Magalotti écrivait dans ses Lettre familières en 1683 : « Il est tout à fait sûr que l’ancienne régularité des saisons est en train de disparaître. Ici, en Italie, les gens ne cessent de dire qu’il n’y a plus de saisons intermédiaires. Et dans cet effacement des différences, il n’est pas douteux que le froid gagne du terrain. J’ai entendu dire à mon père que dans sa jeunesse à Rome, le matin de Pâques, tout le monde portait une tenue estivale. Aujourd’hui, que celui qui n’est pas obligé de mettre sa chemise en gage se garde bien de s’alléger du moindre vêtement d’hiver. »
Cité dans les Pensées de Giacomo Léopardi
Editions Allia, 1992, pagge 41