Le début du premier post résume assez bien une partie essentielle du problème…. :
"D’abord, comme les anthropologues comme les ethnologues le font remarquer avec une extrême justesse, notre rapport avec la nature conditionne tous les autres rapports humains. Ce qui implique que notre rapport à la nature est la base de l’ontologie de toutes les sociétés humaines. L’ontologie n’est pas qu’une théorie, qu’une façon de voir le monde, c’est aussi la mise en pratique de ce rapport avec la nature dans notre mode de vie.
Savoir cela permet de comprendre que les marxistes ont aussi tords que les capitalistes quand ils ont la prétention de croire que leurs théories économiques peuvent permettre de respecter la nature. L’économie n’est qu’un outil au service d’une cause, le progrès. Or c’est le progrès qui nique la planète, pas l’économie."
L’erreur fondamentale de l’approche "écologique" vue par M. Dominique et ses semblables, c’est de croire que l’espèce humaine puisse vivre en équilibre avec la nature sans la modifier profondément. Toutes les espèces végétales et animales, dont les humains ( hominidés), qui font partie de la nature, sont intégrées de manière globale dans une dynamique évolutive dialectique.
Cela implique que le milieu exerce une pression sélective sur toutes les espèces végétales et animales, pression qui est le facteur premier de l’évolution.
En retour dialectique, l’évolution de chaque espèce modifie un tant soit peu le milieu, et souvent même, considérablement. C’est la base même de la formation des espèces les plus évoluées, dont les hominidés, par rapport aux plus simples et aux plus primitives.
Cela n’est possible que parce que l’évolution du milieu lui-même, sous l’influence de l’évolution du vivant, modifie la nature de la pression sélective sur le vivant lui-même.
C’est l’évolution de la pression sélective elle-même qui a poussé vers l’hominisation, des australopithèques à l’homo sapiens, par le biais de l’industrie lithique, des outils et des premières armes de chasse.
L’apparition de Néandertal, et évidemment, encore plus, d’Homo Sapiens, est postérieure à l’apparition des premières armes de chasse (lances de pierres taillées>>>-500 000 ans).
Il n’existe donc pas de race humaine ni de groupe humain qui ne soient ni prédateurs ni "industriels" par nature, c’est à dire au moins fabricants d’armes de chasse, qui sont aussi, potentiellement, des armes de guerre.
En réalité, c’est donc à cela que mène l’évolution du vivant basée sur l’ADN, que cela nous plaise ou non. Par conséquent, vouloir opposer l’évolution du vivant basée sur l’ADN et l’évolution de l’humanité, qui en est l’un des aboutissements incontournables, c’est une absurdité totale.
En l’état actuel de l’évolution, il est fort possible que l’ensemble du processus soit arrivé à une impasse, et donc, à son terme, vu d’une autre manière.
Un autre cycle d’évolution commencera peut être avec la robotisation totale de l’industrie, un cycle qui n’aura peut être plus rien d’humain, effectivement.
Ce n’est que par l’évolution de la conscience humaine que l’on pourrait trouver un équilibre, certainement précaire, entre humanité et ressources naturelles.
Mais cette évolution est manifestement très lente…
En tous cas, se complaire dans des niaiseries "écologiques" telles qu’exposées dans les post de M. Dominique n’y contribue que modérément, et surtout essentiellement par les débats que cela suscite en retour !
Luniterre
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