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Les historiens n’ont plus accès aux archives de 39-45, censure d’état.

mercredi 5 février 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 février 2020).

Jean-Marc Berlière, professeur d’histoire contemporaine et spécialiste de la police française, s’inquiète de la fermeture des archives de la défense. Dans ces conditions, les historiens ne peuvent accéder aux fonds concernant la Seconde Guerre mondiale.

Le président François Hollande avait permis la libre consultation de ces archives après un gros travail des historiens en ce sens. Une façon, avait-il dit, de lutter contre le révisionnisme, l’altération de la mémoire, l’oubli, l’effacement. Déjà, sous Lionel Jospin en 1999, les choses évoluaient. En 2015, l’ouverture au grand public a permis à des amateurs, qui ne sont pas historiens de formation, de progresser dans la connaissance de cette période. Cela a multiplié les études locales. C’est aussi une façon de faire avancer la démocratie.

Depuis le début de l’année, on note de grosses difficultés pour obtenir les documents aux archives, notamment au Service historique de la Défense, à Vincennes. Ce centre incontournable pour les chercheurs, qui dépend du ministère des Armées, a reçu une consigne des autorités qui vise à la fermeture « provisoire » totale des fonds postérieurs à 1940, en attendant de revenir ensuite sur les documents antérieurs à 1940. Pour un universitaire qui, par exemple, travaille sur le contre-espionnage de 1934 à 1944, tout se ferme brutalement !

Les gens ont besoin de leur passé, c’est vital ! Dès lors qu’on ne communique plus sur un certain nombre de choses, il y a un retour en arrière. Je suis noyé par les plaintes d’historiens, de chercheurs. Pour l’instant, il n’y a pas de conséquence sur le travail universitaire.

Jean-Marc BERLIERE 3 février 2020/Réseau International https://www.legrandsoir.info/les-hi…

Source : https://fr.news-front.info/2020/02/…


Note de mis en ligne : Jean-Marc Berlière serait un type de droite "pro-flics", en gros les mauvais flics existaient seulement sous Vichy / Pétain / 2e guerre mondiale / collaboration.

Comme il me semble que les dominés (l’immense majorité qui constitue les peuples) devraient connaitre leurs histoires et ceux qui leurs ont volé, je poste cet article qui est une alerte contre la censure de tradition, made in France.

Un professeur émérite… ridicule appellation ronflante (bourgeoise ?), il ne manque plus que l’uniforme, un paquet de médailles sur la poitrine et la particule anoblissante.

Professeur émérite (de quoi…) https://fr.wikipedia.org/wiki/Profe…

Note de do : Vu ce qu’une historienne comme Annie Lacroix-Riz a pu démontrer grâce à ces archives, cela ne m’étonne pas !


(Conférence d’Annie Lacroix-Riz sur son livre
"Le choix de la défaite")

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16 Messages de forum

  • Le mieux serait donc de numériser systématiquement un maximum d’archives pour les rendre accessibles aux autodidactes et au grand public des curieux d’histoire…

    L’accès direct aux originaux est nécessairement à restreindre aux professionnels compétents, si ’on ne veut pas qu’ils se trouvent ravagés par un usage intensif.

    Il faut donc bien déterminer des critères adéquates de professionnalisme et d’objectivité, et/ou de pluralisme.

    Une démarche "anti-autoritaire" systématique est donc parfaitement stérile et inadaptée à ce genre de problématique. Carrément puérile, sur ce type de problématique. Des "pros" accrédités se trouvent donc nécessairement pourvus d’une relative "autorité en la matière", qui doit donc être justifiée et répondre à des critères d’intérêt public, c’est à dire collectif, in fine.

    Luniterre

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  • Quoi qu’il en soit, très concrètement, numériser toutes les archives, c’est à la fois un boulot pour des professionnels qualifiés et un vrai boulot de stakhanoviste, vu l’ampleur de la tâche…!

    De plus, c’est donc bien utiliser des moyens technologiques modernes pour mettre la connaissance historique à la portée de tous, et donc aussi et surtout pour la démocratiser.

    Ce qui serait impossible dans un système libertaire "anti-productiviste" d’un niveau technologique insuffisant, faute de moyens industriels complexes.

    Dans ce cas les archives risqueraient au pire d’être simplement mal conservées et détruites, et, au mieux, réservées à une minorité de type universitaire moyenâgeux, de style plus ou moins élitiste, en fin de compte, comme l’était le savoir monacal…

    Trop de prétendu "anti-autoritarisme" peut donc aboutir à son contraire, et donc à un retour de l’obscurantisme.

    C’est le cas typique illustrant un mouvement dialectique régressif, que l’on peut schématiser par une spirale descendante…

    Bien conscient que certains ne vont pas me louper sur cette sortie théorique, pourtant particulièrement significative et appropriée…!

    A noter que la remarque, réellement puérile, sur l’"émérite", ne m’a pas particulièrement déplu. Elle révèle donc simplement les limites d’une réflexion, qui a par ailleurs ses qualités, le sujet de l’article choisi étant effectivement utile et finalement même très intéressant comme on vient de le voir !

    Merci, donc, pour cette idée de republication !

    Luniterre

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    • C’est le cas typique illustrant un mouvement dialectique régressif, que l’on peut schématiser par une spirale descendante…

      C’est beau, bravo.
      Bien supérieur à du Francis Cousin et avec de la musique c’est possible.

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    • Les historiens n’ont plus accès aux archives de 39-45, censure d’état. 6 février 2020 01:20, par Pôle Emploi Senior ..

      Seniors, et si vous osiez la formation au numérique ? / Pôle Emploi
      https://www.pole-emploi.fr/candidat…

      Numériser nos archives : l’histoire à l’heure du numérique | ARTE
      https://www.youtube.com/watch?v=kuj…

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    • Remembrement mon Amour ou le productivisme démocratique…
      c’est autour d’une table, par quartier, qu’il fallait réunir les gens

      Documentaire du 03 juin 1976
      https://fresques.ina.fr/ouest-en-me…
      (5:20)
      Lorsque le maire a proposé ça, j’ai tout de suite compris que ça devait apporter quelque chose aux agriculteurs Et on a été tellement déçus lorsqu’on nous a proposé le plan, qu’on l’a affiché, qu’on a vu qu’on a été bafoués. C’est que toutes les promesses qu’on nous avait faites, c’est regrouper autour de l’exploitation les parcelles, et c’était le contraire qu’on faisait quoi. Et on les avait tracés même dans le sens opposé à la pente naturelle, ce qui en terre humide donnait une catastrophe, automatiquement. Les eaux allaient s’écouler en travers, après les parcelles étaient tracées dans le mauvais sens. Et c’était peut-être un peu trop tôt pour le faire, aussi. Du fait de la disparition des petites exploitations, je voyais sur le journal, dans le Maine et Loire je crois, un agriculteur qui disait que le remembrement avait été fait dans les années soixante et quelques, et que maintenant, du fait de la disparition de nombreuses petites exploitations, tout est à recommencer. Donc, au fond on n’a peut-être rien perdu, que moi je considère qu’un remembrement doit se faire avec les intéressés, pas sans les intéressés. Ce n’est pas un géomètre au pied d’une table à cinquante kilomètres de Quédillac qui pouvait tracer des plans, ce n’est pas possible. Il fallait discuter. Quand les problèmes sont arrivés, à mon avis, c’est autour d’une table, par quartier, qu’il fallait réunir les gens. Et puis là bon,ça aurait peut-être craqué mais enfin, on l’aurait vu s’il y avait des partisans, s’il y avait des gens qui étaient trop exigeants.

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  • Agro-écologie ET Écologisme : Anti-productivisme ou Anti-capitalisme ?
    http://www.cntaittoulouse.lautre.ne…

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    • Le problème de l’anarcho-syndicalisme est que comme le communisme, il ne nous explique ni comment il se passe du Capital dont il a besoin pour construire sa version de la société industrielle globalisée, ni pourquoi il ignore les faits têtus que le productivisme industriel globalisé ne sert qu’à développer et utiliser des technologies autoritaires dont le contrôle échappe à la communauté et qu’il fut historiquement une hiérarchie qui s’est ajoutée aux hiérarchies pré-existantes basées sur l’argent et le pouvoir, qu’il les a renforcées et que depuis, des enfants esclaves aux patrons des multinationales, il n’a cessé de devenir de plus en plus féroce, global et autoritaire.

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      • Le problème de l’eco-net-anarchiste est ;
        Une propension à penser qu’un seul article (très moyen d’ailleurs, avis personnel donc…) serait capable de résoudre tous les problèmes dénoncés à raison par votre critique.

        Et de posséder une vision tronquée ou discutable de l’anarcho-syndicalisme voir fausse et calomnieuse mais l’Homos sapiens n’étant pas parfait, il est certain que l’anarchisme doit être une pensée vivante et évolutive.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27A…

        Daniel Guérin
        L’ANARCHISME
        https://inventin.lautre.net/livres/…

        Pour en finir avec le travail ! Un changement radical Politique et économique de la société
        https://www.cnt-ait.fr/pour-en-fini…

        Une pensée primitive
        http://www.cntaittoulouse.lautre.ne…
        Pour qui critique le monde dans lequel nous vivons, il est sûrement plus important de réfléchir sur l’exemple que nous offrent les sociétés sans État que de fantasmer sur un état de nature. De même, il est important d’étudier le «  pourquoi  » du passage de ces sociétés égalitaires aux sociétés étatiques fortement inégalitaires et oppressives que nous subissons aujourd’hui. Loin d’en voir l’origine dans le développement de la technologie, Pierre Clastres subodore que la religion est à la source de ce basculement. Les sociétés primitives ont nécessairement élaboré des théories plus ou moins fantastiques pour expliquer le monde qui les entourait. Confrontées à un environnement parfois hostile suscitant des peurs (raisonnables mais aussi irrationnelles), elles ont produit des «  parades  », certes illusoires, qui se sont cristallisées en pratiques religieuses. Méfiantes envers le pouvoir politique, elles ne l’ont pas été assez semble-t-il envers les discours mystiques et l’apparition de gourous qui finalement auraient créé un pouvoir religieux. Ce qui nous fournit, encore une fois, un élément de réflexion pour le projet de société que nous désirons. Il paraît impératif de se débarrasser de toute mystique afin de balayer une bonne fois pour toutes les possibilités d’instrumentalisations des peurs des gens. Et justement, sur ce point, les «  penseurs  » primitivistes sont loin du compte avec leurs phobies. Pas étonnant dès lors qu’on retrouve chez eux les travers des chamanes et autres bonimenteurs religieux, avec les mêmes tentatives de manipulations des masses appuyées sur une kyrielle d’idées fausses, mélangeant allègrement l’autoritarisme, la démagogie ou le catastrophisme. Leur discours tout prêt à penser assure le relais (dans les mouvances de gauche et à consonance écologique) d’idées réactionnaires qui, en définitive, rejoignent celles prônées par l’extrême droite fasciste.

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