Note de do : Il s’était passé exactement la même chose lors du 11 septembre 2001. L’enquête s’était alors arrêté quand on était remonté à des personnes très haut placées liées à la CIA. Puis les documents relatifs à cette enquête ont été détruits.
Délit d’initié : On peut faire plein de fric quand on sait à l’avance que certaines actions vont baisser : en fait, il est possible de vendre tout de suite (au prix actuel, donc) des actions que l’on ne possède pas encore, mais que l’on emprunte ailleurs et que l’on paiera plus tard, à un jour et une heure fixée à l’avance, quel qu’en soit le prix à ce moment là. Bref, on peut vendre tout de suite des actions que l’on achètera plus tard !
Extraits de : http://mai68.org/ag/570.htm
45. Les 6-7 septembre 2001 - Un total de 4,744 options d’achat à la baisse d’actions d’United Airlines, [spéculation sur la baisse des actions] sont achetés par opposition à seulement 396 options d’achat à la hausse (spéculation sur la hausse des actions). Il s’agit là d’une augmentation spectaculaire et anormale des ventes d’options d’achat à la baisse sur United Airlines. Un grand nombre en a été acheté à travers la Deutschebank/ A.B. Brown, une société dirigée jusqu’en 1998 par le directeur actuel de la C.I.A., A.B. "Buzzy" Krongard. [Source : The Herzliyya International Policy Institute for Counterterrorism (ICT), /, le 21 septembre 2001 (Note : l’article sur l’éventuel délit d’initié commis par les terroriste est paru huit jours *aprés* les attentats du 11 spept.) ; "New-York Times" ; "Wall Street Journal" ; San Francisco Chronicle, le 29 septembre 2001]
46. Le 10 septembre 2001 - 4,516 options d’achat à la baisse d’actions d’American Airlines sont achetées par opposition à 748 achetées à la hausse. [Source : Herzliyya Institut - ci-dessus]
47. 6-11 septembre 2001 - Aucune action d’aucune autre compagnie aérienne ne s’echange de la même facon que pour United et American. Les achats d’options à la baisse sur ces deux compagnies sont de 600% au dessus de la normale. A noter que ceci arrive le 10 septembre au moment où Reuters publie l’annonce que « les actions des compagnies aériennes sont sur le point de partir à la hausse. »
48. 6-10 septembre 2001 - Un nombre tout à fait anormal d’options à la baisse sont achetés à Merill Lynch, Morgan Stanley, AXA Re (assurance) qui possède 25 % d’American Airlines et Munich Re. Toutes ces sociétés subiront directement les conséquence des attentats du 11 septembre. [Source : ICT, ci-dessus ; FTW, le 18 octobre 2001, http://www.fromthewilderness.com/fr… 52001.html]
Juste avant l’attaque du Hamas, quelqu’un a vendu à découvert des actions d’entreprises israéliennes
https://www.france-irak-actualite.c…
Publié par Gilles Munier le 7 Décembre 2023, 10:35am
Source : Réseau international / Le Saker Francophone
Version originale : Moon of Alabama 6 décembre 2023
Le quotidien israélien Haaretz a publié un article intitulé :
« Le Hamas a-t-il gagné des milliards en pariant contre les actions israéliennes avant le massacre du 7 octobre ? » :
https://www.haaretz.com/israel-news…
« Des paris géants contre Israël sur les marchés de Tel-Aviv et de Wall Street quelques jours avant l’attaque du Hamas ont rapporté des milliards. Il semble que quelqu’un ait eu connaissance du plan à l’avance ».
Une version archivée est disponible : https://archive.ph/YSiVs
Nous savons que la loi de Batteridge sur les titres est la suivante :
https://en.wikipedia.org/wiki/Betteridge’s_law_of_headlines
Tout titre se terminant par un point d’interrogation peut être répondu par le mot « non ».
Ce n’est donc pas le Hamas qui a profité de positions courtes inhabituelles, mais probablement quelqu’un d’autre.
L’article de Haaretz est basé sur une étude très récente réalisée par deux professeurs de droit de l’Université de New York et de l’Université de Columbia ayant une expérience dans le domaine de la réglementation des marchés.
Un fichier PDF de l’étude, « Trading on Terror », est disponible sur le site de Haaretz :
https://img.haarets.co.il/bs/000001…
Sauvegarde : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/ssrn…
Le résumé de l’étude est le suivant :
« Des études récentes montrent que les traders informés dissimulent de plus en plus les transactions effectuées sur des titres liés à l’économie, tels que les fonds négociés en bourse (ETF). En reliant ce travail à la littérature précédente sur les réactions des marchés financiers aux conflits militaires, nous documentons un pic significatif de ventes à découvert dans le principal ETF de sociétés israéliennes quelques jours avant l’attaque du Hamas du 7 octobre. Les ventes à découvert effectuées ce jour-là ont largement dépassé celles qui ont eu lieu pendant de nombreuses autres périodes de crise, notamment la récession qui a suivi la crise financière, la guerre Israël-Gaza de 2014 et la pandémie de COVID-19.
« De même, nous constatons une augmentation des ventes à découvert avant l’attentat dans des dizaines de sociétés israéliennes cotées à Tel-Aviv. Pour une seule société israélienne, 4,43 millions de nouvelles actions vendues à découvert entre le 14 septembre et le 5 octobre ont généré des profits (ou des pertes évitées) de 3,2 milliards de NIS sur cette vente à découvert supplémentaire. Bien que nous n’observions pas d’augmentation globale des ventes à découvert de sociétés israéliennes sur les bourses américaines, nous constatons une augmentation brutale et inhabituelle, juste avant les attentats, des échanges d’options risquées à court terme sur ces sociétés, qui expirent juste après les attentats.
« Nous constatons des tendances similaires dans l’ETF israélien à des moments où il a été signalé que le Hamas prévoyait d’exécuter une attaque similaire à celle d’octobre. Nos résultats suggèrent que des traders informés des futurs attaques ont profité de ces événements tragiques et, conformément à la littérature antérieure, nous montrons que ce type de transactions se produit en cas de lacunes dans l’application, aux États-Unis et au niveau international, des interdictions légales relatives aux transactions en connaissance de cause. Nous contribuons à la littérature croissante sur les transactions liées aux événements géopolitiques et proposons des suggestions aux décideurs politiques préoccupés par les transactions rentables sur la base d’informations relatives à un futur conflit militaire ».
3,2 milliards de nouveaux shekels israéliens correspondent à plus de 800 millions de dollars. Et, si j’ai bien compris, il ne s’agit là que des bénéfices d’une petite partie de l’ensemble de l’opération.
Je ne suis pas suffisamment qualifié pour juger l’étude, mais les sources et les données citées semblent raisonnables.
EIS est un fonds négocié en bourse qui suit les actions israéliennes à New York. La hausse du volume des ventes à découvert de l’EIS était en effet considérable.
Les options courtes n’étaient valables que pour une période très limitée. Au moins certaines auraient expiré le 13 octobre.
Il semble donc que le lundi 2 octobre, quelqu’un était suffisamment sûr que quelque chose de « grave » allait bientôt arriver à Israël. Cette personne avait suffisamment de connaissances du marché et d’argent pour prendre le risque d’une fausse alerte en échange d’un énorme profit potentiel.
À chacun de deviner qui était cette personne ou ce groupe.