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Cesare Battisti arrêté en Bolivie (vidéo)

dimanche 13 janvier 2019, par do (Date de rédaction antérieure : 13 janvier 2019).

Si Evo Morales, soit-disant d’extrême gauche, livre Cesare battisti à l’Italie, ce sera un salaud comme les autres dirigeants.

J’ai entendu l’arrestation de Cesare Battisti aujourd’hui 13 janvier 2019 à France-info vers 14 heures.

Rappelons que Battisti est un écrivain qui n’a jamais tué personne. Mais, dans l’Italie des années 1970, l’État commanditait sans arrêt du terrorisme (années de plomb, stratégie de la tension), et qu’il lui fallait trouver des faux-coupables.

Sous Mitterrand, l’État français avait accueilli comme réfugiés politiques les anciens militants révolutionnaires italiens, dont Cesare Battisti ; mais, comme avec l’Europe, les frontières disparaissent, un Italien réfugié politique en France, cela n’avait plus beaucoup de sens. Aussi, il fut trahi par l’État français et a dû fuir au Brésil, où il fut accueilli par Lula.

Cela montre que tant qu’on n’a pas fait la révolution, il ne faut pas que les frontières disparaissent sinon où iront les réfugiés politiques ?

Rappelons aussi que la soeur de Carla Bruni-Sarkozy, Valeria Bruni-Tedeschi, s’était déplacée spécialement en Amérique Latine, en 2008, pour empêcher que Battisti soit expulsé vers l’Italie !


L’ex-militant italien Cesare Battisti arrêté en Bolivie

https://www.nouvelobs.com/topnews/2…

Publié le 13 janvier 2019 à 09h45

Modifié à 13h45

Photo fournie le 13 janvier 2019 par la police bolivienne de l’ex-militant d’extrême gauche italien Cesare Battisti après son arrestation (© Afp)

Brasilia (Brésil) (AFP) - L’ex-militant d’extrême gauche italien Cesare Battisti, en cavale depuis décembre, a été capturé en Bolivie et devrait en principe être livré prochainement à l’Italie où il a été condamné à une peine à perpétuité.

Le gouvernement italien a dépêché dimanche matin un avion, avec des membres de la police et des services de renseignement, pour aller chercher son ressortissant en cavale.

Mais selon des sources du ministère italien de l’Intérieur, "il faudra désormais comprendre si Battisti fera une étape au Brésil ou s’il sera amené immédiatement en Italie. C’est un problème qui sera tranché dans les prochaines heures".

"Le terroriste italien Cesare Battisti a été arrêté en Bolivie cette nuit (de samedi à dimanche) et sera ramené d’ici peu au Brésil, d’où il sera probablement envoyé en Italie pour purger sa peine à perpétuité, en accord avec la décision de la justice italienne", avait twitté plus tôt Filipe G. Martins, conseiller spécial du nouveau président brésilien Jair Bolsonaro pour les affaires étrangères.

Cesare Battisti, qui a fui le Brésil, avait été repéré "avec certitude" en Bolivie la semaine dernière à Santa Cruz et une opération avait été préparée avec les autorités locales, a-t-on appris auprès du gouvernement italien.

"Battisti a été arrêté dans la rue, il n’était pas armé et n’a pas opposé de résistance. Il a répondu à la police en portugais et montré un document brésilien qui confirmait son identité. Désormais l’Italie l’attend", ajoutent ces même sources du ministère italien.

Selon le quotidien italien Corriere della sera, le fugitif de 64 ans a été repéré dans la rue samedi en fin d’après-midi par une équipe spéciale d’Interpol.

Cesare Battisti portait une fausse barbe et une fausse moustache, rapporte le journal.

L’équipe d’Interpol avait ciblé ses recherches à Santa Cruz avant Noël, avant de réduire sa traque à certains quartiers et finalement remarquer le passant qui avait une démarche titubante, rapporte encore le journal qui a été le premier a annoncer la capture.

Le fils du nouveau président brésilien, le député Eduardo Bolsonaro, a commenté l’arrestation sur Twitter en italien avec une photo de Battisti : "Le Brésil n’est plus une terre de bandits. Matteo Salvini (ministre de l’Intérieur italien, ndlr), le +petit cadeau+ va arriver".

Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a remercié dans un communiqué les forces de l’ordre italienne et étrangères qui ont conduit à l’arrestation "d’un délinquant qui ne mérite pas une vie confortable à la plage, mais mérite de finir ses jours en prison".

Le chef de La Ligue (extrême droite) a également adressé des remerciements au président brésilien Jair Bolsonaro, président d’extrême droite qui a pris ses fonctions le 1er janvier 2018.

  • "Justice sera finalement rendue" -

"Ma première pensée va aujourd’hui aux proches des victimes de cet assassin, qui a profité trop longtemps d’une vie qu’il a lâchement prise à d’autres, chouchouté par les gauches de la moitié de la planète. Le pique-nique est fini", a ajouté Matteo Salvini.

"Justice sera finalement rendue aux victimes du terrorisme", a réagi plus sobrement dimanche matin l’ancien chef du gouvernement italien Paolo Gentiloni, qui est aujourd’hui député (parti démocrate).

L’ex-président brésilien Michel Temer avait signé mi-décembre l’acte d’extradition réclamé depuis des années par l’Italie, où il a été condamné par contumace en 1993 à la prison à perpétuité pour quatre homicides et complicité de meurtres dans les années 70.

Ancien militant d’un groupe d’extrême gauche classé comme terroriste par la justice italienne, les Prolétaires armés pour le communisme, Battisti affirme être innocent de ces meurtres et a vécu exilé au Brésil depuis 2004, après avoir passé près de 15 ans en France.

Au terme d’un séjour en prison et d’un long processus judiciaire pour l’extrader, le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2011) avait décidé en 2010 de ne pas livrer le fugitif à l’Italie.

Jair Bolsonaro avait, lui, réitéré en décembre son intention d’extrader l’ancien militant, affirmant que le gouvernement italien pouvait "compter" sur lui pour le renvoyer vers son pays d’origine.

Les Brigades Rouges étaient manipulées par les Services Secrets italiens. Vidéo-preuve LCP de 54 mn.

http://mai68.org/spip/spip.php?article983

Cliquer sur l’image pour voir cette vidéo de 54 minutes

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Italie - 9 mai 1978 - Il faut tuer Aldo Moro (France-inter audio 54’39)

http://mai68.org/spip/spip.php?article8483

Loge P2 - Stratégie de la tension - Gladio - Stay behind

Pensez à Charlie Hebdo et à l’Hyper cacher

Cliquer pour écouter

Il faut tuer Aldo Moro

http://www.franceinter.fr/emission-affaires-sensibles-il-faut-tuer-aldo-moro

L’émission du vendredi 23 janvier 2015

Né en 1916 à Maglie , dans les Pouilles, Aldo Moro doit sa triste célébrité à son assassinat par les Brigades rouges.

Ce professeur de droit pénal à l’Université de Bari est élu à l’Assemblée Constituante dès 1946 et il participe à la rédaction de la nouvelle Constitution Italienne. Député, Ministre de la Justice, de l’Education Nationale, puis des Affaires Etrangères, Aldo Moro a été plusieurs fois président du Conseil ainsi que président du parti de la Démocratie Chrétienne de 1976 jusqu’à sa mort, en 1978. Enlevé en plein Rome, il est retrouvé assassiné dans le coffre d’une voiture, après 55 jours de détention. Une éventuelle béatification d’Aldo Moro est à l’étude depuis 2012.

Il faut tuer Aldo Moro
De Caroline de Kergariou
Réalisation : Michel Sidoroff

Le terrorisme des années de plomb en Italie était commandité par les services secrets italiens (vidéo 54’04)

http://mai68.org/spip/spip.php?article11490

Les années de plomb

Enregistré sur France 5 le 2 octobre 2016 vers 22h35

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

En France aussi, le terrorisme est commandité par les services secrets français !

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

L’attentat de Piazza Fontana le 12 décembre 1969 à Milan fut commis l’État (vidéo 1’34)

http://mai68.org/spip2/spip.php?article1724

Toni Negri, fondateur de Potere Operaio

Extrait de Les années 68 - L’explosion
Passé sur Arte le 22 mai 2018 vers 22h30

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Toni Negri se vante un peu quand il dit que tout le monde avait compris tout de suite. Au contraire, très peu de gens avaient compris instantanément ce qui se passait, c’est pourquoi cet attentat a pu être aussi efficace pour détruire l’Automne chaud italien.

Le tract reproduit ci-dessous, qu’on pouvait trouver Piazza Fontana et devant les plus grandes usines de Milan dès le 19 décembre 1969 durant les plus dures journées de répression, est l’unique exemple de compréhension immédiate et générale de ce que seulement des mois plus tard les militants les plus « extrémistes » n’osaient que timidement et partiellement affirmer à propos des bombes du 12 décembre 1969.

Ce tract fut distribué par les situationnistes.

Tract trouvé sur : http://juralibertaire.over-blog.com/article-4256997.html

Le Reichstag brûle-t-il ?

Camarades,

Le mouvement réel du prolétariat révolutionnaire italien est en train de le conduire vers le point qui rend impossible — pour lui et pour ses ennemis — tout retour en arrière. Pendant que toutes les illusions sur la possibilité de rétablir la « normalité » de la situation précédente se dissolvent l’une après l’autre, mûrit pour les deux parties la nécessité de risquer son présent pour gagner son futur.

Face à la montée du mouvement révolutionnaire, malgré l’action méthodique de récupération des syndicats et des bureaucrates de la vieille et de la nouvelle « gauche », il devient fatal pour le Pouvoir de ressortir une fois encore la vieille comédie de l’ordre, en jouant cette fois la fausse carte du terrorisme, pour tenter de conjurer la situation qui l’obligerait à découvrir tout son jeu face à la clarté de la révolution.

Les attentats anarchistes de 1921, les actions désespérées des survivants de l’échec du mouvement révolutionnaire de cette époque, fournirent un prétexte commode pour instaurer, avec le fascisme, l’état de siège sur toute la société.

Forte, dans son impuissance, de la leçon du passé, la bourgeoisie italienne de 1969 n’a pas besoin de vivre la grande peur du mouvement révolutionnaire ni d’attendre la force qui ne peut lui venir que de la défaite de celui-ci pour se libérer de ses illusions démocratiques. Aujourd’hui, elle n’a plus besoin des erreurs des vieux anarchistes pour trouver un prétexte à la réalisation politique de sa réalité totalitaire, mais, ce prétexte, elle cherche à se le construire toute seule en impliquant les nouveaux anarchistes dans un scénario policier, ou en manipulant les plus naïfs d’entre eux dans une grossière provocation. Les anarchistes offrent en effet les meilleurs atouts pour les exigences du pouvoir : image séparée et idéologique du mouvement réel, leur « extrémisme » spectaculaire permet d’atteindre par eux l’extrémisme réel du mouvement.

LA BOMBE DE MILAN A EXPLOSÉ CONTRE LE PROLÉTARIAT,

Destinée à blesser les catégories les moins radicalisées pour les allier au pouvoir, et à resserrer les rangs de la bourgeoisie pour la « chasse aux sorcières » : ce n’est pas un hasard s’il y a eu un massacre parmi les agriculteurs (Banque nationale de l’agriculture) et si les bourgeois en revanche en ont été quitte pour la peur (Banque du commerce). Les résultats, directs et indirects, des attentats sont leur but.

Dans le passé, l’acte terroriste — comme manifestation primitive et infantile de la violence révolutionnaire dans des situations arriérées, ou comme violence perdue sur le terrain des révolutions manquées — n’a jamais été qu’un acte de refus partiel et, pour cela, récupéré d’avance : la négation de la politique sur le terrain de la politique elle-même. Au contraire, dans la situation actuelle, face à la montée d’une nouvelle période révolutionnaire, c’est le pouvoir même qui, dans sa tendance à l’affirmation totalitaire, exprime de façon spectaculaire sa propre négation terroriste.

Dans une époque qui voit renaître le mouvement qui supprime tout pouvoir séparé des individus, le pouvoir lui-même est obligé de redécouvrir, jusqu’à la praxis consciente, que tout ce qu’il ne tue pas l’affaiblit. Mais la bourgeoisie italienne est la plus misérable d’Europe. Incapable aujourd’hui de réaliser sa terreur active sur le prolétariat, il ne lui reste qu’à essayer de communiquer à la majorité de la population sa terreur passive, la peur du prolétariat.

Impuissante et maladroite dans la tentative de bloquer de cette manière le développement du mouvement révolutionnaire et de se créer artificiellement à temps une force qu’elle ne possède pas, elle risque de perdre d’un seul coup l’une et l’autre possibilités. C’est ainsi que les fractions les plus avancées du pouvoir (internes ou parallèles, gouvernementales ou d’opposition) ont dû se tromper. L’excès de faiblesse ramène la bourgeoisie italienne sur le terrain de l’excès policier, elle commence à comprendre que sa seule issue possible à une agonie sans fin passe par le risque de la fin immédiate de son agonie.

Ainsi, le Pouvoir doit brûler, dès le début, la dernière carte politique à jouer avant la guerre civile ou avant le coup d’État dont il est incapable, la double carte du faux « péril anarchiste » (pour la droite) et du faux « péril fasciste » (pour la gauche), aux seules fins de déguiser et de rendre possible son offensive contre le vrai danger : le prolétariat. De plus, l’acte par lequel aujourd’hui la bourgeoisie essaie de conjurer la guerre civile est en réalité son premier acte de guerre civile contre le prolétariat. Pour le prolétariat, il ne s’agit donc plus de l’éviter ni de la commencer, mais de la gagner.

Et il a désormais commencé à comprendre qu’il peut la gagner non pas par la violence partielle, mais par l’autogestion totale de la violence révolutionnaire et l’armement général des travailleurs organisés en Conseils ouvriers. Il sait donc désormais qu’il doit repousser définitivement, par la révolution, l’idéologie de la violence comme la violence de l’idéologie.

Camarades, ne vous laissez pas arrêter ici : le pouvoir et ses alliés ont peur de tout perdre ; nous ne devons pas avoir peur d’eux et surtout nous ne devons pas avoir peur de nous-mêmes : « Nous n’avons à perdre que nos chaînes et tout un monde à gagner ».

Vive le pouvoir absolu des Conseils ouvriers !
Les amis de l’INTERNATIONALE

Sacco & Vanzetti
Via Orsini no 1970
Stencil volé.

Traduit de l’italien par Joël Gayraud & Luc Mercier.

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