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Coronavirus - Les aveux du Président du Conseil Scientifique de Macron

dimanche 22 mars 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 21 mars 2020).

Le Président du Conseil Scientifique :

« Le confinement n’est pas la bonne stratégie »

Jean-François Delfraissy,
Président du haut conseil scientifique sur le coronavirus

Le président du conseil scientifique regrette d’avoir entériné la décision de Macron de confiner la France :

La Croix, 20 mars 2020 : Jean-François Delfraissy : « Le confinement n’est pas la bonne stratégie »

L’express, 20 mars 2020 : Le président du Conseil scientifique demande un dépistage massif après le confinement. Cette stratégie n’est pas possible pour le moment, dit-il, car les tests de dépistage nécessitent des produits dont une partie vient de Chine et des États-Unis.

Notes de do :

Jean-François Delfraissy, le président du haut conseil scientifique sur le coronavirus auprès de Macron demande maintenant un dépistage massif après le confinement. Il s’excuse ainsi pour avoir entériné la décision prise par le pouvoir de confiner la France :

« Cette stratégie [celle des tests] n’est pas possible pour le moment car les tests de dépistage nécessitent des produits dont une partie vient de Chine et des États-Unis. »

Mais,

1) Il ne parlait pas du tout de ça dans l’avis qu’il a signé le 16 mars 2020, et où le conseil scientifique "recommandait" le confinement. Constatez-le vous mêmes :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article5427

2) Le professeur Didier Raoult, directeur de l’IHU de Marseille dit qu’il est tout à fait possible de faire ces dépistages dans tous les laboratoires, que c’est très facile, qu’il s’agit d’une simple technique PCR ; d’ailleurs, sur Marseille, il pratique lui-même ces dépistages. Donc il a bien le matériel.

Des arguments 1 et 2, on ne peut conclure qu’une chose : l’excuse du président du conseil sur le coronavirus est complètement bidon, de même que le conseil lui-même, qui, en fait, n’est qu’une instance avec un nom ronflant destiné uniquement à entériner des décisions prises par le pouvoir.

Depuis que l’OMS a donné raison au professeur Raoult en disant : « Testez ! testez ! testez ! », Jean-François Delfraissy dit qu’il aurait fallu tester, et non confiner, et qu’après le confinement, il faudra tester. Il prétend qu’on n’a pas testé dés le début parce qu’on ne pouvait pas, ce qui est faux, puisque Raoult, lui, le peut !


Jean-François Delfraissy : « Le confinement n’est pas la bonne stratégie »

Jean-François Delfraissy  : «  Nous préconisons des tests massifs à la sortie du confinement  »

https://www.la-croix.com/France/Jea…

Recueilli par Loup Besmond de Senneville

Le 20/03/2020 à 14:30 Modifié le 20/03/2020 à 18:44

Entretien. Pour le président du Comité scientifique sur le coronavirus et ancien président du Comité consultatif national d’éthique, le confinement de la population n’est qu’une étape dans la lutte contre l’épidémie. Cette stratégie est pour l’instant utilisée, affirme-t-il, faute de pouvoir tester massivement la population.

La Croix : Il y a aujourd’hui beaucoup d’interrogations autour de la stratégie choisie par la France, celle du confinement, alors que d’autres pays, en Asie, ont privilégié le port du masque et le dépistage massifs.

Jean-François Delfraissy : Le confinement n’est pas la bonne stratégie, c’est la moins mauvaise des stratégies qui étaient possibles en France, à la mi-mars 2020. Évidemment, nous savions bien que ce n’est pas celle choisie par certains pays asiatiques. La Corée s’est en effet appuyée sur une très large utilisation des tests diagnostics et de masques, puis sur l’isolement des seuls malades. C’est une stratégie qui est très valable : sur le papier, c’est même cela qu’il faut faire.

Mais toute la question est de savoir si cela est faisable en France aujourd’hui. La réponse est non. Aujourd’hui, nous avons la capacité de faire passer 5 000 à 8 000 tests par jour, mais pas davantage. Nous ne pouvons pas faire passer plusieurs dizaines de milliers de tests par jour. Pour faire ces tests, il faut en effet disposer d’un certain nombre de produits dont une partie nous vient de Chine et des États-Unis.

Le reste est payant


Le président du Conseil scientifique demande un dépistage massif après le confinement

https://www.lexpress.fr/actualite/s…

Publié le 20/03/2020 à 16:53

Par LEXPRESS.fr avec AFP

Image de l’Agence britannque de la protection de la santé montrant le Coronavirus au miscroscope

Cette stratégie n’est pas possible pour le moment car les tests de dépistage nécessitent des produits dont une partie vient de Chine et des États-Unis.

Il faudra pratiquer une "stratégie de tests massifs" en sortie de confinement pour lutter contre le coronavirus, préconise ce vendredi le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, qui explique qu’il n’y a aujourd’hui pas assez de tests disponibles. Cette stratégie de tests massifs, utilisée notamment pas les Coréens, est celle que nous préconisons de mettre en oeuvre pour la sortie du confinement", indique-t-il au quotidien La Croix.

"Dans 30 ou 40 jours, lorsque le confinement commencera à être desserré, il faudra ainsi tester massivement la population", poursuit l’immunologiste. "Si un traitement a émergé d’ici là, il faudra aussi soigner systématiquement tous ceux qui sont positifs au Covid-19. "Le dépistage massif n’a pas été mis en place en France car "aujourd’hui, nous avons la capacité de faire passer 5000 à 8000 tests par jour, mais pas davantage", indique Jean-François Delfraissy.

Nécessite des produits venant de Chine et des États-Unis

Cette stratégie n’est pas possible pour le moment car les tests de dépistage nécessitent des produits dont une partie vient de Chine et des États-Unis.

Il faudra pratiquer une "stratégie de tests massifs" en sortie de confinement pour lutter contre le coronavirus, préconise ce vendredi le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, qui explique qu’il n’y a aujourd’hui pas assez de tests disponibles. Cette stratégie de tests massifs, utilisée notamment pas les Coréens, est celle que nous préconisons de mettre en oeuvre pour la sortie du confinement", indique-t-il au quotidien La Croix.

"Dans 30 ou 40 jours, lorsque le confinement commencera à être desserré, il faudra ainsi tester massivement la population", poursuit l’immunologiste. "Si un traitement a émergé d’ici là, il faudra aussi soigner systématiquement tous ceux qui sont positifs au Covid-19. "Le dépistage massif n’a pas été mis en place en France car "aujourd’hui, nous avons la capacité de faire passer 5000 à 8000 tests par jour, mais pas davantage", indique Jean-François Delfraissy. Nécessite des produits venant de Chine et des États-Unis

Ces tests nécessitent "un certain nombre de produits dont une partie nous vient de Chine et des États-Unis, [et qui] n’arrivent plus en nombre suffisant", poursuit-il, en ajoutant que des "moyens industriels" sont mis en oeuvre pour se les procurer et pouvoir tester massivement les malades.

"En attendant, j’insiste pour que le confinement soit strict et respecté, car c’est de son respect que dépendra sa durée", rappelle-t-il. Le confinement est "la moins mauvaise des stratégies qui étaient possibles en France, à la mi-mars 2020", explique encore le médecin.

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