son exportation, le Chili est soumis par les USA à un embargo meurtrier qui l’empêche d’importer des denrées essentielles de première nécessité. En même temps la CIA bloque pendant 40 jours les transports intérieurs, en finançant à coup de millions de dollars une grève des camionneurs.

Ainsi est préparé le terrain au coup d’état organisé par la CIA et opéré par la junte militaire avec Augusto Pinochet à sa tête. Le 11 septembre 1973 le putsch commence avec l’attaque du palais présidentiel, l’assassinat de Salvador Allende et des hommes de son escorte qui décident de rester avec lui jusqu’au bout. Des dizaines de milliers de Chiliens vont être enfermés dans les stades et autres lieux de détention, torturés de façons les plus atroces et assassinés. Les techniques du putsch, des tortures et assassinats sont celles de l’« École des Amériques » créée par le Pentagone pour entraîner les militaires latino-américains sous son commandement.

Avec la connivence de Washington, le régime de Pinochet, “président” du Chili de 1974 à 1990, poursuit sa chaîne de crimes, en assassinant les opposants à l’intérieur comme à l’étranger et en réprimant dans le sang les manifestations populaires. Cela n’empêche pas Jean Paul II, en visite officielle au Chili le 2 avril 1987, d’apparaître devant la foule qui l’acclame, au balcon du palais de La Moneda, à côté d’Augusto Pinochet, celui qui quatorze ans auparavant avait assassiné à La Moneda le Président Salvador Allende.

Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo Pangea de vendredi 8 septembre 2023 à 19h15 sur la chaine TV italienne Byoblu

https://www.byoblu.com/2023/09/08/c…

Traduit de l’italien par M-A P