VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > L’État raciste français va supprimer France Ô

L’État raciste français va supprimer France Ô

vendredi 20 juillet 2018, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 juillet 2018).

“La représentation des territoires et des habitants ultramarins doit trouver sa juste place au sein de l’audiovisuel public, non pas à la périphérie - comme c’est le cas aujourd’hui à travers la chaîne France Ô dont l’audience reste encore trop confidentielle, mais par une intégration au sein de la programmation de l’ensemble des autres chaînes de France Télévisions”

Note de do : J’en crois pas un mot, il est évident que les programmes qui étaient diffusés par France Ô vont progressivement disparaitre. Par ailleurs, rien n’interdisait aux autres chaines de France Télévision de diffuser elles aussi des films antiracistes.


Audiovisuel public : 190 millions d’euros d’économies, fin du canal France Ô

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1K924E-OFRTP

19 juillet 2018 / 16:35

Reuters

PARIS (Reuters) - L’audiovisuel public devra réaliser 190 millions d’euros d’économies à l’horizon 2022, a annoncé jeudi le gouvernement, en dévoilant les transformations demandées à ces entreprises dont l’arrêt de la diffusion hertzienne de France Ô.

Sur ces 190 millions d’euros, qui s’entendent par rapport à 2018, France Télévisions devra réaliser 160 millions d’économies et Radio France 20 millions, précisent les services du Premier ministre dans un communiqué.

L’exécutif souhaite dans le même temps le maintien des investissements dans la création, tripler la programmation régionale sur France 3 et 150 millions d’euros d’investissement supplémentaire dans l’offre numérique d’ici 2022.

L’investissement supplémentaire dans le numérique devra se faire par des redéploiements et le triplement de la programmation régionale par “des gains d’efficience et une meilleure mutualisation des moyens avec France bleu”.

Selon le quotidien Les Echos, le montant réel des économies demandées serait proche de 400 millions, en comptant le glissement de certaines charges et l’audiovisuel extérieur pour lequel les économies s’élèveraient à une cinquantaine de millions d’euros.

Le ministère de la Culture n’a pas confirmé ces informations.

La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, évalue pour sa part l’effort global demandé à l’entreprise à 400 millions d’euros en comptant “la baisse de dotation” imposée par l’Etat, “le glissement naturel”, soit la hausse des salaires, et “les investissements supplémentaires de 100 millions d’euros que nous devons faire dans le numérique”.

Cela correspond au total à “15% de nos ressources”, précise-t-elle dans une interview aux Echos à paraître dans l’édition de vendredi. “En tant que dirigeante d’entreprise, je peux vous dire que c’est un effort conséquent. C’est une trajectoire réaliste mais qui sera difficile”.

Elle ajoute ne pas savoir encore s’il y aura des réductions d’effectifs. “Entre 2012 et 2018, nous avons réduit nos effectifs de 10%, soit 800 personnes, en particulier en ne remplaçant pas un départ en retraite sur deux”, dit-elle. “On sait qu’il y a encore des efforts à faire. Ce sera évidemment discuté avec les salariés.”

Le gouvernement liste des “orientations”, fixées à partir des conclusions d’une mission de concertation, parmi lesquelles figure l’arrêt de la diffusion hertzienne de la chaîne des Outre-mer France Ô “au plus tard en 2020”.

“La représentation des territoires et des habitants ultramarins doit trouver sa juste place au sein de l’audiovisuel public, non pas à la périphérie - comme c’est le cas aujourd’hui à travers la chaîne France Ô dont l’audience reste encore trop confidentielle, mais par une intégration au sein de la programmation de l’ensemble des autres chaînes de France Télévisions”, lit-on dans le communiqué.

Le gouvernement souhaite en outre que les programmes pour la jeunesse soient étoffés avec une offre d’animation sans publicité “dans un environnement numérique sécurisé”, une offre pour les adolescents et les jeunes adultes ainsi que le lancement l’an prochain d’une plateforme éducative commune.

Le canal hertzien de France 4 sera libéré au plus tard en 2020, précise également le communiqué.

Jean-Baptiste Vey et Gwénaëlle Barzic, avec Caroline Pailliez, édité par Pascale Denis

Répondre à cet article

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0