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France - 14 juin 2017 - Tiens, le petit Grégory est effectivement ressorti de son trou !

jeudi 15 juin 2017, par do

Le 3 mars 2017 était publié sur ce site un article muni du titre :

« C’est le petit Grégory qui a fait disparaître la famille Troadec ! » dont voici le lien :

http://mai68.org/spip/spip.php?article12148

C’était prémonitoire !


Interpellations dans l’affaire Grégory, 32 ans après

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1951M9-OFRTP?sp=true

Mercredi 14 juin 2017 22h52

Me Thierry Moser (à gauche sur la photo)
Avocat des époux Villemin
Photo d’archives
REUTERS/Philippe Wojazer

Par Gilbert Reilhac

STRASBOURG (Reuters) - Trois personnes ont été interpellées mercredi dans les Vosges dans le cadre de l’enquête sur la mort de Grégory Villemin, l’une des grandes énigmes judiciaires de ces dernières décennies, a annoncé le parquet général de Dijon.

Il s’agit de proches de la famille.

Le corps du petit Grégory, quatre ans, avait été retrouvé pieds et poings liés le 16 octobre 1984 dans la Vologne, à Lépange-sur-Vologne, son village.

Les interpellations, "qui visent des personnes très proches du coeur de l’affaire, ont pour but d’éclaircir certains points et d’apporter des réponses à des questions posées, parfois de longue date, par des zones d’ombre de la procédure", indique le parquet dans un communiqué sans autre précision.

Selon une source proche de l’enquête, les gardés à vue sont Marcel Jacob, l’oncle du père de Grégory, Jean-Marie Villemin, et sa femme Jacqueline, ainsi que Ginette Villemin, veuve de Michel Villemin qui était le frère de Jean-Marie et l’oncle de l’enfant.

Les parents de Jean-Marie Villemin sont en outre entendus comme simples témoins en raison de leur grand âge, a-t-on précisé de même source.

Selon le journal L’Est républicain, qui annonçait les interpellations en milieu de journée, les personnes en garde à vue seraient soupçonnées des faits de complicité d’assassinat, non-dénonciation de crime, non-assistance à personne en danger et abstention volontaire d’empêcher un crime.

"SUR LE CHEMIN DE LA VÉRITÉ"

L’avocat des parents de Grégory, Jean-Marie et Christine Villemin, est ressorti optimiste du bureau de la présidente de la chambre de l’instruction de Dijon, Claire Barbier, qui l’a reçu dans l’après-midi.

"Je suis très, très confiant quant à l’issue car, sur le chemin de la vérité, on a fait un pas grandissime", a dit à Reuters Me Thierry Mozer.

Les garde à vue peuvent se prolonger jusqu’à vendredi matin.

Le parquet présente les interpellations comme l’aboutissement d’un "travail d’analyse criminelle très approfondi" mené par le service central de renseignement criminel de la gendarmerie pour reconstituer "dans l’espace et dans le temps l’ensemble des témoins et des éléments intéressants apparus dans la procédure" les jours précédant et suivant la commission du crime.

Des documents privés ont également été exploités, l’ensemble de ce travail permettant de "recueillir ou de confirmer des éléments, dont certains avaient déjà attiré l’attention des enquêteurs et des magistrats dans le passé", ajoute le parquet.

Ni les analyses ADN, ni l’expertise de la voix du "corbeau" qui harcelait les parents et avait évoqué le crime dans un appel téléphonique n’ont en revanche permis de faire avancer le dossier.

Bernard Laroche, un parent, avait été mis en examen pour le meurtre, puis libéré, en raison d’erreurs de procédure notamment. Il a été abattu par le père de l’enfant avant que la mère, Christine Villemin, soit elle-même poursuivie. La cour d’appel de Dijon l’a finalement innocentée en 1993.

L’avocat de la veuve de Bernard Laroche, Marie-Ange Laroche, s’est voulue prudent.

"Elle veut la vérité, simplement, elle se demande ce qui se passe, si c’est pour avoir la vérité très bien, si c’est pour avoir un énième dérapage qui lui empêche de faire le deuil, ce n’est pas possible", a déclaré Me Gérard Welzer sur RTL.

Le dossier a été rouvert par deux fois, en 2000 et 2008, pour réaliser des analyses ADN de pièce du dossier, expertises qui se sont révélées infructueuses mais ont permis, à chaque fois, de relancer le délai de prescription.

(Edité par Yves Clarisse et Elizabeth Pineau)

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