Jus d’épluchures de pommes
Enregistré sur France 3 le 21 mai 2020 vers 18h45
Il y a 45 ans, des amis revenant de Madagascar m’expliquaient que, là-bas, les gens étaient tellement pauvres qu’ils mangeaient les fanes des haricots. Jamais je n’imaginais à l’époque qu’un jour la télévision nous inviterait à en faire autant en France.
Pour rappel : à l’époque où le "bio" n’existait pas, c’est-à-dire à l’époque où toutes les pommes étaient naturelles, on n’épluchait jamais une pomme. On disait même que c’est dans sa peau qu’il y a le plus de vitamines.
Si on épluche les pommes, aujourd’hui, c’est par obligation. C’est pour pas manger leur peau qui a souvent subit divers traitements, et quand ce n’est pas le cas, il a plu de la pluie polluée sur elles.
En fait, cela fait des années que j’ai remarqué qu’à la radio, ou à la télé, "ils" nous expliquent qu’on peut arriver à vivre même quand on est pauvres. Là, c’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. D’où cet article. Surtout qu’en plus, c’est l’écologie qui sert d’excuse à la pauvreté.
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