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Palestine - 14 juin 2017 - Les graves conséquences sur Gaza du changement de camp du Qatar

mercredi 14 juin 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 14 juin 2017).

Bonjour à toutes et à tous,

Le Qatar est passé dans le camp de la résistance à l’impérialisme américano-sioniste ; c’est-à-dire, dans le même camp que la Syrie de Bachar el-Assad, l’Iran, la Russie, etc.

Or, le Qatar finançait énormément les frères musulmans. Le Hamas qui dirige Gaza appartient aux frères musulmans, et était en conséquence financé beaucoup par le Qatar. Or, sans que ses militants de base le sachent, les dirigeants des frères musulmans appartiennent à la CIA, et ceux du Hamas au Mossad.

Les militants du Hamas ont en conséquence combattu en Syrie contre le régime anti-sioniste dont Bachar el-Assad est le plus haut représentant.

Que le Qatar finance le Hamas était cohérent tant qu’il était dans le camp de l’impérialisme américano-sioniste, comme par exemple l’Arabie Saoudite. Mais, désormais, le Qatar appartient au camp anti-impérialiste ; donc, il ne peut plus financer le Hamas. En conséquence, les Palestiniens de Gaza quasi-totalement dirigés par le Hamas sont dans la merde. Et ils y resteront sauf si la direction du Hamas change de camp, ou bien si Gaza cesse d’être dirigée par le Hamas.

Une bonne solution pour Gaza est de virer tous les dirigeants du Hamas ; car ils appartiennent aux frères musulmans, dont la direction appartient elle-même à la CIA, voire au Mossad.

Le mieux serait bien sûr que les frères musulmans dans leur ensemble suivent le Qatar et changent de camp eux aussi. Ce qui exige qu’ils se débarrassent de tous leurs dirigeants inféodés à la CIA ou au Mossad.

Une autre stratégie pour les résistants palestiniens sincères consiste à quitter le Hamas, à le dénoncer comme un agent de l’impérialisme américano-sioniste et à le virer de la direction de Gaza.

Bien à vous,
do
14 juin 2017
http://mai68.org


Deux millions d’otages à Gaza

https://www.letemps.ch/monde/2017/06/13/deux-millions-dotages-gaza

Luis Lema

Publié mardi 13 juin 2017 à 20:52, modifié mardi 13 juin 2017 à 20:53

GAZA SANS ÉLECTRICITÉ

Main dans la main, Israël et l’Autorité palestinienne tentent de faire plier le Hamas à Gaza. Une conséquence directe de la dispute entre le Qatar et ses voisins du Golfe, qui fracture encore davantage le camp palestinien

Le Hamas palestinien sera-t-il le premier à payer le prix de la dispute entre les pays du Golfe et le Qatar ? Alors que le mouvement islamiste fête le dixième anniversaire de sa prise de pouvoir, Gaza paraît, une fois de plus, au bord du précipice. A l’unisson, les Israéliens et l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas sont décidés à mettre à genoux les deux millions d’habitants de la frange de terre palestinienne. L’occasion est en or : le Hamas pourrait bien perdre aujourd’hui l’appui du Qatar, le pays qui s’est montré le plus engagé ces dernières années en faveur de Gaza.

Engagée depuis trois mois, l’épreuve de force entre le président Mahmoud Abbas et le Hamas a déjà placé Gaza au bord du chaos. Exigeant des islamistes qu’ils entrent dans le rang, le président de Ramallah avait décidé de réduire de moitié le salaire des fonctionnaires de Gaza (quelque 70 000 personnes, qui font vivre en grande partie la frange palestinienne), mais aussi de ne plus financer les installations de santé, de réduire les livraisons de médicaments et de cesser de payer en partie l’électricité consommée par les Gazaouis.

Depuis lors, les habitants de Gaza ne peuvent compter sur l’électricité que moins de quatre heures par jour. Alors que la température dépasse allègrement les 30 degrés, tout stock de nourriture est impossible. Les stations de traitement de l’eau cahotent, et des millions de litres d’eaux usées se déversent dans la nature. Les stations de dessalinisation d’eau ne fonctionnent plus, l’eau potable manque, l’économie tourne au ralenti, voire plus du tout, dans un environnement où plus de 40% de la population est au chômage. Les hôpitaux, eux, ne parviennent plus à assurer certains traitements : il y a quelques jours, à Genève, l’OMS lançait un cri d’alarme, signalant que la vie de milliers de personnes était directement menacée.

Manifestation autorisée dans le nord du territoire

Mais ce n’était pas encore assez pour Mahmoud Abbas, qui accuse le Hamas de se servir de l’argent versé par l’Autorité palestinienne pour consolider son emprise plutôt que de subvenir aux besoins de la population. La semaine dernière, Abbas a demandé aux Israéliens de serrer encore la vis et de réduire d’un tiers l’approvisionnement en électricité. Israël a promis de s’exécuter. A travers dix lignes à haute tension, c’est la compagnie Israel Electric Corporation qui fournit l’essentiel de l’électricité à Gaza, contre une facture mensuelle d’environ 11 millions de francs suisses.

Cette collaboration entre « l’occupant israélien » et un Mahmoud Abbas « irresponsable et immoral » a conduit le Hamas à prédire une « catastrophe » imminente. « Contrairement à son habitude, le Hamas commence déjà à autoriser des manifestations dans le nord de Gaza, soit à proximité des Israéliens, note une source diplomatique. Tout porte à croire qu’il pourrait très vite tenter de soulager la pression en s’en prenant d’une manière ou d’une autre à Israël. Le risque d’une spirale est très grand. »

Contexte géopolitique tendu

Quelle mouche a piqué Mahmoud Abbas, qui se montre ainsi prêt à s’aliéner une partie de la population palestinienne ? Ce durcissement coïncide avec les rencontres entre le président palestinien et le nouveau chef de la Maison-Blanche, Donald Trump, dominées par la guerre contre le terrorisme islamiste. S’ajoute, dans la foulée, la lutte lancée par les monarchies du Golfe contre un Qatar accusé, lui aussi, de « soutenir le terrorisme ». Désormais, la ligne de partage fracture en deux le camp palestinien. Au point qu’il risque l’éclatement.

« Le Qatar a joué un rôle important dans la reconstruction de Gaza après la dernière opération israélienne, mais il s’est montré plutôt réservé dans son appui au Hamas. D’ailleurs, fidèle à sa stratégie de diversification, Doha finance aussi l’Autorité palestinienne à Ramallah », explique la même source.

Aujourd’hui, pourtant, l’heure n’est plus à ces finesses. Après s’être dissocié de son ancien allié, la Syrie, et face à un émirat du Qatar fragilisé, le Hamas sera sans doute forcé de se rapprocher de son meilleur ennemi, l’Egypte, qui participe activement aux côtés d’Israël au blocus de Gaza, notamment en maintenant fermé depuis des mois le point de passage de Rafah.

Un sort comparable à ceux de Mossoul ou Raqqa

Du côté israélien, le gouvernement se montre ravi de figurer aux côtés de cet axe façonné par la Maison-Blanche, et de pouvoir par la même occasion enfoncer un coin supplémentaire dans le camp palestinien. « Nous répondrons à toute provocation (du Hamas) avec tous nos moyens », a tonné le ministre de la Défense Avigdor Liberman en promettant, s’il le fallait, un sort comparable à ceux de Mossoul ou Raqqa, les deux places fortes assiégées de l’organisation de l’État islamique en Irak et en Syrie. Un discours guerrier qui a tôt fait de transformer en autant d’agents islamistes les deux millions de prisonniers de Gaza.

Les Frères musulmans sont une carte entre les mains de la CIA

http://mai68.org/spip/spip.php?article2240

Les Frères, dont Saïd Ramadan (à droite d’Eisenhower, en turban, et tenant des papiers entre les mains), reçus à la Maison Blanche en 1953.

Cliquer ici pour l’article, une image plus grande et les commentaires

LE HAMAS EST MANIPULÉ PAR ISRAËL !

http://mai68.org/spip/spip.php?article4502

George Galloway dénonçant les Frères musulmans

Aout ou septembre 2012

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Le début de cette vidéo prouve bien que seuls les dirigeants des Frères musulmans sont à la solde de l’impérialisme américano-sioniste. Pas les militants de base, qui, étant totalement manipulés, peuvent un jour se réveiller. Il faut les y aider, il y a urgence !

GAZA - Une bonne stratégie pour les résistants palestiniens sincères consiste à quitter le Hamas, et à le dénoncer comme un agent de l’impérialisme américano-sioniste, et à entrer dans d’autres mouvements de résistance, comme le FPLP de George Habash par exemple, pour ceux qui ne veulent plus mêler la religion à la résistance antisioniste ; ou bien à fonder un autre mouvement de résistance, par exemple lié au Hezbollah, pour ceux qui tiennent à tout prix à l’aspect musulman de leur résistance. Quand les frères musulmans n’auront plus aucun pouvoir à Gaza, l’Égypte du général nassérien Sissi pourra sans crainte ouvrir totalement le terminal de Rafah à la frontière de Gaza et de l’Égypte.

Cliquer ici pour l’article et les commentaires.

Palestine - 13 juin 2017 - L’autorité palestinienne est digne de Pétain et Laval

http://mai68.org/spip2/spip.php?article406

— Le Front populaire pour la libération de la Palestine exige la remise en liberté de Nassar Jaradat ainsi que de tous les prisonniers politiques
— Dans quelle prison sont-ils ?
— Celle de l’Autorité palestinienne
— On a connu ça en France sous l’occupation
— …!?

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

Qatar - 10 juin 2017 - C’est pour pouvoir utiliser son gazoduc que le Qatar s’allie avec l’Iran (PDF)

Comaguer 346 : le Qatar a passé un accord avec l’Iran. Celui-ci met en effet en exploitation sur l’autre rive du Golfe persique un gisement de très grande taille qui est le simple prolongement géologique du gisement qatari et il a proposé au Qatar de lui donner accès au gazoduc iranien en projet qui via l’Irak et la Syrie aboutira sur la côte méditerranéenne. Cet accord est en contradiction totale avec la fondation d’une alliance militaire des monarchies du golfe contre l’Iran annoncée récemment à Riad par le Président US, d’où la brutalité de la crise entre l’Arabie et le Qatar.

Note de do : Pour ceux qui se demandaient pourquoi soudainement le Qatar voulait passer dans le camp de la résistance à l’impérialisme américano-sioniste, voici la réponse : c’est l’économie qui dirige tout, et pas l’idéologie. On constate une fois de plus qu’avec son matérialisme Karl Marx avait bien vu les choses.

Cliquer ici pour l’article au format PDF et les commentaires

5 juin 2017 : Le Qatar accusé de terrorisme parce qu’il passe dans le camp de la résistance à l’impérialisme américano-sioniste

http://mai68.org/spip2/spip.php?article374

Trois pays (Arabie, Emirats, Bahreïn), ainsi que l’Egypte, ont tour à tour annoncé lundi 5 juin 2017 à l’aube la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, qu’ils accusent de "soutien au terrorisme", y compris Al-Qaïda, le groupe Etat islamique (EI) et la confrérie des Frères musulmans. Cette crise diplomatique majeure au Moyen-Orient arrive quinze jours après un appel de Donald Trump à l’unité des pays arabes face au terrorisme.

Note de do : Il y a 3 problèmes : Qatar et Frères musulmans. Qatar, PSG et Mondial-2022 de football. Avantages fiscaux du Qatar en France.

Que le Qatar finance, ou du moins finançait, des groupes terroristes comme al-Qaïda ou DAECH, ce n’était un secret pour personne ainsi qu’en témoigne la banderolle en photo ci-dessus datant de janvier 2015. Et cela ne posait de problème à personne en Occident. C’est-à-dire que l’impérialisme américano-sioniste était très content de la collaboration du Qatar dans la guerre destinée à détruire la Syrie en commanditant des groupes terroristes comme al-Qaïda (Front al-Nosrah) ou même DAECH.

Mais voilà, il se trouve que le Qatar a trahi le camp de l’impérialisme américano-sioniste pour passer dans le camp de la résistance qui comprend la Russie, l’Iran, la Syrie, l’Irak, et le Hezbollah. Aussi, que le Qatar finance ou ait financé divers groupes terroristes sert maintenant d’excuse pour le mettre au ban des nations.

Il faut bien se souvenir que l’Arabie Saoudite finance elle aussi des groupes terroristes, tout à fait semblables à ceux du Qatar, mais qui se disent "salafistes" et pas "frères musulmans" bien qu’ils en descendent, et qui combattent eux aussi en Syrie contre le régime antisioniste représenté par Bachar el-Assad. Mais là, ça ne pose aucun problème aux Occidentaux, puisque l’Arabie Saoudite est restée dans le camp de l’impérialisme américano-sioniste.

Le problème 1 est très intéressant : Si le Qatar est vraiment passé dans le camp de la résistance, il lui faut non seulement arrêter de soutenir DAECH ou al-Qaïda. Il lui faut aussi arrêter de soutenir les frères musulmans, dont descendent tous ces groupes terroristes. Car les frères musulmans, au travers du Hamas palestinien, ont directement combattu en Syrie le régime antisioniste de Bachar el-Assad. Ou bien alors, il faut que le Qatar ordonne aux frères musulmans de changer de camp eux aussi et de combattre désormais dans le camp de Bachar ; ce qui semble impossible puisque les Frères musulmans appartiennent en réalité à la CIA ! du moins leurs chefs, même si leurs militants de base ne sont pas au courant. Que se passera-t-il à ce niveau ? la réponse à cette question est très intéressante puisque le Hamas, affilié aux frères musulmans, a renouvelé récemment ses chefs.

Le problème 2 est très rigolo : Que se passera-t-il au niveau du foot ? La France laissera-t-elle le Qatar rester le propriétaire du PSG ? Le mondial 2022 de Foot aura-t-il quand même lieu au Qatar ? La suite risque d’être amusante.

Le Problème 3 va bien faire chier les riches : Puisque le Qatar est semble-t-il désormais un ennemi de l’impérialisme occidental, que deviendront les énormes avantages fiscaux du Qatar en France, et qui transformaient ce pays (la France) en un paradis fiscal parfait ?

Note du 6 juin 2017 : La France est bien emmerdée, du coup, et essaye de temporiser, et de réconcilier les ennemis, ce qui me semble impossible (à moins qu’elle réussisse à refaire basculer le Qatar dans le "bon" camp ?). C’est ça, de bouffer à tous les râteliers !

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

8 Messages de forum

  • bien vu c’est pour ça qu’il est puni

    Badia

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  • Salut Do

    C’est un peu plus complexe que cela car, à Gaza, si le Qatar envoyait un peu d’argent certes, ce sont les Iraniens qui formaient et aidaient al Qassam, l’aile armée du Hamas (celle dont les dirigeants viennent de prendre le pouvoir à Gaza et dans le Hamas au dépens de l’aile de Doha du Hamas) et cela a continué pendant toute la guerre en Syrie. Au lendemain de la dernière offensive israélienne contre Gaza, le chef d’Al Qassam (l’aile militaire du Hamas) a annoncé qu’il allait faire un discours important et, effectivement, dans son discours il y a eu une petite phrase pour remercier le Qatar et la Turquie sans mentionner pourquoi et plusieurs longues phrases pour mentionner "la République islamique d’’Iran" remerciée pour son aide militaire et politique "qui n’a jamais failli" dans son aide à la résistance palestinienne. C’était un message clair envoyé aux chefs du Hamas à Doha. Le fait de lui reconnaître en plus son caractère "islamique" voulait dire qu’il refusait l’argumentaire des "islamistes" sunnites selon lequel les chiites ne sont pas des musulmans.

    Par ailleurs, le Hamas a rompu avec les Frères musulmans, sans doute pour pouvoir négocier avec Sissi, mais enfin c’est fait. Et Sissi négocie effectivement avec Gaza, et il a même laissé son chef, Haniyeh, transiter par l’Egypte pour sa récente tournée internationale qui l’a amené entre autre en Iran.

    Le Hamas ne pouvait pas être dans le camp israélo-sioniste puisque c’est lui qui a mené la guerre réussie contre les deux derniières offensives israéliennes à Gaza, en coopération avec le FPLP, les brigades Al Aqsa du Fath, le Djihad islamique qui ont combattu sous ses ordres, et avec l’aide de l’Iran et du Hezbollah. Le Hamas a l’appui de la grande majorité de la population de Gaza et les autres groupes de résistance armée locaux coordonnent leurs activités militaires avec le Hamas. Le Hamas, même celui de Doha, n’a jamais rompu avec l’Iran et Khaled Mechaal a visité l’Iran plusieurs fois au cours des dernières années. C’est l’Iran qui forme les cadres militaires du Hamas. Le Hamas du Liban n’a jamais rompu non plus avec le Hezbollah. En Syrie, le Hamas s’est surtout retiré plutôt qu’il n’a combattu contre Assad. Il a fait le mauvais choix car ses dirigeants ont cru que Assad allait tomber fin 2011 et que s’ils ne rejoignaient pas la coalition autour du Qatar et de la Turquie, ils allaient être balayés.

    Un de mes amis du FPLP était il y a trois ans en visite en iran avec la délégation de Khaled Mechaal, l’ex dirigeant pro-Qatar du Hamas et il m’a dit que Mechaal lui avait dit : ’"en fait, j’ai quitté Damas pour me retrouver à Doha où je croyais bénéficier d’une totale liberté et j’y suis en fait prisonnier et je cherche un autre pays qui pourrait nous accueillir".

    Toutes ces choses là que nos amis des services doivent lire en passant sont connues d’eux mais en revanche elles sont peu connues publiquement. Donc la situation est plutôt bonne dans la mesure où le Qatar et la Turquie s’éloignant de leur protecteur de l’Ouest vont devoir se rapprocher de l’Est. …ou capituler, dans tous les cas, le bordel ambiant aura au moins affaibli et retardé les efforts du camp impérialiste. C’est comme Trump, ce n’est pas notre ami, mais en foutant le bordel au sein de l’empire et en délégitimant son état, il nous aide objectivement. …Il y a de plus en plus de maillons faibles chez nos ennemis …Il ne manque plus que nous nous soyons forts pour reprendre les choses en main …bientôt le pouvoir va être couché dans la rue et il n’y aura plus qu’à le ramasser à la cuiller !

    fraternellement.

    Bruno

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