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Échec de la stratégie israélienne

jeudi 5 septembre 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 septembre 2019).

Résumé de l’article par do : Israël a été érigé par l’Occident pour assurer la protection de ses intérêts dans la région ; mais, maintenant… c’est l’Occident qui doit protéger Israël !


L’échec d’une stratégie…

https://assawra.blogspot.com/2019/0…

5 septembre 2019

Aladin

Il y a un hic, et il est de taille

C’est bien connu, la guerre américaine en 2003 contre l’Irak visait d’abord et avant tout à assurer la sécurité d’Israël. C’est comme qui dirait un secret de Polichinelle. La caractéristique de ce dernier est d’être connu de tous sans que cette connaissance ne soit partagée. Il se distingue d’un véritable secret par le fait que les détenteurs du secret de Polichinelle ne manifestent pas librement la connaissance qu’ils ont parce qu’ils croient qu’il vaut mieux, pour eux ou pour d’autres, ne parler qu’avec des gens de confiance ou même complètement se taire.

Les efforts déployés par Benyamin Natanyhau visant à entraîner les États-Unis et leurs alliés à renouveler le scénario irakien sur le sol iranien correspond parfaitement à cette catégorie de secret.

Sauf qu’il y a un hic, et il est de taille.

En effet, aux origines, le projet initial d’édifier un État sioniste en Palestine visait justement à faire assumer une fonction primordiale à cet État fantoche : Être l’instrument privilégié d’intervention militaire dans la région en vue d’assurer la domination de ses pays protecteurs. La Grande Bretagne pour commencer, ensuite la France dans les années 60, relayées jusqu’à nos jours par les Etats-Unis.

Or, cette logique est en train de s’inverser.

Depuis la guerre d’octobre 1973, puis celle du Liban de 1982 suivie par celle de 2006, ainsi que les guerres contre Gaza de 2008, 2009, 2012 et 2014… il ressort une nouvelle constante : l’État d’Israël ne remplit pas le rôle qui lui est assigné. A chaque agression, il est confronté à une résistance de plus en plus croissante qui réussit à le mettre en échec.

L’équilibre est rompu. La suprématie est remise en cause. La stratégie est en échec.

De plus en plus, les dirigeants sionistes réclament une intervention directe des pays qui les soutiennent.

C’est le sens de la visite que s’apprête à effectuer Netanyahu à Londres où il rencontrera le Premier ministre britannique Boris Johnson mais aussi le secrétaire américain à la Défense Mark Esper.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce déplacement a lieu au lendemain de l’attaque aux missiles anti-chars menée la veille par le Hezbollah contre un véhicule militaire dans le nord de la Palestine occupée.

Ceci ressemble fortement à un appel au secours face à une résistance qui gagne du terrain.

Tous les terrains.

Al Faraby
Jeudi, 05 septembre 2019

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