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L’équilibre naturel du réchauffement climatique

dimanche 28 juillet 2019, par do (Date de rédaction antérieure : 17 septembre 2018).

Éruption volcanique du Pinatubo en juin 1991

Quand la Terre se réchauffe, il n’y a pas que l’atmosphère, l’extérieur de la planète, qui se réchauffe ; il y a aussi l’intérieur, le magma. Et ce que l’on voit à l’extérieur, les mouvements de l’air, les ouragans, qui deviennent plus nombreux et plus violents ; on le voit aussi à l’intérieur, les mouvements du magma, les tremblements de terre, les volcans deviennent plus nombreux à se faire sentir, et plus violemment.

Bien sûr, comme le réchauffement climatique actuel vient de l’extérieur de la planète, que le magma est à l’intérieur, et que ses mouvements sont plus lents à mettre en branle que ceux de l’atmosphère, le déclenchement des tremblements de terre et des éruptions volcaniques dues au réchauffement climatique arrive avec retard.

Quand le Pinatubo est entré en éruption en juin 1991, il a envoyé dans l’atmosphère une quantité énorme de cendres et de dioxyde de soufre qui a obscurci le ciel, provoquant un refroidissement général de 0,6 °C de moyenne pendant deux à trois ans.

Quand la terre se réchauffe, les volcans entrent en éruption plus souvent et plus violemment, provoquant un refroidissement. Il y a ainsi comme qui dirait un équilibre naturel du réchauffement climatique et, à moyen terme, la température restera à peu près la même pendant longtemps, oscillant tantôt un peu plus chaud, tantôt un peu plus froid.

Bien sûr, quand je parle d’équilibre naturel, c’est seulement une façon de parler, puisqu’il n’y a pas d’Équilibre naturel, la Nature elle-même n’existant pas. Il n’y a pas de Dieu, pas de Dieu-Nature, pas de Terre-mère…

OBSCURCISSEMENT PLANÉTAIRE (vidéo Arte 49 mn)

http://mai68.org/spip/spip.php?article1163

Cliquer ci-dessus pour voir la vidéo

« Dans l’ombre du ciel », vidéo de Duncan Copp (2005 - 49 mn) En quarante ans, le rayonnement solaire a diminué de 10 à 30% sur la planète…

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

11 Messages de forum

  • L’équilibre naturel du réchauffement climatique 17 septembre 2018 17:52, par Marc Arakiouzo

    Je crois que le phénomène principal pour expliquer les séismes c’est la tectonique des plaques . Le RC n’agit que sur la croûte terrestre ce qui peut amplifier les effets des tremblements de terre . Les volcans s’expliquent presque à 100 % par les points chauds et explosent selon leur propre rythme ( exemple du Yellowstone qui exposa il y a 2,1 millions d’années , puis 1,3 , puis 640 000 et par conséquent re-explosera bientôt , ce qui est beaucoup plus inquiétant qu’un pet du Laki ! ) .
    Sinon la nature existe , elle obéit passivement aux lois de la physique d’abord , puis à celles de la chimie et de la biologie ensuite , nous sommes donc principalement en conflit avec la nature qui est beaucoup plus forte que nous et nous détruira inéluctablement , nous et tout ce que nous aimons …
    Ce n’est pas une excuse pour se comporter comme des porcs capitalistes cupides et irresponsables , bien sûr !

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  • L’équilibre naturel du réchauffement climatique 17 septembre 2018 18:41, par John Destruction&Carburetor

    Bien sûr, quand je parle d’équilibre naturel, c’est seulement une façon de parler, puisqu’il n’y a pas d’équilibre naturel, la nature elle-même n’existant pas. Il n’y a pas de Dieu, pas de Dieu-Nature, pas de Terre-mère…

    l’équilibre n’existe pas
    la nature n’existe pas
    donc les chasseurs français n’existent pas

    comme le disait Albert du Frankenstein
    E=MCO2+ ou - https://www.youtube.com/watch?v=QIQ…

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  • L’équilibre naturel du réchauffement climatique 18 septembre 2018 23:37, par Dominique

    D’abord, comme les anthropologues comme les ethnologues le font remarquer avec une extrême justesse, notre rapport avec la nature conditionne tous les autres rapports humains. Ce qui implique que notre rapport à la nature est la base de l’ontologie de toutes les sociétés humaines. L’ontologie n’est pas qu’une théorie, qu’une façon de voir le monde, c’est aussi la mise en pratique de ce rapport avec la nature dans notre mode de vie.

    Savoir cela permet de comprendre que les marxistes ont aussi tords que les capitalistes quand ils ont la prétention de croire que leurs théories économiques peuvent permettre de respecter la nature. L’économie n’est qu’un outil au service d’une cause, le progrès. Or c’est le progrès qui nique la planète, pas l’économie.

    Après parler du réchauffement climatique revient à parler de la voiture qui est arrêtée devant nous et à faire abstraction de toutes les autres voitures arrêtées devant elle au feu rouge et à faire abstraction du feu rouge. C’est l’arbre qui cache la forêt. Le réchauffement climatique est causé principalement par deux polluants, le carbone et le méthane. Ne regarder que ces 2 polluants et oublier tout cela revient à regarder la voiture qui est arrêtée devant nous tout en faisant abstraction des autres et du feu rouge. De plus, même en tenant compte de l’ensemble de la pollution causée par notre mode de vie, ce n’est pas la cause principale de la destruction du vivant par notre mode de vie. Celle-ci (la cause principale) est l’activité humaine en tant que telle, ses innombrables routes, usines, maisons, constructions de toutes sortes et de toutes natures.

    Notre rapport avec la Nature est très bien décrit en page 2 de la bible quand leur dieu - commun à 3 religions dont les fidèles ne cessent de s’entre-tuer - donne à l’homme son ordre de mission : "Tu domineras la terre et toutes ses créatures". Depuis, ce concept de civilisation - car il s’agit bien de cela !, a été étendu à l’ensemble de la planète avec les colonisations avant d’être industrialisé. Le résultat est devant nos yeux mais médias et politiciens préfèrent ignorer que la sixième extinction de masse est en fait la solution finale d’Hitler appliquée au vivant, et quand ils ne peuvent pas faire autrement que d’en parler, c’est pour entretenir un optimisme béât : Le mode de vie qui nique le vivant n’est pas négociable et la science va nous apporter des solutions et sauver, non pas la planète mais notre mode de vie.

    Ce qu’ils ne disent jamais est que notre mode de vie signifie le retour de la planète au stade minéral. Partout où il s’étend, ce n’est que béton, bitume et destruction du vivant à perte de vue. Quand aux nouvelles technologies, elles n’intéressent personne si elles ne sont pas industrielles, ce qui implique que ce ne sont que de nouvelles métastases de la civilisation industrielle de consommation de masse qui viennent se rajouter aux anciennes. La vérité, insupportable pour nos élites et pour tous les zombies qui constituent la majorité de la population est qu’il n’y a pas de solution dans le cadre de notre mode de vie, dans le cadre de notre civilisation. Comme l’Histoire ne revient pas en arrière, cela signifie aussi que notre civilisation sera la dernière. Elle sera la dernière car les dégâts occasionnés au vivant sont irréversibles. Les 3 mamelles de notre civilisation sont - gauche et droite sont bien d’accord là-dessus : progrès, travail obligatoire et monnaie. Le travail obligatoire et la monnaie sont les moyens de construire ce progrès qui nique la planète. Quand aux véritable évangile des temps modernes, c’est la publicité et son message unique : consommons plus. On n’a pas trouvé mieux pour être sur de ne pas la louper et de la niquer jusqu’au trognon. Et ça marche, entre les bobos occidentaux qui achètent du bio qui vient de l’autre bout de la planète parce que c’est tendance et le reste de la planète qui rêve de faire comme nous, nous contribuons toutes et tous, à des degrés divers, à la solution finale qu’implique notre mode de vie : la destruction du vivant basé sur l’ADN. Certains vont même jusqu’à dire que grâce au progrès de l’intelligence artificielle qu’après nous, ce sera le règne robotique où même les cyborgs, ces créatures mi-humaine mi-robot seront éliminées. S’ils ont raison et que le règne robotique s’avère viable et aussi con que nous, la planète entière sera transformée en un gigantesque robot. Autrement ce ne sera plus qu’en tas de cailloux.

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    • L’équilibre naturel du réchauffement climatique 19 septembre 2018 00:03, par Marc Arakiouzo

      Eh ! Oh ! Dominique ? Est ce que tu peux imaginer 100 usines EcoloBlue et 800 " torre atmosferica " autour de la mer d’Aral , crachant assez d’eau puisée dans l’air pour la faire revivre lentement mais sûrement ? Non ! Non tu ne peux pas imaginer ça …

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      • L’équilibre naturel du réchauffement climatique 19 septembre 2018 00:42, par do

        Salut

        La torre atmosferica est expliquée ici avec une vidéo :

        http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

        Mais l’eau est-elle inépuisable sous prétexte qu’elle est tirée de l’air ? Je veux dire : si on met trop de torre atmosferica les unes à côté des autres, ne perdent-elles pas en efficacité ?

        Il n’y a pas de magie !

        Et en plus, l’air va perdre son humidité, ce qui n’est certainement pas sans conséquence.

        Oui les torre atmosferica, c’est très intéressant ! mais, ne vaut-il pas mieux les utiliser avec parcimonie, en faisant attention à ce qu’on fait ; plutôt que d’en mettre partout en espérant un phénomène magique sans aucune conséquence néfaste ?

        Bien à toi,
        do
        http://mai68.org

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        • L’équilibre naturel du réchauffement climatique 19 septembre 2018 03:15, par Marc Arakiouzo

          Ce que tu réponds est évident et c’est un problème d’ingénieur à résoudre . Est ce qu’il faut , pour remplir Aral , mettre des T.A tout au long des fleuves affluents ou à proximité des rives , ou sur un grand aqueduc a bras multiples ? Faut il utiliser 50 % de l’eau produite pour une afforestation massive et modifier ce climat hyper sec ( 24 jours de pluie par an ) ? …etc. En fait avec les écolos actuels qui se gargarisent avec le slogan " il n’y a pas de solutions techniques et industrielles " nous ne sommes pas en mesure d’exiger des solutions , il est donc inutile de les étudier sérieusement .
          Pour se relaxer on peut par contre regarder des clips sur " South - North water transfert " et puis traverser la rue pour trouver du travail en France ! ( éplucheur de bananes c’est plus fastoche qu’éplucheur de patates ) …

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    • L’équilibre naturel du réchauffement climatique 19 septembre 2018 01:50, par Jean Cendent

      Bonjour, Dominique
      …nous contribuons toutes et tous, à des degrés divers, à la solution finale qu’implique notre mode de vie…

      ( remarque qui n’est pas fausse vu qu’effectivement vous ne sommes pas de pur esprit "dématérialisé" flottant dans l’air mais une espèce animal bien physique constitué d’ADN, de chair, d’os, etc.)

      Si changer notre mode vie est impossible parce que nous y contribuons toutes et tous, à des degrés divers, à la solution finale.

      Alors il faut faire quoi, s’il n’y a aucune solution ?

      Distribution gratos de 6.35 ?
      https://www.youtube.com/watch?v=S7T…

      Question :
      Pourquoi, chantez et jouez vous de la guitare dans les rues de la ville ou vous habitez ?

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      • L’équilibre naturel du réchauffement climatique 31 juillet 2019 02:38, par Dominique

        Le complexe capitaliste-industriel récupère et travestit toute contestation qui suit ses règles pour in fine la travestir en biens de consommations industriels dont la fabrication nique la planète. Le meilleur exemple actuel est le véganisme. Les végans luttent contre toutes les formes d’exploitation et particulièrement contre l’exploitation animale car pour eux, interdire l’exploitation animale reviendrait à rendre impossible les autres formes d’exploitation. On peut être d’accord ou pas avec leur dialectique, il n’en reste pas moins que de lutter contre toutes les formes d’exploitation et contre l’exploitation des animaux est une action louable qui mérite le respect.

        C’est en pratique que cela se gâte car la seule chose concrète qu’on obtenu les véganes a été le développement et la mise en place d’une nouvelle filière d’exploitation industrielle, celle de la malbouffe végane des grandes surfaces, filière dont Israël est le leader mondial.

        Cela montre bien les limites de l’action politique dans notre société : le seul choix qui nous reste est entre résistance et collaboration. Il faudrait le développement d’une véritable culture de résistance avec ses deux composantes : un mouvement de surface qui assure la couverture ainsi que la création d’alternatives locales à l’industrialisation capitaliste mondialisée, et un mouvement sous-terrain chargé de saboter la civilisation industrielle afin de l’arrêter avant qu’elle n’ait terminé d’exterminé le vivant basé sur l’ADN.

        Quand à pourquoi je suis devenu à presque 60 ans musicien de rue, c’est une longue histoire. J’ai commencé à faire de la musique à l’âge de 10 ans, du piano. Puis j’ai arrêté. J’ai recommencé puis me suis mis à jouer de la guitare. En parallèle, j’ai suivi une formation en électronique. J’ai toujours su que l’électronique serait du taf alimentaire et que je ne ferais pas cela toute ma vie. Puis il y a eu 10 ans de vie dans les squats genevois à l’époque où ils étaient connus dans toute l’Europe. J’ai arrêté de faire de la musique, j’ai suivi d’une deuxième formation en électronique. Puis un enfant est arrivé, ma plus grosse connerie car je pense avec du recul que cette société de merde ne le mérite pas. S’il y avait plus de gens qui entraient en résistance, cela pourrait avoir un sens de faire des gosses, mais dans une société de robots dirigés par des psychopathes, je n’en vois pas l’intérêt. Puis chômage et une grosse déprime que j’ai soignée en me remettant à faire de la musique. ça n’a pas plu au chômage. Quand je leur ai dis que je voulais me recycler dans la musique, ils m’ont répondu que je n’avais pas encore l’âge de la retraite. Dès ce moment, je me suis passé de leurs services inamicaux (le mot est faible !). Même son de cloche au RI (revenu d’insertion - le minimum des minimums en Suisse) qui ont ajouté que si je continuais comme ça, ils me plaçaient sous tutelle. Le résultat est que je me passe très bien de leurs services.

        Donc retour dans les squat où je côtoie plein de jeunes. Quand j’ai besoin de tunes, je prend ma guitare et vais jouer. Je ne suis pas riche mais je me suis rarement autant amusé et on ne peux pas me virer. Aussi j’ai plein de temps pour faire ce que j’ai envie de faire. Par exemple je me suis mis à faire du théâtre. C’est avec la musique, une des seules activités où travailler et jouer sont synonymes. J’ai aussi découvert qu’avec la crise toute une société parallèle s’est créée même en Suisse. Je pourrais me mettre à mon compte dans l’électronique. Je l’ai déjà fait et j’ai tout l’outillage pour cela. Mais je ne crois plus en leur société, j’ai tiré la chasse d’eau et je préfère 100 fois plus ma vie actuelle. Et comme disait ma grand-mère : "On ne vit qu’une fois, il faut en profiter."

        Et j’espère bien vivre assez longtemps pour voir au moins le début de l’effondrement de la civilisation industrielle car à la vitesse où elle accumule les problèmes à commencer par l’extermination du vivant qui accélère avec chaque nouvelle technologie, je ne lui donne plus beaucoup de temps, tout au plus quelques décennies. à noter aussi qu’extermination du vivant et réchauffement climatique vont de pair. Ce qui reste de l’Amazonie n’est pas loin du collapse, comme ce qui reste des autres biotopes d’ailleurs. Même en Suisse, de nombreux rapports montrent que la Nature part en couille à cause du mode de vie industriel. Dans quelques dizaines d’années les glaciers des Alpes auront finis de fondre, ce qui implique que les fleuves comme le Rhone et le Rhin ainsi que de nombreuses nappes phréatiques ne seront plus qu’un souvenir. Il y a 1 siècle, il y avait 3’000 espèces de pommes en Suisse, aujourd’hui il n’en reste plus que 2’000. Pour les insectes (la plus grande biomasse animale de la planète) et les oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces animales, c’est encore pire et pas qu’en Suisse.

        Et oui, je met une majuscule à Nature car c’est, pour le meilleur comme pour le pire, notre seule source de vie cette minuscule pelure de la Terre appelée Nature. Un être humain intelligent respecte la Nature et ses créatures. Il cherche à la comprendre plutôt qu’à l’exploiter pour son seul profit à court terme. Avec la globalisation puis l’industrialisation de la course au profit, ce mode de vie suprématiste appelé civilisation qui était déjà un véritable musée des horreurs est devenu insoutenable pour le vivant basé sur l’ADN. Il n’y a donc une seule solution : l’arrêter. Après, nous pouvons subir son effondrement, c’est bien parti pour, ou nous pouvons le provoquer et en profiter pour développer des alternatives basées sur le local. En effet, il n’y a pas d’autre moyen pour développer une société qui soit à la fois démocratique et durable que de la baser sur les ressources locales. Autrement dit, il faudrait des ZADs partout ou quelque chose comme ça.

        Oh au pays de Cocagne
        Oh et dire que tu es au bagne
        Moi au pays de Cocagne
        J’ai pas besoin de ton champagne - Zoufris Maracas

        https://www.youtube.com/watch?v=vl9…

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        • L’équilibre naturel du réchauffement climatique 31 juillet 2019 16:05, par Luniterre

          Le début du premier post résume assez bien une partie essentielle du problème…. :

          "D’abord, comme les anthropologues comme les ethnologues le font remarquer avec une extrême justesse, notre rapport avec la nature conditionne tous les autres rapports humains. Ce qui implique que notre rapport à la nature est la base de l’ontologie de toutes les sociétés humaines. L’ontologie n’est pas qu’une théorie, qu’une façon de voir le monde, c’est aussi la mise en pratique de ce rapport avec la nature dans notre mode de vie.


          Savoir cela permet de comprendre que les marxistes ont aussi tords que les capitalistes quand ils ont la prétention de croire que leurs théories économiques peuvent permettre de respecter la nature. L’économie n’est qu’un outil au service d’une cause, le progrès. Or c’est le progrès qui nique la planète, pas l’économie."

          L’erreur fondamentale de l’approche "écologique" vue par M. Dominique et ses semblables, c’est de croire que l’espèce humaine puisse vivre en équilibre avec la nature sans la modifier profondément. Toutes les espèces végétales et animales, dont les humains ( hominidés), qui font partie de la nature, sont intégrées de manière globale dans une dynamique évolutive dialectique.

          Cela implique que le milieu exerce une pression sélective sur toutes les espèces végétales et animales, pression qui est le facteur premier de l’évolution.

          En retour dialectique, l’évolution de chaque espèce modifie un tant soit peu le milieu, et souvent même, considérablement. C’est la base même de la formation des espèces les plus évoluées, dont les hominidés, par rapport aux plus simples et aux plus primitives.

          Cela n’est possible que parce que l’évolution du milieu lui-même, sous l’influence de l’évolution du vivant, modifie la nature de la pression sélective sur le vivant lui-même.

          C’est l’évolution de la pression sélective elle-même qui a poussé vers l’hominisation, des australopithèques à l’homo sapiens, par le biais de l’industrie lithique, des outils et des premières armes de chasse.

          L’apparition de Néandertal, et évidemment, encore plus, d’Homo Sapiens, est postérieure à l’apparition des premières armes de chasse (lances de pierres taillées>>>-500 000 ans).

          Il n’existe donc pas de race humaine ni de groupe humain qui ne soient ni prédateurs ni "industriels" par nature, c’est à dire au moins fabricants d’armes de chasse, qui sont aussi, potentiellement, des armes de guerre.

          En réalité, c’est donc à cela que mène l’évolution du vivant basée sur l’ADN, que cela nous plaise ou non. Par conséquent, vouloir opposer l’évolution du vivant basée sur l’ADN et l’évolution de l’humanité, qui en est l’un des aboutissements incontournables, c’est une absurdité totale.

          En l’état actuel de l’évolution, il est fort possible que l’ensemble du processus soit arrivé à une impasse, et donc, à son terme, vu d’une autre manière.

          Un autre cycle d’évolution commencera peut être avec la robotisation totale de l’industrie, un cycle qui n’aura peut être plus rien d’humain, effectivement.

          Ce n’est que par l’évolution de la conscience humaine que l’on pourrait trouver un équilibre, certainement précaire, entre humanité et ressources naturelles.

          Mais cette évolution est manifestement très lente…

          En tous cas, se complaire dans des niaiseries "écologiques" telles qu’exposées dans les post de M. Dominique n’y contribue que modérément, et surtout essentiellement par les débats que cela suscite en retour !

          Luniterre

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