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Débat dans le camp prolétarien : Qu’est-ce que le parti ?

dimanche 21 octobre 2018, par Robert Bibeau (Date de rédaction antérieure : 21 octobre 2018).

Notes de do :

Je ne crois pas aux partis et encore moins au Parti !

Et, désolé, mais Les amis de Durruti n’étaient pas une avant-garde, mais des anarchistes incontrôlés, los incontrolados, qui refusaient la militarisation des milices anarchistes imposée justement par Le Parti (qui voulait les contrôler) !

À bas ceux qui se prennent pour l’avant-garde, et à bas leurs complexes de supériorité !

Et, à propos de la révolution espagnole, je ne sais pas ce que l’auteur appelle "La classe", mais s’il s’agit de la classe ouvrière, qu’il sache bien qu’en Espagne, à cette époque, il y avait surtout des paysans, dont énormément d’anarchistes, par exemple en Aragon et en Andalousie. Ce qui montre bien, d’ailleurs, que Marx s’est trompé quand il disait que les paysans étaient par nature contre-révolutionnaires.


Débat dans le camp prolétarien : Qu’est-ce que le parti ?

http://www.les7duquebec.com/7-au-fr…

17 octobre 2018

Robert Bibeau

Le webmagazine Les7duquebec.com publie cet article de Nuevo Curso – traduit de l’espagnole par le Groupe International de la Gauche Communiste (GIGC) afin d’élargir le débat autour de la question de l’organisation de la révolution prolétarienne. Le premier texte de l’article présente quelques commentaires du GIGC relatifs au texte de Nuevo Curso et le deuxième texte de l’article présente l’exposé de Nuevo Curso sur la question du Parti Communiste qui nous semble correspondre à la doctrine bolchevique telle que présentée dans les « Thèses d’avril » de Lénine (1917). Tout au long de l’article les caractères gras sont de nous. Nous avons souligné en rouge les portions de texte que nous questionnerons dans nos commentaires la semaine prochaine. Robert Bibeau pour Les7duquebec.com.

  • Nous avons pris l’initiative de traduire le texte suivant du groupe Nuevo Curso sur la question du parti de classe pour deux principales raisons. Premièrement, le parti est un sujet central et fondamental pour tous révolutionnaires. Le positionnement politique sur cet aspect est donc un des éléments primordiaux qui séparent les révolutionnaires véritables des anarchisants et des semi-conseillistes. Sur ce point, Nueovo Curso se place résolument dans le camp partidiste. Deuxièmement, le groupe Nuevo Curso s’insère tout aussi résolument dans la dynamique du regroupement des révolutionnaires pour former le parti communiste mondial. Traduire ses positions aidera donc à les répandre et ainsi les faire connaître dans le milieu prolétarien.
  • Nous voulons souligner la qualité et la clarté du texte sur le caractère politique de la lutte de classe, c’est-à-dire que le prolétariat tend à s’organiser dans sa lutte contre la bourgeoisie et son État en parti politique autonome. D’ailleurs le texte reprend la définition simple et efficace du parti par la gauche italienne : celui-ci est un fait de conscience et d’effort vers un but. Cet effort passe par l’intervention active des groupes et du parti communistes afin de jouer le rôle de direction politique, c’est-à-dire de leadership politique, que le parti exerce en tant qu’avant-garde vis-à-vis du reste de sa classe.
  • Nous apprécions aussi la formule du « parti en devenir » par son caractère dynamique et sa vision dialectique. En effet, le regroupement des révolutionnaires en parti est une lutte et un souci constant pour les révolutionnaires. Même en période de pleine contre-révolution quand le parti n’existe plus formellement, les militants ayant su résister doivent dès lors jeter les bases du parti de demain. De même, l’ensemble des groupes actuels de la gauche communiste forment le « parti en devenir ». Loin de nous l’idée de penser que le parti de classe naîtra de leur addition démocratique. Mais il sera certainement le résultat de la confrontation de leurs positons politiques, où le bon grain communiste se ressemblera « naturellement » » et sera en mesure de se séparer de l’ivraie opportuniste et sectaire. (Révolution ou Guerre no 10 – GIGC)

Qu’est-ce que le parti ? (Nuevo Curso)

Dans le Manifeste communiste (1848), il y a deux passages qui surprennent presque toujours le lecteur d’aujourd’hui. Le premier, quand relatant comment les luttes pour les salaires dans chaque entreprise se transforment en luttes de classe et que surgissent des revendications comme la réduction de la journée de travail, le prolétariat se constitue pour la première fois comme sujet politique, comme une classe politiquement indépendante.

Cette organisation du prolétariat « en classe, et donc en parti politique », ne cesse d’être compromise par la concurrence entre les ouvriers eux-mêmes. Mais elle resurgit, et toujours plus forte, plus ferme, plus puissante. Le second, dans le deuxième chapitre, Prolétaires et communistes, commence par affirmer que « les communistes ne forment pas un parti distinct opposé aux autres partis ouvriers ».

Les deux usages du terme forme une paire dialectique, contradictoire et à la fois complémentaire, chacun en lien direct avec la conception de ce qu’est la classe et chacun à des années lumières de l’image statique que la sociologie nous donne des classes sociales et des partis politiques. Comme le souligne Bordiga dans Parti et classe (1921) :

« Le concept de classe ne doit donc pas nous suggérer une image statique, mais une image dynamique. Quand nous découvrons une tendance sociale, un mouvement dirigé vers un but donné, alors nous pouvons reconnaître l’existence d’une classe au vrai sens du terme. Mais alors existe, d’une façon substantielle sinon encore formelle, le parti de classe. Un parti vit quand vivent une doctrine et une méthode d’action. Un parti est une école de pensée politique et en même temps une organisation de combat. Le premier trait est un fait de conscience, le second est un fait de volonté, plus précisément d’effort vers un but. En l’absence de ces deux caractères nous ne possédons pas encore la définition d’une classe. Le froid enregistreur de données peut bien, répétons-le, constater des affinités dans les conditions de vie de groupes plus ou moins vastes, mais aucune trace ne se grave dans le devenir historique. » [1]

Bordiga reprend les deux formulations du Manifeste en faisant la distinction entre le parti comme moment de la conscience et de la classe et le parti comme organisation formelle. D’un côté, nous avons la classe qui, dans la mesure où elle prend conscience de ses intérêts propres et les fixe sous son propre programme dans l’espace politique, se convertit en un sujet politique indépendant « et donc en parti politique ». La classe se convertit en un parti, en une partie autonome de la société capitaliste. De l’autre, nous avons ’les partis’, petites sécrétions de la classe, ferments du développement de sa conscience, cristallisations de cette volonté de l’étendre et de l’approfondir. Les travailleurs se constituent « en classe, et donc en parti politique » quand leurs propres luttes indépendantes de toute fraction de la bourgeoisie les convertissent en sujet politique propre.

Le parti de classe

Grâce aux leçons de la Commune de Paris, de la Révolution russe et même de Mai 1937 en Espagne ou dans les grèves révolutionnaires de 1942 en Italie, nous savons que c’est dans ces moments que les organisations formelles, les ’partis ouvriers’ qui regroupent les militants, sont poussés par le mouvement lui-même de la classe à coïncider et à fusionner pour être utiles… ou bien ils explosent et meurent. Le petit parti bolchevique n’a pas seulement cru mais aussi il a absorbé d’autres groupes militants comme l’important ’groupe inter-district’ du POSDR dans lequel Trotsky militait, et même des militants individuels qui se proclamaient jusqu’alors comme anarchistes ou populistes, pour, à partir de la décantation que les « Thèses d’avril » de Lénine imposèrent, se transformer en Parti communiste de Russie qui est le point clé du processus révolutionnaire russe. Et ce qui est plus important, à partir d’avril, le parti en formation mois après mois regroupe des secteurs chaque fois plus grands de la classe jusqu’à intégrer en octobre une partie significative des travailleurs les plus conscients et impliqués dans le mouvement révolutionnaire.

C’est alors qu’on peut parler en propre de « parti de classe » : une organisation formelle qui regroupe des secteurs numériquement significatifs de travailleurs qui forment son avant-garde et qui le fait en outre sur la base du programme qui rend possible le développement de cette constitution du prolétariat en classe, en sujet politique, en parti antagoniste et acteur de la transformation révolutionnaire de la société capitaliste. Comme Marx l’avait annoncé dans L’idéologie allemande (1845), cette élévation de la classe en parti et l’apparition conséquente d’un parti formel de la révolution prolétarienne ne pouvait avoir lieu qu’au cours de la révolution elle-même, au travers de la lutte classe contre classe, car ce n’est qu’alors que les attaches qui enserrent le développement de la conscience peuvent se détendre suffisamment pour les rendre possibles :

« Une transformation massive des hommes s’avère nécessaire pour la création en masse de cette conscience communiste, comme aussi pour mener la chose elle-même à bien ; or, une telle transformation ne peut s’opérer que par un mouvement pratique, par une révolution ; cette révolution n’est donc pas seulement rendue nécessaire parce qu’elle est le seul moyen de renverser la classe dominante, elle l’est également parce que seule une révolution permettra à la classe qui renverse l’autre de balayer toute la pourriture du vieux système qui lui colle après et de devenir apte à fonder la société sur des bases nouvelles » (K. Marx, L’idéologie allemande [2]).

Le fameux « parti de classe » ne peut exister que dans les époques révolutionnaires quand une partie significative des travailleurs fait sienne le programme historique de classe comme seule forme pour que sa lutte continue de se développer.

D’un autre côté, il est clair que le programme de classe n’est pas une occurrence ou une vision salvatrice née au feu de la bataille, mais le résultat d’un long et constant travail de critique en continuité avec les premiers groupes communistes ouvriers qui commence avec les communistes icariens de Cabet et la Ligue des Justes de Weitling et qui prend corps solidement avec la transformation de cette dernière en Ligue de Communistes avec Marx et Engels. Mais qui bien sûr ne s’arrête pas là. Dans le cas russe, il est évident que le parti se forme autour de la fraction bolchevique au sein du parti social-démocrate. Sans tout un travail tant théorique d’élaboration du passé que d’intervention durant des années, sans une forme organisée alors nouvelle et utile pour les nouvelles conditions apparues avec la guerre, il aurait été impensable d’arriver ne serait-ce qu’aux « Thèses d’avril ». Dans le sens contraire, la faiblesse des avant-gardes dans la courte révolution espagnole de 1936-1937 (bolcheviques-léninistes, « amis de Durruti » et militants individuels du POUM et de la CNT) n’exprimait pas seulement directement la faiblesse de la classe au moment de vérité, mais aussi l’incapacité des fractions communistes opposées à la contre-révolution régnante à fournir des réponses utiles aux nécessités de la classe dans la décennie antérieure.

C’est-à-dire que, dans les périodes où la classe n’a pas réussi à émerger comme sujet politique, la capacité des révolutionnaires pour constituer des ferments organisationnels et politiques solides est indispensable pour qu’au moment révolutionnaire la classe puisse développer sa conscience et matérialiser un cours politique propre. Le « parti de classe » des moments révolutionnaires ne tire pas son programme du néant mais d’un long travail théorique et d’intervention des groupes de révolutionnaires dans les périodes de faiblesse, de défaite et de recul.

Le parti comme organisation politique formelle dans la classe

Bien sûr, tout ce qui s’appelle « communiste » ou « ouvrier » ou prétend l’être n’est pas une organisation politique de classe même si elle a beaucoup d’ouvriers parmi ses membres. Il y a des frontières qui sont fondamentales en dehors desquelles il ne peut y avoir une réflexion de classe, indépendante de la bourgeoisie, même si ceux qui les animent sont bien intentionnés. Ces frontières sont en réalité très basiques : ne pas avoir appelé les travailleurs à se massacrer d’un côté ou de l’autre sous les drapeaux nationaux de chaque bourgeoisie en défense du capital national, pour son « indépendance » impossible ou toute autre cause imaginable. En 1975, voilà comment G. Munis soulignait les critères politiques pour définir une organisation de classe :

  • « Ils sont tous englobés dans l’internationalisme. Son abandon en 1914 par la Seconde internationale au bénéfice de la défense patriotique (capitaliste, il ne peut en être autrement) fut un grand effondrement pour le prolétariat. Remis de nouveau en marche par la révolution russe, il est à l’origine de la première vague révolutionnaire mondiale qui fut contenue pays par pays jusqu’à être vaincue en Espagne. La cause directe de cette élimination du prolétariat comme classe en lutte fut la trahison de l’internationalisme par la 3e Internationale, trahison provenant des intérêts du capitalisme étatique érigé en Russie et hypocritement étiqueté socialiste.
  • L’internationalisme nous donne donc la clé pour comprendre tous les problèmes et pour adopter en conclusion les notions théoriques nécessaires à la prochaine offensive du prolétariat. Il permet d’établir les mérites et les erreurs de la révolution russe, de comprendre sa marche en arrière jusqu’à la contre-révolution stalinienne , le rôle réactionnaire mondial de celle-ci au travers de ses partis, la défaite de la révolution espagnole, la victoire de Franco et sa durée au pouvoir, la guerre de 1939-45, les résistances national-impérialistes et toutes les guerres ou mouvements nationaux postérieurs de même nature, la conversion de ce que furent des partis communistes en partis anti-communistes, la croissance industrielle dégénérative tant en Occident qu’en Russie, Chine et dans les pays arriérés, le long marasme du prolétariat depuis la guerre jusqu’à aujourd’hui et l’importance réactionnaire croissante des syndicats ; il permet de comprendre les similitudes des nombreux groupes plus dans la posture que pleinement révolutionnaire » (G. Munis, traduit par nous du GIGC directement du blog de Nuevo Curso).

La frontière fondamentale qui distingue les groupes politiques de classe est l’internationalisme, le refus de subordonner le mouvement de classe à une quelconque faction ou intérêts du capital dans aucune circonstance, particulièrement la guerre.

Le parti en devenir

Il y a toute une série de groupes qui, ayant tiré les leçons de la contre-révolution, de l’évolution du capitalisme dans sa décadence et de toutes les avancées et défaites du mouvement, se définissent selon les principes de l’internationalisme. Dans leur majorité, ils forment ce que nous appelons l’avant-garde historique : ils sont le résultat de l’évolution des gauches des Seconde et Troisième internationales. Il y aussi d’autres groupes internationalistes ’nouveaux’ qui essaient de tirer leurs propres leçons des expériences passées de la classe. Les unes et les autres ont des positions différentes sur des questions, des traditions, des modèles tactiques et des formes organisationnelles distinctes, mais toujours dans le cadre d’un acquis commun. En général, leur succès dépendra de leur capacité à se réapproprier et rendre utile le programme de classe, toutes ces leçons du passé qui émergent de l’histoire même du mouvement ouvrier, pour les ’avant-gardes contingentes’. Nous appelons ’avant-gardes contingentes’ toute cette couche de travailleurs qui remettent en question les mensonges et les pièges bombardés continuellement par la droite et la gauche à travers les médias et les appareils de l’État dans le monde et dont la réponse, si elle se développe de manière cohérente, ne peut que les mener au programme communiste.

Ensemble, avant-gardes historiques, groupes ouvriers qui se réapproprient le programme et avant-gardes contingentes qui cherchent des réponses, forment le mouvement réel « vers » le parti. En toute modestie, elles sont le parti du prolétariat d’aujourd’hui, le « parti en devenir », le parti qui n’a jamais cessé d’exister et qui est en permanent processus de formation. Dans son ensemble et dans la mesure où il s’appuie sur le programme communiste, il est le ’parti historique’. Le ’parti de classe’ ou « parti révolutionnaire » dans son forme actuelle embryonnaire, bien que composé de divers ’partis’ en tant qu’organisations formelles et contingentes.

Comme tout mouvement vivant et contradictoire, toutes ses tactiques ne fonctionneront pas, ni toutes ses formes organisationnelles actuelles ne répondront aux nécessités historiques qui se poseront dans les années à venir et bien sûr toutes leurs positions d’aujourd’hui, certaines contradictoires entre les groupes, ne se maintiendront pas. Chacun de ces groupes est et continuera à être confronté de manière croissante à la réalité et aux nécessités des luttes de classe si le mouvement de classe prend son élan. Dans celles-ci, ils devront se corriger et se forger comme des forces capables d’orienter la classe de manière effective pour dépasser les différents niveaux de résistance et de confrontation. Cela ne se produira pas en discutant de manière académique, en s’obstinant à « croître », ni en entrant dans les querelles propres au gauchisme. Ni le sectarisme, ni l’obsession numérique, moins contradictoires que ce qui paraît, n’apporteront rien qui ne soient des obstacles.

Les groupes internationalistes, historiques ou nouveaux, et les travailleurs qui cherchent des réponses pour avancer, forment aujourd’hui ce ’parti en devenir’ qui vise au futur parti de classe.

Il n’y pas d’autre secret que d’apporter avec des vieilles et des nouvelles formes, des réponses et des chemins au développement de la conscience de la classe dans ses conflits et aspirations. Car au final, le parti, dans toutes ses acceptations, est plus que le programme de classe se découvrant elle-même et matérialisé, incarné, dans la partie la plus consciente des travailleurs. C’est pour cela que le travail de tous ces groupes, aujourd’hui petits et en apparence modestes, est cependant d’une importance immense car ils sont le lien entre la connaissance développée dans le passé et le futur auquel il faut donner sens pour toute l’épopée humaine. Comme le disait Pour un Second Manifeste communiste en 1961 :

« Les conditions objectives de la révolution communiste ne suffisent pas pour garantir sa victoire, et les conditions subjectives ne seront engendrées nécessairement par les premières. Les conditions subjectives ne sont pas autre chose que la conscience théorique de l’expérience antérieure et des possibilités maximales offertes par le prolétariat ; c’est la connaissance ardente d’action humaine et prête à changer son existence subjective en existence objective » (traduit pas nos soins du blog de Nuevo Curso, nous n’avons pas trouvé cette citation dans la version française du ’Second Manifeste…’ [3]) Nuevo Curso, 18 mars 2018 (traduit par le GIGC).

Notes

[1] . https://www.marxists.org/francais/b…

[2] . https://www.marxists.org/francais/m…

[3] . https://bataillesocialiste.wordpres…

1 Message

  • Débat dans le camp prolétarien : Qu’est-ce que le parti ? 21 octobre 2018 20:36, par Jean Cendent

    Dans le sens contraire, la faiblesse des avant-gardes dans la courte révolution espagnole de 1936-1937 (bolcheviques-léninistes, « amis de Durruti » et militants individuels du POUM et de la CNT) n’exprimait pas seulement directement la faiblesse de la classe au moment de vérité, mais aussi l’incapacité des fractions communistes opposées à la contre-révolution régnante à fournir des réponses utiles aux nécessités de la classe dans la décennie antérieure.

    Ceci est de l’histoire avec un grand H ? Comme hypnose…
    L’univers entiers sait que la CNT en Espagne a débuté le 1er janvier 1936 à 00:01 pour finir le 31 décembre 1937 à 23:59.

    Pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire de la CNT ( en Espagne ) :

    La Confédération nationale du travail (Confederación Nacional del Trabajo) est une organisation anarcho-syndicaliste fondée en 1910 à Barcelone (Catalogne, Espagne).

    Donc contrairement à ce que tente de dire (ou plutôt : décrier, dénigrer) cet "article". La CNT (en Espagne) ne s’est pas faite ou construite du jour au lendemain, bien au contraire.

    Quelques liens utiles :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%…)
    http://www.socialisme-libertaire.fr…
    https://resistance71.wordpress.com/…

    Anarcho-syndicalisme / version courte
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Anarc…

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