samedi 6 avril 2024, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 avril 2024).
Blabla sympathique, à priori, avec néanmoins l’inconvénient majeur de retarder carrément d’un siècle !
Se contredit lui-même, comme le reste de la « gauche », mais comme c’est la continuation du blabla de la gauche depuis un demi-siècle, ça passe crème auprès du public, qui croit simplement que la gauche a cessé d’être « représentative » des classes populaires alors qu’elle ne fait depuis longtemps que tenter de défendre la petite bourgeoisie bureaucratique en déroute.
Se contredit pour sauvegarder le blabla « anticapitaliste » alors que si la bourgeoisie ne survit plus que par les subventions « étatiques » qui ne sont elles-mêmes qu’une fraction de la dette globale banco-centralisée, c’est bien parce que le capitalisme « classique » basé sur l’accumulation de la plus-value extraite du travail productif est bel et bien mort et enterré, pour l’essentiel, en Occident, même s’il subsiste marginalement dans la période de transition actuelle.
La « délocalisation » est le symptôme évident de la perte de rentabilité du capital en Occident, précisément là où l’outil de production est le plus avancé dans la robotisation et l’automatisation, et donc « paradoxalement », mais en apparence seulement…
Mais comme la modernisation des outils de production gagne inexorablement le reste du monde, il ne reste plus que la « relocalisation » appuyée sur la banco-centralisation systémique, comme solution de survie pour la classe dominante occidentale.
Luniterre
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