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La réunion de l’OTAN prouve que l’Europe est toujours une colonie américaine

jeudi 12 juillet 2018, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 12 juillet 2018).

Lesechos.fr, 12 juillet 2018 : Après avoir vertement critiqué les Européens et particulièrement l’Allemagne, le président Trump a changé de ton et s’est félicité de l’engagement des alliés d’augmenter leurs dépenses de défense.

Note de do : Après que Trump ait engueulé l’Europe, celle-ci s’est inclinée. Normal, elle n’est qu’une colonie américaine. Elle a été voulue par les Amerloques avec le plan Marshall de 1947. C’est d’ailleurs pourquoi De Gaulle n’aimait pas l’Europe. "Le machin", comme il l’appelait.


OTAN : Donald Trump change finalement de ton

https://www.lesechos.fr/monde/enjeu…

Jacques Hubert-rodier

Le 12 juillet 2018 à 15:39

Mis à jour à 16:04

Avant de quitter Bruxelles pour Londres, le président Donald Trump, entouré de son secrétaire d’Etat Mike Pompeo (gauche sur la photo) et de son conseiller à la sécurité nationale John Bolton (droite), a tenu, devant la presse, un discours rassurant à l’égard de l’OTAN après avoir violemment critiqué l’Allemagne. - Pablo Martinez Monsivais/AP/SIPA

Après avoir vertement critiqué les Européens et particulièrement l’Allemagne, le président Trump a changé de ton et s’est félicité de l’engagement des alliés d’augmenter leurs dépenses de défense.

Donald Trump a-t-il brutalement fait volte-face vis-à-vis de l’OTAN ? Après avoir laissé planer un doute sur ses intentions de quitter l’organisation, le président américain a réaffirmé jeudi à Bruxelles le « ferme engagement » des Etats-Unis à l’égard de l’Alliance atlantique.

Il a eu également un message plus mesuré à l’égard des autres membres de l’organisation. « L’OTAN est beaucoup plus forte qu’il y a deux jours », a-t-il dit au cours d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion de crise des 29 alliés de l’organisation sur la question du partage des dépenses militaires. Cette réunion convoquée à la dernière minute a été « fantastique » et s’est caractérisée « par un formidable esprit de collégialité », a-t-il dit.

Et comme s’il voulait s’attribuer une victoire personnelle après avoir mis sous haute tension Européens et Canadien et accusé l’Allemagne d’être sous le « total contrôle » de la Russie, il a affirmé que les engagements des dépenses « sont beaucoup plus élevés ». D’après Donald Trump, il a ainsi obtenu trente-trois milliards de dollars de dépenses militaires supplémentaires.

Celui qui s’est proclamé une nouvelle fois « un génie stable », a même rendu un hommage appuyé à l’Alliance. « Je crois en l’OTAN probablement la plus grande » alliance militaire de l’histoire, a-t-il ajouté.

Trente-trois milliards de dollars

Reste que les 33 milliards de dollars annoncés par Trump étaient déjà décidés dans les plans nationaux soumis par les alliés à l’OTAN, comme l’a noté le président Emmanuel Macron devant la presse. Des plans d’investissement que les alliés s’étaient engagés à présenter en 2014 lors du sommet du pays de Galles pour démontrer leur objectif de porter leurs défenses de défense à 2 % au minimum de leur PIB d’ici à 2024.

Ce changement de tonalité a surpris nombre d’observateurs. Le président américain avait ainsi repris par un tweet, jeudi matin avant d’entrer au siège de l’OTAN pour une réunion du conseil de l’Atlantique nord, ses accusations contre l’Allemagne qui « a commencé à payer » des milliards de dollars à la Russie « pour ses besoins énergétiques provenant d’un gazoduc de Russie. Ce n’est pas acceptable ! ».

Donald Trump avait également exprimé son souhait de voir tous les alliés atteindre le seuil de 2 % de leur PIB pour le porter « en fin de compte à 4 %»

Objectif atteint ?

En tout cas, comme l’a reconnu le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, la pression mise par Donald Trump a eu comme conséquence la confirmation de la volonté des alliés de faire plus pour leur défense. Sans répondre directement au président américain, la chancelière Angela Merkel a, elle-même, reconnu qu’il y avait eu une discussion « fondamentale » sur l’engagement des alliés à faire plus pour leur défense.

« Nous avons eu un sommet très intense », a-t-elle dit à des journalistes. Affaiblie par sa coalition, la chancelière a ajouté que si le président américain avait demandé à ce que les charges soient mieux réparties au sein de l’Otan, l’engagement de tous les membres vis-à-vis de l’Alliance avait été très clair. Est-ce suffisant pour rassurer sur la prochaine sortie de Donald Trump ?

Jacques Hubert-Rodier
Envoyé spécial à Bruxelles.

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