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Plaidoyer pour l’huile de palme

mardi 24 décembre 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 24 décembre 2019).

https://www.bio-info.com/articles/a…

Publié le 17/01/2014

Alain Mahieu

Aujourd’hui, les plantations de palmiers à huile sont la cible des protecteurs de l’environnement qui leur reprochent d’être la cause de déforestations massives et de destruction des écosystèmes et de certaines espèces animales comme l’orang-outang d’Indonésie. Une inquiétude remise en cause par des études qu’a fait paraître Hiroko Shimizu, de l’Institut économique Molinari* (IEM), avec de solides arguments à l’appui (ndlr : l’Institut Molinari est un institut à tendance libérale spécialisé dans l’approche économique des politiques publiques).

Un aliment diététique

Quoiqu’il en soit, si l’huile de palme a mauvaise presse, c’est aussi parce qu’elle est riche en acides gras saturés (±50 %), au même titre d’ail- leurs que la graisse de coco et l’ensemble des graisses animales. Toutefois, une huile de palme biologique, brute et consommée crue, présente des qualités nutritives incontestables de par son contenu en acides gras saturés spécifiques et indispensables aux fonctions biologiques essentielles de l’organisme. C’est le cas de l’acide palmitique, premier apport de source énergétique pour le cœur en cas de stress, il intervient aussi dans la régulation hormonale et dans la modulation du système immunitaire. C’est le cas également de l’acide laurique, qui agit comme antibiotique naturel, sans effets secondaires sur la sphère intestinale. Et de l’acide myristique qui joue un rôle essentiel dans le transport et l’utilisation des protéines au sein de la cellule et qui peut aussi intervenir comme protecteur et puissant régénérateur du tissu rénal.

Acides gras saturés

Les acides gras saturés, très stables et peu sujets à l’oxydation, ralentissent le rancissement des lipides de la peau et son vieillissement prématuré. Ils supportent donc très bien les cuissons, sans trop se dégrader. Une huile de palme biologique, bruteet consomméecrue, présente d’excellentes qualités nutritives. En revanche, les huiles végétales riches en acides gras polyinsaturés constituent, de par leur fragilité, un danger réel pour la santé lorsqu’elles sont oxydées et rancies. C’est aussi l’hydrogénation partielle effectuée sur les huiles polyinsaturées, pour en fabriquer des margarines, qui engendre des acides gras trans aux effets délétères sur la sphère cardiovasculaire.

Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les huiles de tournesol, de colza, de maïs ou de sésame doivent être gardées au réfrigérateur après ouverture car elles ne peuvent supporter ni le contact de l’air ni la chaleur.Ce qui veut dire, in fine, que l’huile de palme utilisée dans les aliments manufacturés est préférable à toute autre huile végétale chauffée, devenue toxique suite à ces manipulations thermiques et d’hydrogénation.L’huile de palme crue et non raffinée constitue, enfin, une source considérable de vitamines liposolubles (A, C, D et E) aux effets antioxydants majeurs. Inutile de s’en priver, donc.

Polémique

Culture de palmiers à huile : les arguments pour :

  • Une réduction de la consommation d’huile de palme devrait être compensée par une augmentation de la production d’autres huiles comme celles de colza, de tournesol ou de soja qui, en culture classique, exigent trois fois plus d’engrais et de pesticides.
  • Le palmier à huile est une plante vivace qui produit pendant une vingtaine d’années 5 à 10 fois plus d’huile que les trois oléagineuses citées ci-dessus qui, elles, doivent être ressemées chaque année.
  • L’industrie alimentaire recherche surtout des lipides semi-solides, comme l’huile de palme, plus faciles à travailler et à intégrer dans les aliments manufacturés qui deviennent plus moelleux et onctueux.

Le site d’Alain Mahieu, nutritionniste * : www.efelia.be.

Note de do : Bien entendu, cette défense de l’huile de palme ne vaut pas du tout quand cette huile sert de carburant. En effet, dans ce cas, c’est Fidel Castro qui a raison : « Si vous transformez les aliments en carburants, les deux tiers de l’humanité vont crever de faim ! » C’est d’ailleurs le tout premier à avoir dénoncé les biocarburants.

Ainsi, les super sans plombs 95 E5, ou pire E10, sont une ignominie. E5 et E10 signifie 5 ou 10 % d’alcool. Pour fabriquer cet alcool, on doit voler des terres vivrières dans dans des pays sous-développés pour cultiver des plantes destinées à être transformées en alcool. Et les gens qui cultivaient traditionnellement ces terres crèvent de faim. En gros, en utilisant ces carburants, on bouffe du petit nègre.

En fait, il faut le vérifier ; mais, et c’était relativement bien caché, aujourd’hui, il semblerait que tous les carburants pour automobiles, qui roulent à l’essence ou au diesel, contiennent obligatoirement un certain pourcentage de biocarburants. Ceux qui nous dirigent sont vraiment des salauds. Enfin, bon, ça c’est pas nouveau.

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