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Coronavirus - La flicaille a assassiné un SDF qui ne respectait pas le couvre-feu du fasciste Robert Ménard

jeudi 9 avril 2020, par do (Date de rédaction antérieure : 9 avril 2020).

Notes de do :

À la radio, je sais plus si c’est à France-Info ou à France-Culture, j’ai entendu aujourd’hui que la flicaille avait tué un SDF qui ne respectait pas le confinement. On est le jeudi 9 avril 2020.

Bien sûr, les journaputes ont expliqué que c’était un voyou et que c’était pas bien grave. Ils ont même pas précisé que c’était un SDF ! J’ai cherché vainement sur internet le nom et une photo du mort. C’était certainement un innommable invisible.

Ça me rappelle le début des émeutes de 2005, où les journaputes avaient dit que les deux gosses morts étaient des racailles, et que c’était bien fait pour leur gueule. Un mois de très violentes émeutes dans toutes les banlieues de France avaient vengé la mort de Zyed et Bouna. Sous l’article, je fais un Rappel sur les émeutes de 2005 en banlieue.


Confinement : un homme décède à son arrivée au commissariat de Béziers

https://www.francebleu.fr/infos/fai…

Jeudi 9 avril 2020 à 13:03
Mis à jour le jeudi 9 avril 2020 à 18:45

Par Pascale Viktory, France Bleu Hérault

L’homme de 34 ans est décédé à son arrivée au commissariat de Béziers Maxppp - PIERRE SALIBA

Un SDF de 34 ans est mort dans la nuit de mercredi à jeudi dans la cour du commissariat de Béziers. Il avait été interpellé par une patrouille de la police municipale dans la rue, après le couvre-feu.

Un biterrois de 34 ans est mort mercredi soir à son arrivée au commissariat de Béziers, malgré le massage cardiaque entrepris par un policier et poursuivi par les pompiers. Son décès a été constaté par le médecin à 23h30.

Cet homme était un toxicomane, connu des services de police nationale et municipale de Béziers. C’est une patrouille de trois policiers municipaux qui l’a repéré, déambulant avenue du 22 août 1944, après 22h, en infraction avec le confinement et le couvre-feu en vigueur, pris par arrêté municipal par Robert Ménard le 20 mars 2020.

L’individu maintenu sur le ventre pendant son transport

L’homme était très énervé. Il s’est rebellé et s’en est pris au véhicule des policiers municipaux qui l’ont interpellé.

Selon le procureur de Béziers, "les policiers municipaux entendus dans la nuit en audition libre ont expliqué avoir eu des difficultés à le menotter puis à le faire entrer à l’arrière de leur véhicule en le maintenant sur le ventre. Un policier municipal se serait alors assis sur les fesses de l’individu encore très excité dans le but de le maintenir jusqu’à sa conduite au commissariat de police à quelques centaines de mètres du lieu d’interpellation. Il se serait calmé au cours du bref transport, les trois policiers affirmant l’avoir entendu "ronfler", leur laissant penser qu’il s’était endormi."

Alors qu’ils le sortaient avec difficulté du véhicule, ils se sont aperçus qu’il bavait. Le policier du commissariat a alors remarqué que l’individu ne ventilait plus. Il a débuté un massage cardiaque, les pompiers ont pris le relais, en vain.

Le procureur de la République de Béziers ainsi que le sous-préfet de Béziers se sont déplacés sur les lieux. Le corps du sans-abri a été transporté à l’institut médico-légal de Montpellier pour une autopsie qui devrait être pratiquée ce vendredi et qui permettra de déterminer les causes de la mort. Le parquet de Béziers a confié la suite de l’enquête aux policiers de la sûreté départementale de Montpellier.

Un homme déjà condamné huit fois

L’homme décédé, né à Béziers était sans emploi et père de trois jeunes enfants, séparé de leur mère qui en a la garde. Il était très connu de la police et de la justice. Il avait été condamné à huit reprises depuis 2005, en particulier pour des violences et des vols.

Sa dernière condamnation remonte à la veille de sa mort, pour avoir volé de l’argent dans les mains d’une personne à la sortie d’un distributeur automatique de billets. Il avait alors été condamné à six mois d’emprisonnement ferme, mais sans mandat de dépôt.

La ligue des droits de l’homme appelle à une prise en charge humaine et adaptée des SDF en cette période de confinement

La ligue des droits de l’homme de Béziers et celle de l’ Hérault s’interrogent dans un communiqué "sur les modalités d’interpellation mise en oeuvre par la police qui semblent disproportionnées, Il est inadmissible qu’en France une personne décède du fait de sa pauvreté et de sa grande vulnérabilité sociale et de la mise en place de mesures d’exception comme le couvre feux.Pénaliser, contrôler et interpeller les personnes en déserrance ou vulnérables est contraire à la dignité de la personne humaine : nous appelons les pouvoirs publics à prendre en considération les personnes vulnérables selon des mesures adaptées."

En hommage à Zyed et Bouna
Presque tout sur les émeutes de 2005

Et surtout, n’oubliez jamais qu’à l’époque, en 2005, juste après la mort de Zyed et Bouna, les journaputes au service du pouvoir n’ont eu de cesse de faire de la propagande destinée à nous faire croire que s’ils étaient morts, c’était bien fait pour leurs gueules, qu’ils étaient rien que des drogués, des voleurs, des bons à riens, des voyous, etc. Tout ça pour qu’on se dise que les flics avaient bien eu raison. N’oubliez jamais cela quand aujourd’hui on vous prétend à la télévision que les flics sont innocents !

Presque tout sur les émeutes de 2005 :

http://mai68.org/spip/spip.php?article8641

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