En Suisse on a mieux, c’est le jeu du sachet. Tout le monde le sait, les crottes de chien, c’est absolument intolérable. Donc tout propriétaire de chien doit se munir de sachets en plastic disposés à cet effet (ils ont pas encore taxés les sachets, par contre les chiens c’est fait depuis longtemps), mettre dedans les crottes de son chien, et mettre le tout dans les poubelles publiques dont le contenu est incinéré.
Donc grâce aux écolos alliés avec la gauche moralisatrice, nous avons un produit 100% biodégradable qui part à l’incinération après lui avoir rajouté une dose de plastic. Par contre, nous avons des millions de véhicules motorisés qui rejettent dans l’air des gaz qui ne sont pas biodégradables à l’échelle humaine, gaz auxquels ils n’est pas possible d’échapper, et là les propriétaires de ces engins pestilentiels sont exemptés du jeu du sachet. Les mêmes politiques moralisateurs qui nous ont imposé le jeu du sachet s’acharnent sur les fumeurs alors qu’il suffit de demander à un fumeur d’aller fumer dehors avec les voitures pour en être débarrassé. Ils commencent même à parler de leur interdire de fumer dans l’espace public.
Le seul avantage de cette situation, quand comme moi tu es fumeur, est qu’aux heures de pointes, les voitures puent tellement que tu n’as pas besoin de fumer et que tu réalises ainsi des économies en regardant passer les clients de sociétés qui sont parmis les moins recommandables de la planète. En Suisse par exemple, Emil Frey, le plus gros importateur de voitures de Suisse, a fait fortune avec les nazis entre autre avec la Volkswagen.
Et pourtant ce serait un problème facile à régler. Il suffirait que l’état respecte ses propres lois aux feux de circulation et donnent la priorité 1) aux véhicules d’urgence, 2) aux transports publics, 3) aux piétons, etc), et dernier) aux automobiles privées. Aucune commune suisse ne fait respecter cette loi et ceci quelque soit la couleur politique de son gouvernement. Par contre le jeu du sachet, c’est 150 balles de prune en moyenne selon les communes s’y tu ne t’y prêtes pas.
On a aussi l’UDC en Suisse. Un de leurs élus prenait sa retraite il y a peu après 15 ans passés au gouvernement. Dans un interview il s’est vanté d’avoir échappé à tous les dossiers chauds. Autrement ce mec à été grassement payé pendant 15 ans à rien foutre, sauf éventuellement sa secrétaire. On a aussi des communistes. Un de leurs retraités, un jeune de 60 ans, est devenu millionnaire grâce à la politique et aujourd’hui, quand il n’est pas dans sa maison en Grèce, il est président de la Slow Food Suisse, une association qui milite pour que les riches mangent de la slow food, de la bouffe préparée spécialement pour eux par les producteurs qui peuvent ainsi faire de la vente directe et s’en mettre plein les poches. J’ai été voir les prix, ils sont pas slow du tout, c’est pas le Betty Bossi dégueux de la coop qui est pourtant déjà bien plus cher que les prix garanties. Comme quoi en politique, le communisme mène à tout, même au capitalisme.
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