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Macron veut augmenter l’âge de la retraite pour satisfaire l’Europe (vidéo 2’09)

jeudi 5 juillet 2018, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 juillet 2018).

Propagande du pouvoir

Enregistré sur France 2 le 4 juillet 2018 au 20 heures

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

L’Europe est une excuse choisie par les patrons pour faire passer leurs saloperies. L’Europe, c’est l’arme des patrons !

Environ deux mois avant les Présidentielles de 2002, Jospin et Chirac ont signé ensemble à Barcelone un accord européen pour privatiser EDF-GDF et pour augmenter l’âge de la retraite jusqu’à 65 ans.

Comme vous n’avez pratiquement pas réagi lors des divers reculs sociaux imposés récemment par les patrons ; ils en profitent pour aller plus loin, toujours plus loin, et envisagent maintenant d’augmenter l’âge de la retraite en utilisant leur habituelle propagande.

Macron n’est pas le vrai coupable, il n’est que le fondé de pouvoir des patrons.

Petits rappels :

1°) En Juin 1999, un article du Monde diplomatique nous disait : « La capacité de financer tout prélèvement repose donc, en dernier ressort, sur le produit intérieur brut (PIB). Or, selon les projections du Commissariat général du Plan, celui-ci devrait augmenter de 9 600 milliards entre 1998 et 2040, ce qui représente plus de cinq fois l’augmentation de la charge des retraites, estimée à 1 837,6 milliards de francs. »

Référence : https://www.monde-diplomatique.fr/1999/06/PASSET/3054

2°) En gros, il y a certes de moins en moins de jeunes pour financer les retraites des vieux ; et, ça, on nous le dit et le redit sans arrêt ; mais, ce qu’on ne nous dit jamais, c’est que la productivité du travail augmente de plus en plus grâce au progrès scientifico-technique. En 20 ans, la productivité du travail a été multipliée par quatre.

C’est-à-dire qu’un travailleur d’aujourd’hui en vaut quatre d’il y a vingt ans ! Alors, quand on nous raconte qu’avant il y avait quatre travailleurs pour assurer la retraite d’une personne et que maintenant il n’y en a plus qu’une et demi, on se fout totalement de nous.

3°) Contrairement à ce qu’on nous dit, l’espérance de vie n’augmente pas mais diminue. En voici la preuve :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article1450

Conclusion : En fait, il n’y a aucun problème de retraites malgré tout ce que la plupart des gens qui ont droit à la parole à la télé nous serinent sans arrêt. C’est seulement que les patrons ont trouvé un nouveau truc pour nous exploiter encore plus. Ce n’est qu’un mensonge pour justifier une encore plus grande exploitation de l’homme par l’homme.

Par contre, là où il y a un problème, c’est pour trouver du boulot quand on a plus de cinquante ans.

Sous De Gaulle en 1967 la productivité du travail augmentait déjà de 4,5 % par an (vidéo 1’05)

http://mai68.org/spip/spip.php?article8315

De Gaulle le 27 novembre 1967
à la 21e minute de son discours

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

De 1990 à 2000, la productivité du travail a doublé. Et elle a une nouvelle fois doublé de l’an 2000 à l’an 2010. Ce qui signifie qu’un travailleur en 2010 produisait déjà 4 fois plus de richesses qu’en 1990. Je répète : en 2010, un travailleur produisait autant que quatre travailleurs en 1990 !

Partant de là, il est bien clair que l’on nous ment effrontément, quand on ose nous dire que les actifs ne seront bientôt plus assez nombreux pour assumer les pensions de retraite des vieux.

Nous sommes dirigés par des bandits !

Si nous nous dirigions nous-même, puisque de 1990 à 2010 la productivité a quadruplé, salaires et pensions auraient quadruplé en même temps ! mais, comme nous sommes dirigés par des bandits, on nous dit : « vous allez devoir vous serrez la ceinture pour assurer les retraites. » !

Cliquer ici pour l’article, la démonstration et les commentaires

6 Messages de forum

  • Le PIB double tous les 40 ans ( en francs / euros constants ) mais le nombre de retraités ne double pas , ni le montant des retraite …
    Macron veut surtout satisfaire la racaille nationale franchouillarde = banques d’affaires + fonds de pension par capitalisation + MEDEF + CPME + FNSEA !
    NB : La France est un des piliers de l’Europe , elle a participé à la paupérisation massive de la Grèce et à toutes les saloperies de l’UE auxquelles elle aurait pu opposer son véto !!!

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  • Si Macron doit ramèner les délocalisations en France, il y a aura ainsi assez de cotisants au lieu de continuer à aider les multinationales à exploiter la main d’oeuvre bon marché ailleurs

    GRF

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  • Il y a encore bien pire. Le président du Groupe de Bilderberg est un certain De Castries, PDG d’AXA ! qui a, ainsi que d’autres, été très actif dans la promotion et le soutien de la campagne de Macron. Serait-ce alors du "complotisme" que de penser que les 5-600 milliards du "magot" que représente le budget de la Sécurité Sociale ne le désintéresserait pas ? Ne serait-ce pas une bonne solution pour le patronat pour imposer sa maîtrise sur le monde du travail, non ?On ne privatise pas mieux que ce qui n’est qu’etatisé et non géré paritairement (pas d’élection), Macron le sait bien… Affaire à suivre…

    JMD

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  • Il faut faire attention, cependant, de ne pas confondre "gains de productivité du travail" et "productivité du capital"…

    Les deux ont même tendance à diverger carrément >>>baisse tendancielle du taux de profit.

    L’augmentation de la productivité du travail est donc un facteur de crise, en réalité, et également par l’aiguisement de la concurrence entre groupes de capitalistes.

    C’est ce à quoi on assiste, en ce moment, à l’échelle mondiale, et qui amène des politiques locales de plus en plus réac.

    Encore une fois, on comprend bien qu’il n’y a pas d’autre alternative que de préparer la lutte pour une véritable alternative socialiste.

    On ne repart pas tout à fait de zéro, car il reste la mémoire, et, on l’espère, les leçons des luttes, mais on repart de très, très bas, néanmoins…

    Luniterre

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    • En quoi l’augmentation de la productivité du travail est-elle un facteur de crise ?

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      • Question un peu basique, camarade, dont la réponse est dans l’énoncé, même si très résumée…

        « Il faut faire attention, cependant, de ne pas confondre "gains de productivité du travail" et "productivité du capital"…
        Les deux ont même tendance à diverger carrément >>>baisse tendancielle du taux de profit. »

        Autrement dit, gain de productivité du travail veut dire augmentation de la quantité produite pour un même temps de travail ( ex : nb. de bagnoles produite en une journée de7h/ouvrier), mais cela ne signifie pas forcément une augmentation de la valeur par unité produite (Ici, ex, par voiture)

        C’est même, généralement, le contraire (>>>baisse tendancielle du taux de profit)

        Surtout sous l’influence de la concurrence, qui tend à niveler les prix.

        Fondamentalement, il y a, en lien avec les gains de productivité, une variation de la composition organique du capital>>>augmentation de la part du capital constant (machines modernes de plus en plus coûteuses)

        De même, une boite « compétitive » est une boite qui prend des parts de marché aux autres, mais elle n’est pas pour autant plus « rentable » que les autres, du fait de marges réduites.

        L’alternative capitaliste, à terme, c’est le retour au monopole, pour pouvoir remonter les marges sans risques.

        « Sans risques », tant qu’il y a des clients solvables…

        Pour l’instant, l’alternative favorite des capitalistes c’est plutôt le boursicotage à grande échelle…

        Une échelle dont les barreaux sont déjà vermoulus…

        Luniterre

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