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Coronavirus - Selon Edward Snowden, le Covid-19 pourrait conduire à une surveillance étatique étendue et durable

lundi 6 avril 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 avril 2020).

Selon Edward Snowden, le Covid-19 pourrait conduire à une surveillance étatique étendue et durable

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Publié par Gilles Munier sur site le 6 Avril 2020, 07:45am

Revue de presse : RT France (1er avril 20)

De nombreux pays ont déjà mis en place des systèmes de surveillance utilisant l’intelligence artificielle afin de lutter contre la pandémie de Covid-19. Edward Snowden alerte sur leur caractère potentiellement durable une fois la crise terminée.

Edward Snowden, ancien informaticien de la Central Intelligence Agency (CIA) et de la National Security Agency (NSA) exilé en Russie depuis 2013, a une nouvelle fois lancé l’alerte sur la surveillance de masse omniprésente facilitée par les nouvelles technologies liées à l’intelligence artificielle, lors d’une interview par vidéoconférence pour le Festival du film documentaire de Copenhague, le 23 mars 2020.

Cette fois-ci, le lanceur d’alerte américain a averti qu’une augmentation de la surveillance de masse par les structures étatiques, dans le cadre de la pandémie de Covid-19, pourrait demeurer après la fin de la crise sanitaire, et ainsi avoir des effets durables sur les libertés civiles.

« L’urgence a tendance à se pérenniser »

« Lorsque nous voyons des mesures d’urgence adoptées, en particulier aujourd’hui, elles ont tendance à rester », a estimé Edward Snowden au cours de cette même interview. Et de poursuivre : « L’urgence a tendance à se pérenniser. Ensuite, les autorités [étatiques] se familiarisent avec ce nouveau pouvoir [et] commencent à l’apprécier. »

Ils savent ce que vous regardez sur Internet, où votre téléphone se déplace, et maintenant ils sont au fait de votre rythme cardiaque

Le lanceur d’alerte a ensuite déclaré que les gouvernements pourraient étendre l’accès dont ils disposent déjà pour surveiller les informations personnelles des personnes en cas de crise. Pour éclaircir sa pensée, Edward Snowden a pris comme exemple des trackers de fitness qui peuvent mesurer le pouls et le rythme cardiaque, comme l’Apple Watch. Selon lui, la peur de la propagation du Covid-19 pourrait persuader des gouvernements à se connecter aux trackers de fitness et smartphones pour obtenir en retour des données sur votre santé.

« Cinq ans plus tard, le coronavirus a disparu, ces données sont toujours disponibles pour [les services de sécurité et agences de renseignements qui] commencent à chercher de nouvelles choses », a ensuite conjecturé Edward Snowden. Et de prolonger son raisonnement : « Ils savent ce que vous regardez sur Internet, où votre téléphone se déplace, et maintenant ils sont au fait de votre rythme cardiaque. Que se passera-t-il lorsqu’ils commenceront à mélanger [ces données] et à leur appliquer une intelligence artificielle ? »

Plus de sécurité pour plus de liberté… Vraiment ?

Dans le cadre de la pandémie de Covid-19, de plus en plus d’Etats ont émis « des propositions visant à surveiller l’épidémie en suivant les données de géolocalisation des téléphones portables. Cela pourrait s’avérer une méthode puissante pour suivre la propagation du virus et les déplacements des personnes qui en sont porteuses, mais ce sera aussi un outil tentant pour traquer les terroristes, ou tout autre ennemi potentiel des Etats », anticipe le lanceur d’alerte.

Israël a accordé à ses services d’espionnage le pouvoir de pirater les téléphones des citoyens sans mandat

Et pour cause, de nombreux pays sont d’ores et déjà capables de reconstituer les déplacements de personnes contaminées « via des images de vidéosurveillance, de leurs transactions bancaires et du bornage de leur smartphone », d’après Le Parisien.

En Europe, l’Italie, le Royaume-Uni et l’Allemagne « ont conclu des accords avec des opérateurs télécoms pour utiliser des données anonymes agrégées afin de créer des cartes thermiques virtuelles des mouvements des personnes », relaie Business Insider, qui poursuit : « Israël a accordé à ses services d’espionnage le pouvoir de pirater les téléphones des citoyens sans mandat. La Corée du Sud a envoyé des alertes par SMS pour avertir les gens lorsqu’ils ont pu être en contact avec un patient atteint d’un coronavirus, en indiquant des détails personnels comme l’âge et le sexe. »

Les autorités singapouriennes utilisent également une application pour smartphone permettant de suivre la diffusion du Covid-19 en traquant chaque individu qui pourrait avoir été exposé. En Pologne, poursuit Business Insider, « les citoyens mis en quarantaine doivent télécharger une application gouvernementale qui les oblige à répondre à des demandes périodiques d’auto-identification. Taïwan a introduit un système de « clôture électronique » qui alerte la police si les patients mis en quarantaine sortent de chez eux. »

En Russie, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a déclaré vouloir mettre en place un « système de contrôle intelligent », qui sera introduit « dans les prochains jours », après quoi les résidents ne seront plus autorisés à quitter leur domicile sans permis. L’édile de la capitale russe a assuré que ce système permettra « d’assurer un contrôle quasi-absolu sur les déplacements des gens ».

Les autorités tchèques testent quant à elles un système informatique retraçant rapidement, grâce aux données notamment de téléphonie, les contacts qu’ont eus des personnes infectées par le Covid-19, afin d’enrayer sa propagation, a indiqué ce 31 mars une porte-parole du groupe à l’origine de cette initiative selon l’AFP. La solution proposée par un ensemble d’experts en informatique, Covid19cz, utilise les données des téléphones portables et des cartes bancaires des personnes testées positives, pour montrer leurs déplacements, toujours avec leur consentement.

Enfin, le gouvernement américain travaillerait avec Facebook et Google pour utiliser les données de localisation pour garder une trace de la concentration des cas de coronavirus, selon le New York Post.

« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre et finit par perdre les deux », déclarait Benjamin Franklin, l’un des pères fondateurs des États-Unis. « La sécurité est la première des libertés. C’est pourquoi d’autres libertés pourront être limitées », martelait quant à lui Manuel Valls, alors Premier ministre, le 19 novembre 2015 à l’Assemblée nationale.


« La sécurité, première des libertés » : quand Valls reprend un slogan électoral de Jean-Marie Le Pen

https://francais.rt.com/france/1085…

21 nov. 2015, 15:01

Tenant dans ses bras la petite Marion Maréchal-Le Pen, l’ancien président du Front National faisait déjà rimer sécurité avec liberté sur une affiche électorale de 1992 pour la région PACA.

Défendant, devant l’Assemblée nationale, la prolongation de l’état d’urgence à trois mois après les attentats de Paris, le Premier ministre, Manuel Valls, a lâché une formule choc qui est pourtant loin d’être nouvelle.

« La sécurité est la première des libertés », martèle le Premier ministre, le 19 novembre, devant les députés, à l’Assemblée nationale. Vous avez déjà entendu cette petite phrase quelque part auparavant ? Rassurez-vous, c’est normal ! Jean-Marie Le Pen, à l’époque où il était encore président du Front national (FN), l’avait utilisée sur une affiche électorale en 1992. Il était alors candidat dans la région PACA et posait tout sourire avec, dans les bras, celle qui allait devenir députée : Marion Maréchal-Le Pen.

Et l’homme politique n’est pas le seul à avoir utilisé cette formule au cours des dernières décennies. En 1980, Alain Peyrefitte, ancien ministre de la Justice de Valery Giscard d’Estaing, avait utilisé ce slogan devant l’Assemblée nationale durant un débat sur la loi « sécurité et liberté », qui visait notamment à élargir les droits des gendarmes en matière de contrôles d’identité. Parmi d’autres utilisateurs plus tardifs de cette formule toujours choc, on peut également citer Lionel Jospin, Nicolas Sarkozy… Et désormais, Manuel Valls.

Dans son récent discours devant l’Assemblée nationale, ce dernier a mis l’accent sur la sécurité, après les attentats terroristes qui ont fait 130 morts à Paris le 13 novembre. Estimant que cette dernière est plus importante que certaines libertés, qui « pourront être limitées », il a obtenu le vote, à la quasi-unanimité (six voix contre) de la prolongation de l’état d’urgence en France pour une durée de trois mois, contre 12 jours jusqu’à présent. Le Premier ministre a insisté sur le fait qu’il était « impératif » d’inscrire celui-ci « dans la Constitution ».

Membre du parti socialiste, Manuel Valls ne se présente pas particulièrement comme un afficionados de la formation politique aujourd’hui dirigée par Marine Le Pen. En octobre, il avait appelé à faire barrage contre le FN lors des élections régionales, estimant que « tout devra être fait pour l’empêcher » de gagner la moindre région.

3 Messages de forum

  • Selon Edward Snowden, le Covid-19 pourrait conduire à une surveillance étatique étendue et durable

    Il a trouvé ça tout seul Edward ?

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  • Si vous voulez être sur de ne pas être suivi, la solution à la fois la plus simple et la meilleure est de laisser son téléphone à la maison.

    Autrement lineageos est bien. C’est android sans les applis google. Il est possible avec de désactiver complètement la géolocalisation sans que le téléphone se mette à planter de partout. Résultat 0 bits de données transmises à google & Co depuis que je l’ai installé.

    Il restera toujours la géolocalisation faite par les antennes des fournisseurs de téléphonie, mais c’est moins précis, ils peuvent savoir dans quel immeuble on est, mais à dans quelle pièce et avec qui. Ce qui implique que le laisser à la maison est une meilleure solution si on veut être sur de ne pas être pisté. Si on a les applis google, c’est la seule.

    Pas sur non plus qu’arrêter un téléphone serve à quelque chose. En effet, quand il s’arrête parce que l’accu est vide, il reste encore un condensateur chargé dont la capacité est égale à environ la moitié de celle de l’accu. Comme nous ne savons pas quels programmes les constructeurs ont gravés dans le silicium de ces mouchards, nous ne pouvons donc être sur de rien quand aux fonctions réelles de ces trucs.

    Une autre solution est de mettre un blindage autour d’un téléphone. Le mettre dans une casserole ne sert à rien. Avec le papier d’alu, il faut au moins 3 couches du gros papier d’alu ménage. C’est ce qui fonctionne le mieux avec le mu-métal.

    Quand au mu-métal, c’est une solution de luxe. C’est le seul métal qui ne transporte pas les champs magnétiques, d’où son efficacité redoutable pour faire des blindages. Avec tous les autres métaux, des courants de Foucault sont générés dans le métal quand on lui applique un champ magnétique, comme dans ce cas des ondes radio. Ces courants de Foucault recréent des champs magnétiques similaires de l’autre côté du métal. C’est pour ça qu’une casserole ne sert à rien et qu’il faut mettre au moins 3 couches de papier alu et toujours tester en appelant le téléphone pour voir s’il sonne.

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