Le confinement intra-muros des vieillards ne doit pas durer. Sans exposition au soleil, le calcium et la vitamine D3 ne peuvent pas s’associer à l’osséine et régénérer les os. Sans marche et sans activités quotidiennes les muscles s’atrophient très vite. Sans vie sociale, le cerveau n’est pas stimulé et les idées mélancoliques s’installeront durablement, jusqu’à faire disparaître tout désir.
Intra-muros, on peut remplacer le soleil par des cabines de puvathérapie, la marche par des exercices de kinésithérapie et la vie sociale par des animations. Mais le compte n’y est jamais !
Ne me dites pas que les EHPAD sont équipés pour des séances de puvathérapie ! Ne me dites pas que les nonagénaires autonomes vont recevoir des soins de puvathérapie à domicile !
Les nonagénaires ont connu la guerre, la vraie, et la guerre a plombé leurs enfances. Ils sont beaucoup plus soumis à l’autorité que les générations suivantes. Certains d’entre eux qui avait conservé une relative autonomie sont entrain de se claquemurer à 100 %, bousillant leurs os et leur muscles, flinguant leurs liens sociaux et leur restant de joie de vivre.
Le confinement exagéré les aura transformés pour le pire : os fragiles + TMS + ataraxie, voire incontinence, démence et mélancolie !
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