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Surprenant la façon avec laquelle un super projet européen, Airbus, nécessitant des investissements colossaux des collectivités locales et nationales, passe à la trappe en toute impunité. Après les flonflons nationaux, la discrète déroute de l’avionneur français. Le nom même de l’avion, 380, avait été choisi pour plaire aux chinois. Comment ont-ils pu se planter pareillement ? Encore l’excellence française ? Combien ça a pu coûter tout ça ?
Les modèles de croissance des années 70-80 commencent à se casser sérieusement la gueule. Prochain candidat l’EPR.
Les gens à la tête de l’Etat et de l’industrie ne savent plus où ils vont, n’ont aucune vision d’avenir et ne voient que par les yeux des marchés et des financiers. La couverture ultime étant de créer de l’emploi. Au final, c’est nous qui paierons les errements, manques et dettes à venir.
Nos gosses vont être salement dans la merde.
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