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Le fascisme, c’est quand la répression devient terroriste

vendredi 19 mai 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 19 mai 2017).

Macron, rempart contre le fascisme ?

Dimitrov (photo ci-dessus) définissait ainsi le fascisme en 1938 :

« Le fascisme, ce n’est pas un pouvoir au-dessus des classes, ni le pouvoir de la petite bourgeoisie ou des éléments déclassées du prolétariat sur le capital financier. Le fascisme, c’est le pouvoir du capital financier lui-même. C’est l’organisation de la répression terroriste contre la classe ouvrière et la partie révolutionnaire de la paysannerie et des intellectuels. Le fascisme en politique extérieure, c’est le chauvinisme sous sa forme la plus grossière, cultivant une haine bestiale contre les autres peuples ».

Note : Macron-Rothschild est le bras droit du capital financier en France.

Le fascisme, c’est quand la répression devient terroriste

Quand pour la bourgeoisie les temps sont tranquilles, quand le prolétariat se couche devant elle pour lécher la main qui le bat, le but essentiel de la bourgeoisie n’est pas la répression ; il est d’augmenter toujours plus son capital, de faire un maximum de fric. Mais, il est des temps plus dangereux où les choses se renversent, où le prolétariat se met à mordre la main qui le nourrit, et où conserver le pouvoir devient le seul but de la bourgeoisie.

Quand la conscience de classe apparait nettement, quand le prolétariat devient effectivement révolutionnaire et que la bourgeoisie prend peur, elle met alors en place une organisation répressive terroriste — D’un terrorisme à la mesure de sa peur d’être renversée. Le "fascisme" est le nom de l’organisation terroriste de la répression.

La bourgeoisie n’utilise le fascisme que quand c’est nécessaire parce que celui-ci coûte cher.


Pendant que se prépare le 3e tour, modeste tentative d’aide pour redevenir lucide : ce qu’est le fascisme

http://canempechepasnicolas.over-bl…

Publié le 18 Mai 2017 sur le blog de Jean Lévy

« C’est par peur de la trouille que le monde est dans la crainte du pire », comme disait Pierre Dac visant ceux qui ont voté Macron pour éviter Marine Le Pen

Macron rempart contre le fascisme ? Ceux qui ont pensé qu’il était un rempart auraient dû relire ou découvrir quelques auteurs qui en matière de fascisme avaient de l’expertise et surtout ne pas s’abriter derrière leur aura sans les avoir lus . Gramsci ; tout le monde en parle, combien l’ont lu ? Mais aussi Dimitrov, on lui doit en 1938 cette claire définition :

« Le fascisme, ce n’est pas un pouvoir au-dessus des classes, ni le pouvoir de la petite bourgeoisie ou des éléments déclassées du prolétariat sur le capital financier. Le fascisme, c’est le pouvoir du capital financier lui-même. C’est l’organisation de la répression terroriste contre la classe ouvrière et la partie révolutionnaire de la paysannerie et des intellectuels.

« Le fascisme en politique extérieure, c’est le chauvinisme sous sa forme la plus grossière, cultivant une haine bestiale contre les autres peuple »

A méditer : Macron est-il ou pas le VRP du capital financier ?

Choisir entre le capital financier qui arme et use du fascisme ou le bras armé du capital financier, c’est toujours choisir le fascisme ET le capital financier.

Pour ceux qui dans ce débat ont un jour caressé l’idée d’une société socialiste d’un projet communiste faut-il rappeler que tous les ludions qui font la une depuis quelques semaines sont au service d’un "machin" qu’ils ont décidé d’oublier ou d’habiller de défroques présentables et qui s’appelle le ca-pi-tal, lequel ne vit et se développe que par l’exploitation de ceux à qui il vient d’extorquer pour cela un terrible consentement au nom de la peur du pire.

La citation de Pierre Dac publiée ici le 15 mai au soir derière sa provocante loufoquerie n’était pas faite que pour meubler entre deux plateaux TV :

« C’est par peur de la trouille que le monde est dans la crainte du pire »

Pour se maintenir, le capital a besoin d’une société qui vive dans la crainte du pire.

A l’aune de ce qui précède, et pour reprendre le titre d’un ouvrage de W. Rochet dans les années 70, "Qu’est-ce qu’un révolutionnaire dans la France de notre temps" ?.

Prétendre intervenir dans l’affrontement politique pour autre chose que cela sert la soupe à ceux qu’il faut combattre ; et il y a un paquet de cuistot pour préparer le potage.

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