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"On est totalement opposés à un plan de suppression d’emplois à la SNCF", annonce Sud Rail

dimanche 3 mai 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 3 mai 2020).

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2 mai 2020

Assawra

"On est totalement opposé à un plan de suppression d’emplois", a réagi, sur franceinfo samedi 2 mai 2020, Eric Meyer, secrétaire fédéral de Sud Rail, après les annonces de Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, qui envisage des suppressions d’emplois en fonction "du volume d’activité" à la suite de la crise du coronavirus.

"La SNCF va profiter à plein des dispositifs de chômages partiels qui ont été mis en place. Les autorités organisatrices des transports régionaux maintiennent les subventions d’exploitation au niveau existant et les cheminots vont aussi contribuer à l’effort avec la pause obligatoire de six jours de repos", a expliqué Eric Meyer. Avant d’envisager de supprimer des postes, "il faut discuter d’un plan de relance du fret ferroviaire qui a montré toute son utilité pendant la crise et aussi d’un plan de relance du transport de voyageurs, juge le secrétaire fédéral de Sud Rail. Comment fait-on revenir les voyageurs dans les trains plutôt que de réduire l’offre ?"

Les suppressions de postes dépendront de la reprise de l’activité de production, a précisé Jean-Pierre Farandou, samedi 2 mai, sur France Inter. Cette logique ne convainc pas Eric Meyer. "La grosse problématique, c’est celle des TGV. Pour ce qui est des plans de transports, c’est l’Etat qui est à la manœuvre et force la SNCF à faire rouler des trains en dessous de leur seuil de rentabilité, affirme Eric Meyer. Le responsable syndicale estime qu’il est de la responsabilité de l’Etat de "se rapprocher de la SNCF et de ses organisations syndicales pour voir comment il contribue à la facture". Les syndicats demandent à la SNCF et à l’Etat "de tenir leurs engagements et d’envisager la suite."

La SNCF a perdu "2 milliards d’euros" à cause de la crise du coronavirus, selon son PDG. "Les dispositifs de chômage partiel mis en place ont quand même largement atténué cette facture", pense Eric Meyer. "On a près de 15 millions d’heures de chômage partiel qui sont déclarées. Il faut raison garder, ne pas se précipiter, définir une vraie stratégie de transport pour la sortie de la crise, argumente le syndicaliste.

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