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France - 24 juin 2017 - Les députés-godillots à Macron-Rothschild vont en camp de rééducation

samedi 24 juin 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 24 juin 2017).

Info officielle : Ce week-end, les députés de La République en marche suivent un stage de formation afin d’apprendre les rouages de l’Assemblée et pour leur rappeler leur solidarité envers le gouvernement. Ils choisiront également ceux qui se porteront candidats à des postes de responsabilité.

Traduction par do : Ils vont apprendre ce qu’est la "solidarité envers le gouvernement" : Godillots, on vous dit !


Les députés de Macron en formation

http://www.ladepeche.fr/article/201…

Publié le 24/06/2017 à 09:35

J.-P. B.

Les députés LREM sont pour la plupart totalement novices en politique./ Photo AFP

Ce week-end, les députés de La République en marche suivent un stage de formation afin d’apprendre les rouages de l’Assemblée et pour leur rappeler leur solidarité envers le gouvernement. Ils choisiront également ceux qui se porteront candidats à des postes de responsabilité.

Un stage de formation accélérée. C’est à un week-end studieux à huis clos que sont conviés les 308 députés de La République en marche aujourd’hui et demain à l’hôtel de Lassay, à l’Assemblée nationale. Au menu de ce séminaire « d’information et de formation », le fonctionnement du groupe et l’articulation de son travail avec celui du gouvernement et du mouvement, les méthodes de travail du député, etc. Il s’agira aussi « de faire connaissance », explique-t-on à La République en marche. Car issus d’horizon les plus divers, ces nouveaux députés ne partagent pas d’histoire ou de culture commune à l’image de ceux qui proviennent de partis politiques. Édouard Philippe devrait intervenir lors de ce séminaire afin de rappeler à ces élus l’engagement qu’ils ont contracté envers le programme d’Emmanuel Macron. Une manière d’empêcher toute tentative de fronde…

Ferrand, le Joxe de Macron ?

Mais ce sera aussi l’occasion pour les candidats à des postes de responsabilité au sein de l’Assemblée (présidence et vice-présidences, questeurs, présidences de commission, de groupes d’amitié, etc) de se présenter. Pour le poste le plus prestigieux, celui de président de l’Assemblée, dont l’élection en séance mardi après-midi ouvrira la législature, l’ancien candidat à la primaire de la gauche François de Rugy est pour l’instant le seul candidat (voir ci-contre).

Un premier poste clé sera pourvu dès ce soir, avec l’élection attendue de Richard Ferrand à la présidence du groupe. L’ex brièvement ministre de la Cohésion des territoires, mis en cause dans une affaire immobilière, a quitté le gouvernement à la demande d’Emmanuel Macron pour briguer la présidence du groupe. « Je veux que tu sois mon Pierre Joxe », lui a demandé le chef de l’État en référence à l’ancien ministre qui avait dirigé avec une certaine autorité le groupe PS quand François Mitterrand est arrivé au pouvoir en 1981.

Son élection ne fait guère de doute dans la mesure où Richard Ferrand a été la cheville ouvrière d’En marche. « C’est rassurant car c’est le seul qu’on connaît tous et qui nous connaît tous », explique ainsi un jeune élu, Gabriel Attal

Le poste de chef de groupe est stratégique puisqu’il doit à la fois s’assurer que la majorité applique le programme du gouvernement tout en gérant les revendications et états d’âmes de ces 300 députés. « C’est le poste le plus difficile », disait l’ancien garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas.

Pour les présidences de commissions permanentes, qui seront votées jeudi, plusieurs noms ont été cités : Olivier Véran (Affaires sociales), Jean-Jacques Bridey (Défense), Jean-Michel Clément et Alain Tourret (Lois), Barbara Pompili et Matthieu Orphelin (Développement durable), Stanislas Guérini et Bruno Bonnell (Affaires économiques), etc.

Pour tous ces postes, il faudra un équilibre entre nouveaux entrants et sortants, « marcheurs » historiques de gauche et ceux plus récents de droite, tenir compte de la parité, la géographie… Macron devra encore faire de la dentelle…

Qui au « perchoir » ?

L’ancien candidat à la primaire de la gauche François de Rugy est pour l’instant le seul candidat à la présidence de l’Assemblée. Député depuis 2007, il met en avant son expérience (coprésident du groupe écologiste lors de son deuxième mandat puis vice-président de l’Assemblée) et fait campagne sur la « modernisation » et la « moralisation » de l’institution dans la foulée des réformes prévues par l’exécutif (réduction du nombre de députés, limitation à trois mandats successifs, remboursement sur frais réels, etc.). De Rugy a toutefois dit qu’il pourrait renoncer si l’Élysée, qui regarde de près le choix du quatrième personnage de l’État, voulait l’élection d’une femme, ce qui serait une première. Mais en dépit de la féminisation accrue de l’hémicycle, aucune candidate ne s’est déclarée jusqu’ici.

J.-P. B.

2 Messages de forum

  • Bonjour, Do

    1 ) A propos des députés-godillots :
    À l’assemblée nationale c’est obligatoire, le costume cravate pour les hommes et la robe chignon ( ou dans le genre disons strict ) pour les femmes ?
    Si cela est le cas, l’habit fait donc le moine… Mascarade républicaine pour fausse démocratie.

    2 ) un bon interview ( enfin, il me semble ) du sociologue Étienne Ollion.

    Les députés, ces professionnels de la politique.

    Merci pour ta réponse.

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    • Je ne crois pas à la désignation des élus par le sort

      Salut Jean,

      Merci pour le lien. c’est très intéressant en effet. Je l’ai reproduit ici :

      http://mai68.org/spip2/spip.php?article453

      Cette émission est très intéressante. Ceci dit, je ne crois pas à la désignation des élus par le sort. J’ai en effet participé à des coordinations étudiantes pendant les grèves des années qui ont suivi mai 68. J’ai vu les choses d’une façon expérimentale.

      Presque tout le monde refuse d’être délégué (élu). Donc, la désignation au sort se fera parmi les volontaires, qui seront presque tous des membres de divers syndicats ou partis, voire carrément payés par on ne sait qui (Rothschild par exemple, puisqu’on parle de Macron !).

      Et, si deux ou trois individus libres — c’est-à-dire non-inféodés à un quelconque parti ou syndicat, et non achetés par un ou des capitalistes — se présentent, alors ils seront noyés dans la masse des volontaires venant des partis ou syndicats, et n’auront quasiment aucune chance d’être désignés par le sort. Tandis que lors d’une élection à main levée, le simple fait qu’ils soient libres donnerait envie à beaucoup de voter pour eux.

      Bien à vous,
      do
      http://mai68.org

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