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Algérie - Le général Ahmed Gaïd Salah veut déclarer le président Abdelaziz Bouteflika inapte

mercredi 27 mars 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 27 mars 2019).

Note de do : Les Algériens continuent à manifester quand même !


Le général Ahmed Gaïd Salah veut déclarer le président Abdelaziz Bouteflika inapte

https://assawra.blogspot.com/2019/0…

26 mars 2019

Assawra

Le général Ahmed Gaïd Salah propose que soit engagée la procédure de l’article 102 de la Constitution, quand le président « pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions ». Le chef d’état-major de l’armée algérienne a demandé, mardi 26 mars 2019, que soit engagée la procédure prévue par l’article 102 de la Constitution, quand le président de la République « pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions ».

Affaibli depuis 2013 par les séquelles d’un AVC, le président Abdelaziz Bouteflika est confronté depuis plus d’un mois à une contestation sans précédent depuis son arrivée à la tête de l’Etat en 1999. La solution permettant « une sortie de crise (…) se trouve dans l’article 102 » de la Constitution, a déclaré le général Ahmed Gaïd Salah dans un discours retransmis à la télévision nationale.

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Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, dont le chef d’état-major de l’armée a demandé "l’empêchement" mardi après plus d’un mois de contestation populaire, a une santé très précaire, multipliant les séjours hospitaliers notamment en France et en Suisse.

Au pouvoir depuis 1999, M. Bouteflika, 82 ans, a été très affaibli par un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, qui a affecté sa mobilité et son élocution. Il se déplace en fauteuil roulant et ne fait plus que de très rares apparitions publiques.

- Ulcère, AVC -

En 2005, M. Bouteflika séjourne près d’un mois à Paris, au Val-de-Grâce, un établissement dépendant du ministère français de la Défense. Un seul bulletin médical algérien révèle qu’il a été opéré d’un "ulcère hémorragique au niveau de l’estomac".

En 2013, le président est hospitalisé durant 80 jours à Paris à la suite d’un AVC. Selon ses "médecins accompagnateurs", M. Bouteflika a eu un AVC "sans retentissement sur ses fonctions vitales".

Depuis, le président a effectué plusieurs séjours pour "des contrôles médicaux périodiques" dans des établissements hospitaliers en France ou en Suisse.

- En fauteuil roulant -

En 2014, pour sa première apparition publique depuis deux ans, Abdelaziz Bouteflika vote en fauteuil roulant lors de la présidentielle qu’il remporte. La diffusion en 2016 d’une photo de M. Bouteflika le montrant dans une situation peu avantageuse en recevant le Premier ministre français Manuel Valls relance les spéculations sur son état de santé. Le président y présente un visage livide, les yeux hagards et la bouche ouverte.

En 2017, la visite de la chancelière allemande Angela Merkel est reportée à cause de "l’indisponibilité temporaire" de M. Bouteflika due à une "bronchite aigüe". Fin 2018, il ne peut recevoir à Alger le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane en raison d’une "grippe aiguë".

- Bouteflika renonce à un 5e mandat -

Le 11 mars 2019, M. Bouteflika, confronté à une contestation contre sa candidature à un 5e mandat, renonce et reporte la présidentielle prévue en avril, prolongeant de fait sine die son mandat actuel.

"Il n’y aura pas de cinquième mandat (…), mon état de santé et mon âge ne m’assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l’assise des fondations d’une nouvelle République", déclare-t-il dans un message transmis par l’agence officielle APS.

Le 13, l’ex-diplomate Lakhdar Brahimi affirme avoir trouvé en très bonne santé M. Bouteflika, qu’il a rencontré au lendemain de son retour en Algérie après deux semaines d’hospitalisation en Suisse pour des "examens médicaux périodiques".

"Sa voix est certes faible, ne lui permettant pas de faire un discours à la télévision ou en public, mais il a retrouvé 100% de ses facultés intellectuelles". Le chef de l’Etat "ne bouge pas les pieds", mais "bouge les mains", dit-il.

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