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À quoi sert le chômage ?

vendredi 6 mars 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 mars 2020).

http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

Les chômeurs et les précaires sont hyper rentables. Ils servent à désigner ceux qui ont un emploi comme privilégiés ou pire "classe moyenne". Ils sont contraints à accepter des stages qui permettent au patronat de les utiliser comme esclaves, de les inciter à faire du zèle avec des promesses fallacieuses. Ils sont mis en concurrence avec les actifs qui sont obligés d’être "performants" et de modérer leurs prétentions salariales.

Cerise sur le gâteau, ceux qui se croient, parfois à tors, bien installés dans la société peuvent mépriser ouvertement les cas sociaux, les assistés, les paresseux et les délinquants. L’économie de survie des masses paupérisées et l’anomie seront d’excellents prétextes pour exercer une pression policière démentielle (et contre-productive) sur les quartiers ouvriers avec l’approbation crypto fasciste des gauches caviar et "républicaines".

Bougie sur le gâteau : certains précaires rechigneront moins à devenir flics, militaires, gardien de prison ou douaniers. D’autres trouveront des jobs dans les entreprises privées de sécurité.

1 Message

  • À quoi sert le chômage ? 6 mars 2020 18:57, par Ton voisin, le musicien précaire

    Depuis "1981", le prolétariat, sous-prolétariat / lumpen-prolétariat n’existe plus, les gouvernants aux ordres du capitalisme le nomme : La classe moyenne et le pire c’est que l’immense majorité des prolétaires y croient. Peut-être de moins en moins ? D’où la gueule de bois apparue sous la forme des GJ.
    http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

    Bonne démonstration de la perfidie du travail subi* engendrait par le régime capitalisme et hiérarchique, on pourrait même y rajouter les retraités…?

    L’ultime sadisme appliqué aux chômeurs précaires : La culpabilité qui te rend malade et te fais crever de bien des façons.

    Le chômage et surtout la précarité servent à effrayer, à pressuriser, à écraser le prolétariat et d’anesthésiant contestataire envers ceux et celles ayant un emploi "surtout dans le privé" qui de façon majoritaire sont passés par la case chômage, passage presque obligatoire depuis les générations nées après celle du baby-boom puis à "criminaliser" le sous-prolétariat / lumpen-prolétariat ( comme l’écrit l’auteur).

    Lorqu’un précaire cherche à proposer une idée pour favoriser l’emploi dans le milieu des salles et scènes de musique actuelles par exemple, les biens installés du pouvoir (parlementaires, sénateurs, maires, acteurs territoriaux, etc.) peuvent parfois te répondre, sans jamais agir ou ils s’en foutent comme la majorité de la pseudo-classe moyenne qui pourtant les finance** mais restera dans le meilleur des cas : Spectateurs passifs mais pas des créateurs actifs.

    * activité productive où tu te fais chier à mort, sans but autre que celui de survivre ou tu crèves à petit feux.
    ** les salles et leurs chefferies partiales, les protagonistes du pouvoir politique, les différents acteurs territoriaux, etc.

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