Épidémie : Peste de Marseille en 1720
Histoire & Civilisations - 29 octobre 2019
Bien que le sujet ne soit pas assez abordé, on voit bien que le confinement est inefficace.
À la fin de la vidéo, il est question du "vinaigre des quatre voleurs", une macération dans du vinaigre de certaines plantes qui permettait soit-disant à des voleurs de rentrer dans les maisons abandonnées pour les piller sans risquer d’attraper la peste. On ne sait pas si ça marchait. J’y crois pas beaucoup.
J’ai remarqué ça parce que dans un livre de médecine des pauvres qui avait appartenu à la grand-mère de ma grand-mère, il était question d’un "remède des quatre voleurs" avec la même légende sur la peste à Marseille ; mais, il était constitué d’une toute autre façon bien plus simple et facile à fabriquer et à utiliser. On laissait sur la table des boulettes de pain humidifiée moisir ; et, quand elles étaient bien moisies, on en mangeait tous les jours avant d’aller piller les maisons abandonnées par les pestiférés de Marseille.
Ça ne pouvait que marcher. Parce que la moisissure, c’est du pénicillium. Nos quatre voleurs connaissaient les antibiotiques bien avant Fleming. On sait qu’il suffit d’un Franc de pénicilline pour guérir de la peste.
Une autre recette du même genre donnée par le même vieux bouquin de médecine des pauvres consistait à mettre du bleu d’Auvergne sur les plaies pour les soigner quand elles étaient infectées. Le bleu du bleu d’Auvergne est là encore du pénicillium.