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Moyen-Orient - 7 juin 2017 - Après avoir soutenu l’isolement du Qatar, Trump appelle le Golfe à l’unité

mercredi 7 juin 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 7 juin 2017).

Note de do : L’impérialisme américano-franco-sioniste fait tout ce qu’il peut pour réintégrer le Qatar dans son giron. Il fait toutes les magouilles possibles et imaginables, jusqu’à accuser les Russes de piratage. Il faut à tout prix que le Qartar revienne dans le camp impérialisrte occidental non seulement à cause des problèmes économiques, mais aussi à cause de la gigantesque base militaire américaine située au Qatar et qui a déjà été essentielle pour la guerre du Golfe.


Après avoir soutenu l’isolement du Qatar, Trump appelle le Golfe à l’unité

https://assawra.blogspot.fr/2017/06…

Mercredi 7 juin 2017

Les investissements à l’étranger du fonds souverain Qatar Investment Authority (afp)

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Le président américain Donald Trump a appelé mardi soir à "l’unité" les pays du Golfe, dont plusieurs viennent de rompre avec le Qatar, provoquant une crise majeure dans la région, après avoir soutenu le matin l’isolement de ce petit pays, qui abrite une base militaire américaine stratégique.

Donald Trump "a souligné qu’un Conseil de coopération du Golfe (CCG) uni était crucial pour vaincre le terrorisme et promouvoir la stabilité dans la région", dans un entretien téléphonique avec le roi Salmane d’Arabie saoudite, qui vient de rompre comme plusieurs de ces pays ses relations diplomatiques avec le Qatar.

Les pays qui ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar l’accusent de "soutenir le terrorisme".

Les dirigeants américain et saoudien ont "discuté des objectifs essentiels pour empêcher le financement des organisations terroristes et la promotion de l’extrémisme par tout pays de la région", a ajouté la Maison Blanche dans un communiqué, sans citer une seule fois le Qatar.

La chaîne américaine CNN a par ailleurs révélé mardi soir que des pirates russes seraient à l’origine d’une attaque informatique contre l’agence de presse officielle du Qatar fin mai, qui avait déjà ravivé des tensions dans la région.

Le but de la Russie avec ce piratage était de provoquer des divisions entre les Etats-Unis et leurs alliés, selon CNN, qui cite des enquêteurs américains. Le FBI participe à l’enquête du Qatar sur ce piratage.

Ces propos d’apaisement du président américain contrastent avec ses tweets de la matinée qui avaient jeté un froid sur les relations des Etats-Unis avec le Qatar, où se trouve une importante base aérienne américaine.

Le but de la Russie avec ce piratage était de provoquer des divisions entre les Etats-Unis et leurs alliés, selon CNN, qui cite des enquêteurs américains. Le FBI participe à l’enquête du Qatar sur ce piratage.

Ces propos d’apaisement du président américain contrastent avec ses tweets de la matinée qui avaient jeté un froid sur les relations des Etats-Unis avec le Qatar, où se trouve une importante base aérienne américaine.

Donald Trump avait semblé sur Twitter apporter un soutien tacite à l’isolement du Qatar, suggérant que le petit Etat du Golfe finance l’extrémisme.

Il avait écrit que l’isolement du Qatar marquerait "peut-être le début de la fin de l’horreur du terrorisme", ajoutant que "tous les éléments pointent vers le Qatar" dans le financement de l’extrémisme religieux.

Il avait aussi établi un lien entre son discours en mai à Ryad et la décision d’isoler le Qatar : "Durant mon récent voyage au Moyen-Orient, j’ai affirmé que le financement de l’idéologie radicale devait cesser. Les dirigeants ont montré du doigt le Qatar - Et regardez !".

La décision lundi de l’Arabie saoudite, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, de l’Egypte et du Yémen de rompre toute relation avec le Qatar a provoqué un séisme dans la région.

Elle a entraîné une suspension de vols aériens, la fermeture des frontières terrestres et maritimes avec le Qatar ainsi que des interdictions de survol aux compagnies qataries et des restrictions aux déplacements des personnes.

La Jordanie a annoncé une réduction de sa représentation diplomatique, et le retrait de la licence de la chaîne qatarie Al Jazeera sur son territoire. La Mauritanie a à son tour rompu ses relations diplomatiques avec le Qatar, selon son agence de presse officielle.

Face à cette crise inédite, le Koweït a entrepris une médiation et l’émir Sabah Al-Ahmad Al-Sabah est arrivé à Jeddah, dans l’ouest saoudien, pour rencontrer le roi Salmane.

Sur la télévision Al Jazeera, le chef de la diplomatie qatarie, cheikh Mohamed ben Abderrahmane Al-Thani, a assuré qu’il n’y aurait "pas d’escalade" de la part de son pays et répété notamment le caractère "stratégique" des relations avec les Etats-Unis.

Il n’y a "aucun élément prouvant que le gouvernement du Qatar soutient des islamistes radicaux", a-t-il aussi plaidé sur la BBC.

Face à cette crise inédite, le Koweït a entrepris une médiation et l’émir Sabah Al-Ahmad Al-Sabah est arrivé à Jeddah, dans l’ouest saoudien, pour rencontrer le roi Salmane.

Après avoir d’abord réagi avec colère, le Qatar a appelé à un "dialogue ouvert et honnête".

Sur la télévision Al Jazeera, le chef de la diplomatie qatarie, cheikh Mohamed ben Abderrahmane Al-Thani, a assuré qu’il n’y aurait "pas d’escalade" de la part de son pays et répété notamment le caractère "stratégique" des relations avec les Etats-Unis.

Il n’y a "aucun élément prouvant que le gouvernement du Qatar soutient des islamistes radicaux", a-t-il aussi plaidé sur la BBC.

Il s’agit de la plus grave crise depuis la naissance en 1981 du Conseil de coopération du Golfe.

Le souverain saoudien a reçu un appel du président turc Recep Tayyip Erdogan qui a ensuite jugé à Ankara "pas bonnes les sanctions prises contre le Qatar".

Lors d’un entretien téléphonique avec l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, le président français Emmanuel Macron a appelé les pays du Golfe "à l’unité" et s’est dit prêt à soutenir "toutes les initiatives pour favoriser l’apaisement".

Le président russe Vladimir Poutine a demandé aussi à l’émir du Qatar de régler la crise "par la voie du dialogue".

En durcissant le ton, Donald Trump avait instillé un doute sur l’avenir de la plus grande base aérienne américaine dans la région, située près de Doha, où environ 10.000 militaires sont stationnés.

Siège du commandement militaire chargé du Moyen-Orient, cette base d’Al-Udeid est cruciale pour la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie et Irak, menée par une coalition internationale dirigée par Washington et dont Doha fait partie.

Le Pentagone a toutefois assuré que les opérations militaires américaines au Qatar n’étaient "pas affectées" par la crise.

Riche pays gazier, le Qatar a toujours poursuivi sa propre politique régionale, affirmant son influence par le sport -il accueillera le Mondial 2022 de football- et par les médias avec Al Jazeera.

Il est aussi accusé d’entretenir des liens avec les réseaux jihadistes Al-Qaïda et EI, ainsi que les Frères musulmans classés "terroristes" par certains pays arabes.

26 Mai 2017 : Le Qatar va-t-il changer de camp et passer du côté de l’axe de la résistance antisioniste ?

Said Hilal Alcharifi : La guerre diplomatique et médiatique, entre d’une part le Qatar et d’autre part le royaume des coupeurs de têtes, bat son plein depuis trois jours et fait des dégâts énormes. L’émir du Qatar est sur le point de retourner sa veste et de se jeter dans les bras de l’Iran, proprement dit, de l’axe de la résistance qui comprend la Russie, l’Iran, la Syrie, l’Irak, et le Hezbollah.

Aljazzeera cet empire de désinformation a complètement changé de rhétorique. Les expressions utilisées tout au long des six années de guerre en Syrie du genre "le régime sanguinaire de Damas ou les milices d’Assad" ont soudainement disparu dans les journaux télévisés et on entend désormais les présentateurs dire "le gouvernement la république arabe syrienne et l’armée syrienne" et ceux qui se battent contre l’armée syrienne ne sont plus des révolutionnaires ou des rebelles mais des groupes armés.

http://mai68.org/spip2/spip.php?article353

Lundi 5 juin 2017 : Le Qatar accusé de terrorisme parce qu’il passe dans le camp de la résistance à l’impérialisme américano-sioniste

http://mai68.org/spip2/spip.php?article374

Trois pays (Arabie, Emirats, Bahreïn), ainsi que l’Egypte, ont tour à tour annoncé lundi 5 juin 2017 à l’aube la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, qu’ils accusent de "soutien au terrorisme", y compris Al-Qaïda, le groupe Etat islamique (EI) et la confrérie des Frères musulmans. Cette crise diplomatique majeure au Moyen-Orient arrive quinze jours après un appel de Donald Trump à l’unité des pays arabes face au terrorisme.

Note de do : Il y a 3 problèmes : Qatar et Frères musulmans. Qatar, PSG et Mondial-2022 de football. Avantages fiscaux du Qatar en France.

Que le Qatar finance, ou du moins finançait, des groupes terroristes comme al-Qaïda ou DAECH, ce n’était un secret pour personne ainsi qu’en témoigne la banderolle en photo ci-dessus datant de janvier 2015. Et cela ne posait de problème à personne en Occident. C’est-à-dire que l’impérialisme américano-sioniste était très content de la collaboration du Qatar dans la guerre destinée à détruire la Syrie en commanditant des groupes terroristes comme al-Qaïda (Front al-Nosrah) ou même DAECH.

Mais voilà, il se trouve que le Qatar a trahi le camp de l’impérialisme américano-sioniste pour passer dans le camp de la résistance qui comprend la Russie, l’Iran, la Syrie, l’Irak, et le Hezbollah. Aussi, que le Qatar finance ou ait financé divers groupes terroristes sert maintenant d’excuse pour le mettre au ban des nations.

Il faut bien se souvenir que l’Arabie Saoudite finance elle aussi des groupes terroristes, tout à fait semblables à ceux du Qatar, mais qui se disent "salafistes" et pas "frères musulmans" bien qu’ils en descendent, et qui combattent eux aussi en Syrie contre le régime antisioniste représenté par Bachar el-Assad. Mais là, ça ne pose aucun problème aux Occidentaux, puisque l’Arabie Saoudite est restée dans le camp de l’impérialisme américano-sioniste.

Le problème 1 est très intéressant : Si le Qatar est vraiment passé dans le camp de la résistance, il lui faut non seulement arrêter de soutenir DAECH ou al-Qaïda. Il lui faut aussi arrêter de soutenir les frères musulmans, dont descendent tous ces groupes terroristes. Car les frères musulmans, au travers du Hamas palestinien, ont directement combattu en Syrie le régime antisioniste de Bachar el-Assad. Ou bien alors, il faut que le Qatar ordonne aux frères musulmans de changer de camp eux aussi et de combattre désormais dans le camp de Bachar ; ce qui semble impossible puisque les Frères musulmans appartiennent en réalité à la CIA ! du moins leurs chefs, même si leurs militants de base ne sont pas au courant. Que se passera-t-il à ce niveau ? la réponse à cette question est très intéressante puisque le Hamas, affilié aux frères musulmans, a renouvelé récemment ses chefs.

Le problème 2 est très rigolo : Que se passera-t-il au niveau du foot ? La France laissera-t-elle le Qatar rester le propriétaire du PSG ? Le mondial 2022 de Foot aura-t-il quand même lieu au Qatar ? La suite risque d’être amusante.

Le Problème 3 va bien faire chier les riches : Puisque le Qatar est semble-t-il désormais un ennemi de l’impérialisme occidental, que deviendront les énormes avantages fiscaux du Qatar en France, et qui transformaient ce pays (la France) en un paradis fiscal parfait ?

Note du 6 juin 2017 : La France est bien emmerdée, du coup, et essaye de temporiser, et de réconcilier les ennemis, ce qui me semble impossible (à moins qu’elle réussisse à refaire basculer le Qatar dans le "bon" camp ?). C’est ça, de bouffer à tous les râteliers !

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Mardi 6 juin 2017 : Trump accuse à son tour le Qatar de soutenir les extrémistes

http://mai68.org/spip2/spip.php?article375

Le président américain Donald Trump a accusé mardi le Qatar, pourtant allié des Etats-Unis, de financer les extrémistes, prenant fait et cause pour l’Arabie saoudite et des pays amis qui ont rompu avec ce riche émirat gazier du Golfe.

Allié de longue date des Etats-Unis, le Qatar abrite la plus grande base aérienne américaine dans la région, siège du commandement militaire chargé du Moyen-Orient. La base d’Al-Udeid est cruciale pour la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie et Irak, menée par la coalition internationale dirigée par Washington et dont fait partie Doha.

Note de do : En fait, le Qatar est accusé de terrorisme parce qu’il est en train de passer dans le camp de la résistance à l’impérialisme américano-sioniste.

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10 juin 2017 : Multiples appels au dialogue dans la crise entre le Qatar et ses voisins

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Samedi 10 juin 2017

Le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov (D) et le ministre qatari des Affaires étrangères Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani lors d’une réunion à Moscou le 10 juin 2017 (afp)

La Russie a été samedi le dernier pays en date à appeler au dialogue pour éviter une escalade de la crise entre le Qatar et ses voisins du Golfe, qui commence à affecter la vie de milliers de personnes selon Amnesty International.

"Nous sommes favorables à la résolution de tout désaccord par (…) le dialogue" car "nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une situation où les relations entre nos partenaires se détériorent", a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

Il a tenu ces propos en recevant à Moscou le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohamed ben Abderrahmane Al-Thani, qui effectue une tournée à l’étranger pour défendre la position du petit émirat au centre d’une crise sans précédent dans le Golfe.

M. Lavrov a assuré que la Russie était "prête à tenter de faire tout ce qui est en son pouvoir" pour faire baisser la tension dans le Golfe.

Le Qatar se retrouve isolé depuis la décision prise lundi par l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Egypte et le Yémen de rompre leurs relations diplomatiques avec Doha, qu’ils accusent de "soutenir le terrorisme" et de se rapprocher de leur rival iranien.

Cette rupture se concrétise par l’interruption des liaisons aériennes, maritimes et terrestres avec le petit émirat gazier qui importe une grande partie de ses produits consommés.

Amnesty International a averti samedi que, en appliquant de telles mesures drastiques, Ryad et ses alliés "jouaient" avec la vie de milliers d’habitants du Golfe, séparant des familles et détruisant les moyens de subsistance et d’éducation d’une partie de la population.

"Pour potentiellement des milliers de personnes dans le Golfe, le résultat de ces mesures c’est de la souffrance, des déchirements et de la peur", a réagi James Lynch, un responsable d’Amnesty International, dans un communiqué. Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a pour sa part appelé vendredi Ryad et ses alliés à alléger le blocus qui "a des conséquences humanitaires". "Nous constatons un manque de nourriture, des familles sont séparées de force et des enfants sont retirés de l’école. Nous estimons que ce sont des conséquences involontaires, surtout pendant le mois sacré du ramadan, mais on peut y remédier immédiatement", a-t-il déclaré.

S’exprimant quelques heures plus tard, le président Donald Trump a cependant adopté un ton plus ferme vis à vis du Qatar en l’exhortant à arrêter "immédiatement" de financer "le terrorisme". "La nation du Qatar, malheureusement, a historiquement financé le terrorisme à un très haut niveau", a-t-il accusé devant la presse à la Maison Blanche.

Ces propos ont été salués samedi à Ryad tandis que l’ambassadeur émirati à Washington jugeait que M. Trump avait fait preuve de "leadership" dans ses propos contre Doha et "son soutien troublant à l’extrémisme".

Le Qatar, qui héberge une immense base militaire américaine cruciale dans la lutte contre le groupe Etat islamique, a rejeté toutes les accusations formulées contre lui cette semaine.

"Le blocus (…) du Qatar est inacceptable", a dénoncé M. Al-Thani qui s’était rendu vendredi en Allemagne puis à Bruxelles où il a rencontré la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. Cette dernière a également appelé au "dialogue politique", notamment avec "les efforts de médiation" engagés par le Koweit, qui n’a pas rompu ses liens avec le Qatar.

En attendant, Doha peut compter sur le soutien affirmé de la Turquie. "J’ai une requête à formuler au gouvernement saoudien : vous êtes le plus grand pays du Golfe, le plus puissant (…), vous devriez y donner le signal de la fraternité, vous devriez rassembler tout le monde", a déclaré vendredi le président Recep Tayyip Erdogan.

Il a souligné que son pays continuerait à aider le Qatar même si, a-t-il dit, cela peut "gêner certains que nous soutenions nos frère et soeurs du Qatar (…), leur exportions de la nourriture, des médicaments, etc…".

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