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Irak - 10 juillet 2017 - La défaite de DAECH à Mossoul, ville kurde (vidéo 2’51)

lundi 10 juillet 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 10 juillet 2017).

La Syrie félicite le peuple et le gouvernement en Irak pour la grande victoire sur le réseau terroriste « Daech » à Mossoul.

Daech a reconnu sa défaite , déclarant que désormais son nouveau siège se situe dans la ville de Tal Afar, à l’ouest de Mossoul.

Les étrangers se sont battus jusqu’à la mort.

L’Etat islamique ne contrôle plus Mossoul, mais il n’a pas disparu. Des centaines de djihadistes irakiens ont pu se faufiler parmi les civils qui s’échappaient chaque jour de la vieille ville.

« Nous ne sommes pas en sécurité, les gens ont peur. Les chefs de Daech sont toujours là et ils peuvent recruter à nouveau. »


La Syrie félicite le peuple et le gouvernement en Irak pour la grande victoire sur le réseau terroriste « Daech » à Mossoul

http://sana.sy/fr/?p=94235

10/07/2017

Damas / La Syrie a félicité le peuple et le gouvernement en Irak pour la grande victoire qu’avaient réalisée l’armée et les forces de mobilisation populaire irakiennes sur le réseau terroriste « Daech » à Mossoul, et affirmé la poursuite de la coopération avec l’Irak pour l’éradication de ceux qui restent encore des gangs de ce réseau.

Une source du ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a déclaré à Sana que cette victoire sublime mérite le martyr et le sacrifice.

Elle a présenté les condoléances aux familles des martyrs et souhaité le rétablissement rapide aux blessés, soulignant que le sang des martyrs est notre inspiration pour vaincre les terroristes qui sont encore sur les territoires irakiens et syriens.

La Source a insisté sur la poursuite de la coopération avec l’Irak jusqu’à l’éradication des gangs de « Daech », faisant savoir que la conjugaison des efforts des deux pays est l’élément essentiel pour garantir le non-retour de « Daech » et de tout autre forme du terrorisme dans la région.

L.A.


Mossoul libérée, Daech s’effondre : femmes piégées, suicides collectifs, évasions parmi les civils, arrestations…

http://french.almanar.com.lb/483327

Le 9 juillet 2017, par la rédaction du site du site al-Manar de la télévision libanaise du Hezbollah censurée par la "liberté de la presse" en France

9 mois après le lancement de la bataille, la ville de Mossoul est désormais entièrement libérée de la milice wahhabite terroriste Daech. Mais l’annomce officielle tarde toujours à venir.

Les Unités de lutte contre le terrorisme ont, selon l’agence irakienne al-Soumariyat, hissé le dreapeau irakien sur le bord du Tigre, dans la vieille ville de Mossoul.

Daech a reconnu sa défaite , déclarant que désormais son nouveau siège se situe dans la ville de Tal Afar, à l’ouest de Mossoul , a indique une source locale de Ninive, pour l’agence.

Dans les rues de la ville, des scènes de liesses impliquant surtout les militaires irakiens et les combattants volontaires du Hachd al-Chaabi sont de mise.

Mossoul libre 8 juillet 2017

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

1000 tués

Les derniers combats qui ont eu lieu dans les vieux quartiers de la ville se sont soldés par la mort de 1000 miliciens, a indiqué le général Raed Jawdat, le commandant des forces de la police fédérale qui a participé à la libération de Mossoul. Ont également été détruits plus 65 véhicules équipés, 20 motos piégées, 24 motocycles, 38 autres équipées, 5 tours de communication et 8 tunnels, a-t-il ajouté, dans un communiqué.

De même, 71 ceintures et 310 engins piégés ainsi que 181 missiles ont été désamorcés.

La carte de Mossoul qui était en gris est devenue verte

Suicide collectif

Il est question d’une trentaine de miliciens de Daech qui se sont fait exploser samedi, après avoir réalisés qu’ils étaient vaincus. Al-Mayadeen affirme avoir été témoin de ce suicide collectif.

La femme de Daech qui s’est fait exploser vendredi 7 juillet 2017 avec son bébé

Les réseaux sociaux ont fait l’écho de l’histoire horrible d’une femme de Daech qui s’est fait exploser le vendredi dernier, en portant son bébé, au milieu des civils en fuite de la vieille ville de Mossoul, rapporte la télévision iranienne arabophone al-Alam

Sa photographie prise quelques instants auparavant a été publiée sur ces réseaux lesquels ont également révélé en images vidéo la fuite de nombreux chefs de Daech parmi les civils. 35 terroristes liés à Daech et 6 autres personnes qui tentaient de pénétrer dans la ville via la rive occidentale du Tigre ont été appréhendés, a aussi souligné Al-Mayadeen TV.

La Cellule du média de guerre en Irak a indiqué pour sa part la mort d’un chef de Daech connu sous le sobriquet d’Abou Zeid, et de 7 de ses hommes, samedi, dans la vieille ville de Mossoul.

Ce dimanche, 30 autres ont été abattus alors qu’ils fuyaient de la côte droite de Mossoul vers sa côte gauche, en traversant l’Euphrate.

Une victoire méritée

Selon le directeur des opérations conjointes de , le général américain Robert Sofge, c’est une victoire bien méritée.

« Ils méritent de célébrer cela et peuvent ressentir toute la fierté et le sens du travail accompli », a-t-il témoigné. Offrant ses « félicitations à l’avance pour cette grande bataille ».

« Il faut revenir à la Seconde guerre mondiale pour trouver (une bataille) qui se rapproche seulement » de celle de Mossoul, a-t-il jugé.

Les jihadistes qui sont encore à Mossoul sont « désespérés » et se battent jusqu’à la mort dans un petit périmètre de deux pâtés de maisons au cœur de la vieille ville, près du fleuve Tigre, a expliqué le général Sofge.

Selon les agences, certains se font passer pour morts, vêtus de gilets explosifs, qu’ils mettent à feu à l’approche des forces irakiennes de sécurité. Des combattantes femmes de l’EI se sont elles faites sauter au milieu de civils déplacés.

Quelques jihadistes cherchent néanmoins à fuir, se fondant dans le flot des réfugiés civils après avoir rasé leurs barbes et changé de vêtements.

La bataille continue

Sur le terrain, la bataille contre Daech se poursuit.

Selon al-Alam, les groupes du Hachd al-Chaabi ont annoncé ce dimanche, le lancement d’une nouvelle opération destinée à déraciner Daech de la région orientale de la région d’al-Maqdadiyat, deuxième plus importante dans la province de Diyala, à l’est de Bagdad.


L’Etat islamique chassé de Mossoul, la peur n’a pas disparu

https://www.letemps.ch/monde/2017/0…

Luc Mathieu

Publié dimanche 9 juillet 2017 à 20:15, modifié lundi 10 juillet 2017 à 08:16

Le gouvernement irakien a annoncé dimanche 9 juillet 2017 la libération de Mossoul, la capitale de l’État islamique. Mais le mouvement djihadiste n’a pas pour autant disparu

C’était il y a trois ans, le 4 juillet 2014. Abou Bakr al-Baghdadi, un djihadiste irakien, montait dans le minbar de la mosquée al-Nouri de Mossoul pendant la prière du vendredi. Devant l’assistance qui ne le connaissait pas, il se proclamait commandeur des croyants et s’auto-désignait calife. L’Etat islamique n’était plus seulement un groupe djihadiste clandestin. Il était devenu un proto-Etat qui contrôlait la deuxième ville irakienne.

Dimanche, c’est le premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, qui est venu à Mossoul. En uniforme militaire, il a annoncé la libération de la ville et félicité les soldats irakiens.

Scène de combat dans la vieille ville, le 5 juillet 2017. ALAA AL-MARJANI / Reuters

L’offensive pour chasser l’Etat islamique avait débuté le 17 octobre 2016.

Mais le Premier ministre a affirmé plus tard qu’il ne déclarerait officiellement la victoire qu’une fois les dernières poches de résistance nettoyées, des coups de feu et des frappes aériennes étant encore audibles dans l’après-midi. « Il ne reste seulement qu’une ou deux poches de djihadistes de Daech », a indiqué dans un communiqué Haïder al-Abadi. « La victoire est certaine, et les derniers djihadistes sont encerclés (…) c’est une question de temps pour nous avant d’annoncer la grande victoire à notre peuple », a-t-il ajouté.

La victoire était certaine, mais le bilan est lourd

La victoire était acquise. Jusqu’à 100 000 soldats de l’armée irakienne, peshmergas kurdes, miliciens chrétiens ont été mobilisés. La coalition internationale a fourni frappes aériennes, tirs d’artillerie et forces spéciales au sol. La victoire était certaine, mais le bilan est lourd. Des milliers d’habitants ont été tués, victimes de l’Etat islamique mais aussi des bombardements irakiens et de la coalition. Des corps sont encore retirés chaque jour des décombres.

Des soldats irakiens dans les ruines de la vieille ville de Mossoul. ALAA AL-MARJANI / Reuters

Les quartiers de la rive ouest de Mossoul ont été laminés. La vieille ville est fracassée, ses maisons écroulées, ses ruelles remplies de gravats. La mosquée al-Nouri et son minaret penché ont été dynamités par l’Etat islamique. La reconstruction des seules infrastructures de base coûtera plus d’un milliard de dollars, selon les Nations unies. Il faudra plusieurs autres milliards pour que les quartiers ouest redeviennent habitables. Près de 700 000 habitants qui avaient fui les combats ne sont pas rentrés.

Les étrangers se sont battus jusqu’à la mort

L’Etat islamique ne contrôle plus Mossoul, mais il n’a pas disparu. Des centaines de djihadistes irakiens ont pu se faufiler parmi les civils qui s’échappaient chaque jour de la vieille ville. Les autres, les Russes, les Tchétchènes, les Saoudiens, les Tunisiens, les Français étaient trop facilement repérables pour fuir. Ils n’ont pu que se battre jusqu’à la mort.

Scène de combat dans la vieille ville, le 5 juillet 2017. ALAA AL-MARJANI / Reuters

L’Etat islamique contrôle encore plusieurs villes à la frontière syrienne et dans la province d’Anbar. Ses hommes circulent. Le 25 juin, peu après la tombée de la nuit, une soixantaine d’entre eux ont attaqué deux quartiers de l’ouest de Mossoul, Tanak et Yarmouk, libérés quelques mois plus tôt. Ils arrivaient de Tall Afar, à la frontière syrienne, et avaient reçu l’aide de sympathisants sur place. Vendredi, c’est le village d’Imam Gharbi, au sud de Mossoul et à proximité d’une base américaine, qui a été visé. Il est toujours contrôlé en partie par ses assaillants.

« Personne n’a pensé à l’après »

La semaine dernière, dans les quartiers ouest, des habitants disaient leur méfiance et leur conviction que l’Etat islamique reviendrait, d’une manière ou d’une autre. « Nous ne sommes pas en sécurité, les gens ont peur. Les chefs de Daech sont toujours là et ils peuvent recruter à nouveau.

Une femme fuyant les affrontements, dans l’est de Mossoul. ALAA AL-MARJANI / Reuters

Personne n’a pensé à l’après, aux suites de cette bataille, expliquait Yunis, un traducteur qui travaille avec des ONG. Je suis né et j’ai toujours vécu ici mais c’est terminé, je m’en vais. Je suis en train d’acheter une maison à Souleimaniye, au Kurdistan. Je dirai juste à ma famille de revenir m’enterrer à Mossoul. »

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