Bonjour à toutes et à tous,
L’impérialisme américain ne peut pas faire la guerre à la Corée du nord, parce que celle-ci est munie de la bombe, de sous-marins capables de la lancer partout dans le monde, et même de missiles de longue portée. Donc, l’impérialisme US se demande s’il ne devrait pas plutôt faire la guerre au Venezuela où la tentative de coup d’État de la CIA vient d’échouer lamentablement, les manifs ultra-violentes organisées par ses agents étant désertées depuis que la droite vénézuélienne a reconnu comme valide le système électoral en place.
Pourquoi l’impérialisme américain tient-il tant que ça à faire une nouvelle guerre ? Parce que son tout puissant complexe militaro-industriel gagnerait ainsi plein de fric, et parce que cela provoquerait l’union sacrée, ce qui annihilerait toute lutte de classe. Bien sûr, aussi, l’Amérikaka n’aime pas ceux qui lui résistent en se disant communistes comme en Corée du nord, ou en cherchant à redistribuer les bénéfices du pétrole du Venezuela au peuple vénézuélien plutôt qu’aux capitalistes américains.
Il faut noter que la majorité des gens qui ont voté pour Donald Trump l’ont fait justement parce que celui-ci avait montré qu’il détestait la guerre. Or, maintenant, il veut la faire partout : en Syrie, en Corée et même au Venezuela. Pourquoi Trump fait-il une politique aussi opposée à ce que ses électeurs s’attendaient ? Parce que le président américain n’est qu’une marionnette, et qu’il ne décide de rien. Ce sont les gros capitalistes, et notamment ceux du complexe militaro-industriel, qui commandent ! et pas le président élu !
Bien à vous,
do
12 août 2017
http://mai68.org
Donald Trump menace le Venezuela d’une "option militaire"
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1AS0B5-OFRTP
12 août 2017 / 11:43
Par James Oliphant
Donald Trump
Photo prise le 11 août 2017
Jonathan Ernst
BEDMINSTER, New Jersey (Reuters) - Le président américain Donald Trump a menacé vendredi le Venezuela d’une intervention militaire, une surenchère inattendue dans la réponse de Washington à la crise politique vénézuélienne, qualifiée d’"acte de folie" par Caracas.
La vague de contestation politique au Venezuela est entrée dans une nouvelle phase il y a une semaine, avec l’entrée en fonction d’une Assemblée constituante aux pouvoirs illimités composée d’alliés du gouvernement socialiste.
"Le peuple souffre et des gens meurent. Nous avons de nombreuses options pour le Venezuela, notamment une possible option militaire si nécessaire", a déclaré le président américain à des journalistes.
Plus de 120 personnes ont été tuées au Venezuela dans des heurts entre forces de l’ordre et manifestants depuis le début du mouvement de contestation du gouvernement, en avril.
Les commentaires ont déclenché la stupeur à Caracas, où le ministère de la Défense Vladimir Padrino a dénoncé l’"acte de folie" d’une "élite extrémiste".
La Maison blanche a annoncé en outre que le président vénézuélien Nicolas Maduro avait sollicité un entretien téléphonique avec Donald Trump vendredi.
La requête a été manifestement refusée : le Bureau ovale déclare que Donald Trump s’entretiendra avec plaisir avec le dirigeant vénézuélien dès que la démocratie aura été restaurée dans le pays.
Interrogé sur les propos de Donald Trump, le Pentagone s’est dit prêt à soutenir les efforts de protection des citoyens américains et les intérêts des Etats-Unis, mais a ajouté que les insinuations de Caracas quant à un projet d’invasion du Venezuela étaient "sans fondement".
"MADURO DOIT ÊTRE RAVI"
Interrogé sur l’implication de l’armée américaine lors d’une éventuelle opération, Donald Trump s’est refusé à toute précision : "Nous n’en parlons pas, mais une opération militaire - une option militaire - est certainement quelque chose que nous pourrions poursuivre", a-t-il déclaré.
Le président américain a multiplié les menaces cette semaine sur fond d’escalade verbale avec la Corée du Nord, évoquant des représailles sans précédent en cas d’attaque du régime nord-coréen sur les Etats-Unis ou leurs alliés.
Les autorités vénézuéliennes font état depuis longtemps d’un projet d’invasion américaine. Un ancien général vénézuélien confiait cette année à Reuters que des missiles antiaériens ont été placés le long des côtes du pays pour parer à une telle éventualité.
Le Venezuela détient un stock de près de 5.000 missiles antiaériens de facture russe, selon des rapports militaires obtenus par Reuters, soit la plus grande quantité de missiles de ce type en Amérique latine.
Les commentaires de Trump ont fait resurgir la diplomatie américaine du siècle dernier quand le principe du "pré carré" prévalait dans la stratégie des Etats-Unis en Amérique centrale, où Washington n’hésitait pas à intimider militairement les pays de la région.
La dernière intervention américaine dans la région remonte à 1994-1995, date des opérations contre le régime militaire installé en Haïti en 1991.
Côté américain, le propos du président ont déclenché des critiques, notamment du sénateur républicain du Nebraska, Ben Sasse, membre de la commission des Services armés du Sénat.
"Le Congrès ne va évidemment pas autoriser une guerre au Venezuela", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Nicolas Maduro est un être humain horrible, mais le Congrès ne vote pas pour verser le sang des Nébraskains sur la foi des invectives du jour de l’exécutif."
Les commentaires de Trump sont susceptibles de renforcer la crédibilité de Nicolas Maduro, qui se présente en défenseur de la souveraineté vénézuélienne face à Washington.
"Maduro doit être ravi", estimait Mark Feierstein, ex-conseiller de Barack Obama sur le Venezuela. ""Il est difficile d’imaginer des propos plus préjudiciables pour Trump."
Les Etats-Unis ont adopté des sanctions contre le président vénézuélien le mois dernier, au lendemain de l’élection d’une Assemblée constituante rejetée par l’opposition.
James Oliphant avec Hugh Bronstein et Girish Gupta à Caracas, Julie Carriat pour le service français