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L’écologie devient ennemie de la lutte de classe

jeudi 9 juillet 2020, par do (Date de rédaction antérieure : 8 juillet 2020).

Les gens qui habitent en banlieue ne souhaitent pas qu’en ville on construise de nouvelles pistes cyclables, et encore moins de nouvelles zones piétonnières ; mais, de nouvelles places de parking gratuites pour avoir le droit d’aller en ville eux aussi !

Bonjour à toutes et à tous,

Je trouve d’une naïveté extrême ceux qui pensaient que le "monde d’après" serait mieux que le "monde d’avant".

Si vous vous souvenez, dès le début du covid-19, j’ai dit que l’après-covid serait exactement comme l’avant-covid, mais en pire. J’ai en effet pensé dès le début que c’est le pouvoir lui-même qui avait créé artificiellement la grande peur d’un virus à peine plus dangereux que la grippe — le coronavirus tue dans 0,53 % des cas, alors que la grippe tue dans 0,3 % des cas, d’après l’institut Pasteur :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article6178

Le pouvoir aime qu’on ait peur : peur du terrorisme, peur du climat, peur du coronavirus…

Si le pouvoir a créé la grande peur du coronavirus, c’est forcément pour nous enfoncer encore plus dans l’esclavage. PAS pour nous en libérer. Et je considère aujourd’hui que le pouvoir peut mesurer le taux de résignation de ses esclaves en regardant le nombre d’abrutis qui portent un masque en public. Le masque est une muselière.

Avec ses caméras de surveillance, le pouvoir peut même VOIR, et noter les noms de celles et ceux qui sont des rebelles, en constatant qu’ils ne portent pas de masque. Je serais curieux de savoir, d’ailleurs, si la loi sarkoziste qui impose de ne pas porter de masque en public a été abrogée. En tout cas, je serais un femme musulmane, je ferais exprès de porter un voile intégral.

Les masques servent aux chirurgiens pour éviter la propagation des bactéries. Les virus sont 1000 à 2000 fois plus petits que les petits trous qui servent à respirer à travers un masque. Les virus passent donc au travers de ces petits trous ! Ces petits trous ne peuvent bloquer que les bactéries qui sont bien plus grosses que les virus.

Quand à François Ruffin, il a au moins eu l’honnèteté d’admettre qu’il s’était trompé sur beaucoup de points dans une récente vidéo avec Brakni. Il faut dire que lui aussi est un gros naïf. D’après ce qu’Aude Lancelin dit vers le milieu de la vidéo avec Porcher, le pari que fait Ruffinaud, c’est de réunir d’un côté la "gauche éduquée", c’est-à-dire les petits-bourgeois "de gauche" des centre-ville, ET les prolos de banlieue sur un "programme de transition" à forte dominante écologiste.

Le gros problème, c’est qu’un Apartheid sépare totalement la ville de la banlieue

Les gens qui habitent en banlieue ne souhaitent pas qu’en ville on construise de nouvelles pistes cyclables, et encore moins de nouvelles zones piétonnières ; mais, de nouvelles places de parking gratuites pour avoir le droit d’aller en ville eux aussi !

Plus de la moitié des gens habitent en banlieue. Ils y sont, pour la plupart, contraints et forcés par leurs moyens financiers : ce sont des pauvres.

L’écologie bobo, avec ses pistes cyclables et ses zones piétonnières qui ne font que supprimer de plus en plus de places de parking, participe à construire l’apartheid : « Les banlieusards, on n’en veut pas ! qu’ils restent chez eux ! »

La contradiction principale ne tourne pas autour de l’écologie, la contradiction principale, c’est la lutte des classes !

Je veux dire que l’écologie est un problème secondaire. La pauvreté est LE VRAI PROBLÈME. Les prolos n’ont ni le temps ni les moyens financiers de se préoccuper d’écologie. La fin du monde et la fin du mois ne sont pas du tout le même combat, contrairement à ce que disait la pancarte qu’on nous a montré si souvent à la télé pour récupérer les Gilets jaunes !

L’écologie a été le moyen utilisé par Macron pour récupérer, en le détournant de ses buts, le mouvement des Gilets Jaunes. J’ai cessé d’être écologiste le 15 décembre 2018 quand le pouvoir l’est devenu en faisant de la propagande pour Greta Thunberg et "l’affaire du siècle" :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article2834

Si Ruffin ne comprend pas ça, il finira aux poubelles de l’histoire :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article5120

Bien à vous,
do
1er juillet 2020
http://mai68.org

AMÈRE VICTOIRE DE L’ÉCOLOGISME

Dans un monde qui n’a pas été essentiellement transformé, l’écologisme a réussi. Cette victoire se retourne contre l’écologisme, qui n’attendait rien que du renversement de l’ordre social dominant :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1098

17 Messages de forum

  • L’écologie devient ennemie de la lutte de classe 8 juillet 2020 21:22, par Mohamed

    Bonjour Do

    L’écologie est le nouveau confort intellectuel des classes moyennes, un moyen élégant de se construire une distinction de classe qui soit élégante, une distinction de classe qui soit "classe". C’est ce type de distinction qui leur donne bonne conscience : les ouvriers et les pauvres sont hors du champ de la grande conscience du monde. Avec ça les classes moyennes ont encore des décennies devant elles à pérorer sur leur "vraie conscience " qui n’est que de la bonne conscience.

    Mohamed

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  • L’écologie devient ennemie de la lutte de classe 8 juillet 2020 21:24, par Guillaume Basquin

    D’accord, hélas, avec toi, Do.
    Juste, pas d’accord avec ces minus de l’Institut Pasteur : le taux est bcp plus bas que 0,5%, plutôt 0,2 ou 0,3, selon une moyenne des sources. Le Pr. Ioannidis, de Stanford Univ., lui, « conclut » : 0,25%… Et, en Floride, juste pour ex., pas DU TOUT de surmortalité 2020/ 2019 et 2018. Idem à Marseille. 0 (zéro) mort de plus, sir 5 mois et demi ! Merde à la fin !
    Bien à toi, et bel été.

    Guillaume Basquin, Loix.

    Ma source, just in : https://fee.org/articles/modelers-w…

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  • L’écologie devient ennemie de la lutte de classe 8 juillet 2020 21:24, par Guillaume Basquin

    Perso, je « tue » Greta Thunberg et ses émules dans mon prochain livre, le pire étant celui aux cheveux longs et sales Aurélien Barreau : le summum du ridicule bobo parisien (et pourtant, j’aime Paris, mais le Paris de Picasso, Hemingway, Truffaut, Godard, etc., pas celui de ces bisounours Playmobil @…).

    GB.

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  • L’écologie devient ennemie de la lutte de classe 9 juillet 2020 01:02, par Nadine

    Bonsoir Do et bonsoir tout le monde.

    Le confinement est l’inavouable justification d’une conspiration globale. Moi non plus je n’ai jamais cru à ce virus meurtrier. Pour de multiples raisons.

    En résumé, il y a eu sur-réactions en chaîne, en sacrifiant l’activité du pays au risque … épidémique. Nonobstant, le mutisme de l’opposition interpelle.

    1° - La crainte d’une épidémie ?
    Non, même si les architectes de l’ordre mondial et leurs partisans l’ont possiblement lorgnée.

    2° - Sur-réactions des autorités ?
    Non plus, hors divagations significatives des responsables politiques et institutionnels.

    3° - Greta Thunberg est la marionnette marketing idéale et utile au système. Elle a été à bonne école, papa/maman Thunberg l’ayant élevée dans l’art de la mise en scène.

    Demander aux peuples de la rigueur dans la gestion financière, pour mieux relancer l’économie, alors que ces mêmes prophètes étaient, et sont encore aux premières loges pour accélérer la débâcle, est d’un cynisme abyssal.
    Nous sommes gouvernés par des imposteurs et le masque est devenu muselière.
    En résumé, il y a bien eu "conspiration".
    Libre à ceux qui veulent croire à la fable de la chauve-souris et du pangolin.

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  • L’écologie devient ennemie de la lutte de classe 9 juillet 2020 04:01, par Philippe

    Bonsoir

    100 % d’accord avec vous. Moi aussi j’ai fait des bons quand j’ai entendu les “neuneus” comme les appelle un ami prendre des airs de ravi de la crèche en pensant que l’après épidémie pourrait être un “monde meilleur”. Ces gens n’ont pas lu “La stratégie du choc” de Naomie Klein et j’ai fait beaucoup de pub pour ce livre autour de moi (sans illusion, même sur mes amis, ils ne le liront jamais : ça les gonfle ce genre de sujet, ils veulent être “réenchantés”, pas se battre… Je sais qu’ils sont à 99 % dans le moule de l’époque et c’est assez désespérant, la “résilience” a réellement supplanter l’esprit de résistance dans ce pays, d’ailleurs je pense que c’est la même chose dans les autres pays “occidentaux”).

    À propos d’écologie, c’est à priori sans rapport mais en fait en plein dedans : il faut regarder le film documentaire réalisé par deux canadiens en ? : “La folie aryenne”, film qui montre quelles ont été les courants de “pensée” de la fin du XIXe siècle, en vogue dans l’Europe du nord à cette époque, qui ont inspiré et menés à la constitution de l’idéologie nazie. Pureté de la “race”, suprématie de la “race” aryenne, donc eugénisme, ésotérisme, mythologie nordique, etc. le tout basé sur les écrits d’illuminés de premier ordre, DONT, c’est là qu’on retombe sur l’écologie, toutes les thèses de retour à la terre, la terre ne ment pas, pureté de la nature, divinisation de la nature, etc.

    Une seule chose (mais peut-être d’autres aussi, je n’ai pas suffisamment creusé) cloche dans le commentaire : ils assimilent Darwin à la théorie développée par Spencer et Galton qui a mené à l’eugénisme, le “darwinisme social”. J’ai eu l’occasion d’entendre des conférences de Patrick Tort sur le sujet, c’est un “spécialiste” de Darwin et lui, dit que cette théorie ne colle absolument pas avec le travail de Darwin pris dans son ensemble, elle a été élaborée sur la base de ses travaux sur l’évolution des espèces par la sélection naturelle, mais d’après lui le dernier ouvrage de Darwin précise qu’avec l’arrivée de l’homme, donc de la conscience et de la raison qui lui ont permis justement de maîtriser son environnement plus qu’aucune espèce n’avait pu le faire auparavant, le processus n’est plus le même, l’homme (l’humain) de par sa conscience de lui-même, de l’autre et de son environnement a aboutit à la création des civilisations, dont la caractéristique première est, non plus d’éliminer les plus faibles, mais au contraire de les intégrer à la société et d’en prendre soin, ce qui invalide de fait ce qui a été appelé le “darwinisme social”.

    Je vous mets en lien, ce documentaire et quelques interventions de Patrick Tort sur le sujet (certains ne le supportent pas, c’est un personnage atypique, et il a un côté “théâtral” dans son physique effectivement assez particulier (auquel il ajoute des accessoires vestimentaires qui ajoutent à son image d’original) et dans son expression que certains prennent pour une posture, ce qui les empêche d’entendre son discours en toute sérénité… moi, je passe assez facilement sur ce type de considérations, je pense que l’intelligence passe avant l’apparence. Vous vous ferez votre propre idée sur le sujet, mais franchement, c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup, il maîtrise parfaitement son sujet, je dirais même qu’il l’habite et en fait une étude approfondie, y compris sur les aspects concernant son histoire personnelle, je parle de Darwin, et du contexte familial et de l’époque, qui expliquent d’ailleurs la façon dont il a construit son œuvre, patiemment, brique après brique, pour éviter de se voir interdire l’accès académique, seule voie à l’époque de faire entendre et de diffuser ses travaux. Passionnant).

    Bref, les racines de l’écologie ne se situe pas, comme je le pensais naïvement il y a quelques années, ni après la seconde guerre mondiale, ni juste avant, mais au XIXe siècle avec le romantisme allemand qui a été une grande période d’abandon de la rationalité, ouvrant la voie à des théories plus délirantes les unes que les autres… dont celles qui ont menées vers l’écologie moderne.

    Ça fait d’ailleurs carrément “flipper”, tant aujourd’hui ces thèses ont pénétré la société sous des dehors apparemment totalement inoffensifs… mais gare !

    La folie aryenne :

    http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

    Patrick Tort (qui, ce qui ne gâche rien bien au contraire, est marxiste) :

    sur l’histoire personnelle et de la carrière de Charles Darwin (Darwin en son temps)

    http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

    http://mai68.org/spip2/spip.php?art…
    http://www.patrick-tort.org/

    Merci en tout cas pour ce message d’opinion, on se sent un peu moins seuls…

    Bonne soirée.

    Philippe

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  • L’écologie devient ennemie de la lutte de classe 9 juillet 2020 13:03, par hwpmb

    C’est pas faux tout cela.

    hwpmb

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  • L’écologie devient ennemie de la lutte de classe 9 juillet 2020 13:30, par Jean

    Salut do,

    Je ne suis pas d’accord avec toi.

    Finalement tu arrives à la même position que Trump et Bolsonaro. La liberté de ne pas porter un masque c’est la liberté d’envoyer les autres à l’hosto ou à la morgue.

    Le covid n’est pas une « gripette » ceux qui sont vraiment atteints peuvent avoir des séquelles graves. Les vieux des EPHAD ont trépassé en nombre à cause de l’incurie criminelle du gouvernement.

    Salut,

    Jean

    Répondre à ce message

    • Salut Jean, :

      Voici la preuve que c’est un bluff de la part du pouvoir :

      http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

      De plus, depuis la fête de la musique où tant de monde a dansé et fait la fête sans masque et sans "distanciation sociale" au point que les journaux télévisé ont crié au scandale, s’il avait dû y avoir une "seconde vague", elle serait déjà là, vu qu’il y a bien plus d’une "quatorzaine" de jours qui sont passés depuis :

      http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

      Par ailleurs, Raoult lui-même explique que le confinement et le masque n’ont rien de scientifique : il dit que c’est politique :

      http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

      Ailleurs, il explique que ce qui compte vraiment pour essayer d’éviter les maladies respiratoires, c’est de se laver les mains. « Il y a une vingtaine d’années, on s’est rendu compte que les maladies respiratoires se transmettent par les mains. » mais, je ne sais plus à quelle occasion on s’en est rendu compte,

      Il ne faut pas avoir peur, comme ça !

      Il y a même des savants américains qui disent que le covid tue encore moins que ce que dit l’institut Pasteur :

      https://fee.org/articles/modelers-w…

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

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      • L’écologie devient ennemie de la lutte de classe 11 juillet 2020 04:12, par Dominique

        Raoult dit aussi dans une de ses vidéos que le seul moyen de lutte contre les épidémies dont dispose la médecine est le dépistage systématique car c’est le seul soin qui permette de détecter les porteurs d’un virus, de les séparer du reste de la population et donc ainsi de stopper l’épidémie, ainsi que dans le cas de la covid, de les soigner avant qu’il n’aient développé les complications qui les tuent.

        Dans toute cette histoire, ceci est le point le plus important et les chiffres le montrent. Vietnam 0 mort, Venez 4 morts par million d’habitants, etc.

        Après il faut voir pourquoi les pays capitalistes ont professé une fable sur une soit-disant immunité de groupe qui nous renvoie au moyen-âge. Il y a eu des décennies d’économies sur le dos du secteur de la santé publique. Le résultat est que ce secteur est aujourd’hui tellement délabré qu’à la première épidémie venue, il s’est révélé incapable de remplir sa mission et de fournir le seul soin qui aurait permis de sauver des vies : le dépistage systématique.

        Raoult dit aussi que "Les riches se donnent toujours les moyens de se faire soigner." Il est bien placé pour l’observer et il ose le dire.

        Après sur l’écologie, pour faire court je ne suis pas d’accord d’utiliser le mot écologie quand nous parlons de green washing. Il n’y a pas que des pauvres à la campagne, tout comme il n’y a pas que des bobos en ville. De plus, de plus en plus d’habitants des villes, toutes classes sociales confondues, en ont plus que raz le bol que le peu d’espace qu’il y a en ville soit monopolisé par des voitures qui en plus de monopoliser cet espace, esclaffent les non motorisés (et ce n’est pas sur l’autoroute qu’ils le font), puent et font un vacarme tellement assourdissant qu’il devient difficile d’entendre la sonnerie de son téléphone quand on est pas, comme eux, dans une cage.

        Il y a aussi le fait que si nous voulons sortir du green washing et faire une écologie qui soit réelle et donc capable de régler aussi le problème social, il faudra bien faire une écologie qui se pose la question de la place à donner à la technologie. Dés que l’on se pose sérieusement la question, la technologie industrielle n’a aucun d’avenir car non seulement, elle détruit la nature a un rythme insensé, mais quelque soit son moteur économique, elle ne peut pas exister sans détruire la nature. En plus sa hiérarchie productiviste renforce les hiérarchies basées sur la richesse et le pouvoir au point d’empêcher tout progrès social. Ces 2 problèmes ne sont que les effets du même mode de vie, la société industrielle, et celle-ci n’est pas plus réformable que son outil économique, le capitalisme sous toutes ses formes.

        Dans ce contexte, marxisme et capitalisme ne sont que les deux faces de la même médaille du productivisme industriel globalisé et de son inséparable outil économique, le Capital sous toutes ses formes. Leur opposition s’inscrit donc dans le conflit de la pensée occidentale entre l’être et l’avoir et ce n’est pas cela qui va faire avancer les choses an pratique. Au point où nous en sommes, un virage à 180 degrés est nécessaire et cela, vu le rapport des forces, seul un mouvement de résistance peut le permettre. Ce qui fait que nos chances d’éviter un effondrement non contrôlé de la civilisation accompagné de l’extinction du genre humain sont assez voisines du zéro absolu en l’état actuel. Certains écolos le disaient déjà dans les années 60 et tout ce qui s’est passé depuis leur donne malheureusement raison.

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  • L’écologie devient ennemie de la lutte de classe 9 juillet 2020 20:12, par Robert

    bon texte do

    merci

    Robert

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  • L’écologie devient ennemie de la lutte de classe 11 juillet 2020 11:37, par JMD

    La peur engendre la recherche de protection, le flicage et la délation. Enfin l’abdication au profit d’un sauveur suprême, un roi, un empereur, un dicatateur, ou une "démoctrature" comme à présent.

    Voir la fable de La Fontaine "Les grenouilles qui demandent un roi".

    La féodalité a eu au départ comme moteur la recherche de protection devant les "Grandes Invasions", les monastères au départ, puis ensuite les "seigneurs", dont à la longue on pouvait choisir l’orthographe du mot, au vu de leurs abus de pouvoir s’institutionalisant de plus en plus…

    Peur du "terrorisme", peur de la contagion, puis mesures liberticides, casse de l’industrie, des droits sociaux, du Code du travail, des retraites, de la Sécu, etc…

    JMD

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  • L’écologie devient ennemie de la lutte de classe 12 juillet 2020 13:34, par JMD

    Marx, lui, ne séparait pas l’exploitation de la nature de celle de l’homme…

    JMD

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    • Je n’ai lu ça nulle part dans Karl Marx, ni dans le Manifeste, ni dans le Capital. Marx parlait d’abolir "l’exploitation de l’Homme par l’Homme". Jamais il ne parlait de l’exploitation de la nature par l’homme. Il disait aussi que la contradiction principale est la lutte des classes. Et certainement pas la lutte entre l’Homme et la "nature".

      De tout façon, eut-il dit qu’il ne faisait pas de séparation entre "l’exploitation de la nature et celle de l’homme" que ça ne changerait rien pour le ressenti des pauvres. Il faut s’occuper de la pauvreté avant tout ! Car c’est ça qui va les faire mourir, et bien avant que l’ensemble de la "nature" soit morte.

      Amicalement,
      do
      http://mai68.org/

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      • MARX disait précisément que la séparation entre l’humanité et la nature est nécessaire. L’humanité produit et reproduit elle même les conditions de sa survie et de son essor.

        Cela me parait très évident, c’est un truisme. Nous avons rompu avec la nature pour survivre car notre espèce n’est pas adaptée. Pour survivre nous avons besoin de vêtements, de maisons, de routes, de véhicules, d’outils et d’organisations complexes. Pour vivre notre humanité nous avons besoin de philosophie, d’art, de spectacle, de sexualité raffinée…

        Pour vaincre la nature et créer la réalité dont nous avions besoin nous avons créé des problèmes entre nous, des divisions (nations, classes sociales…). Et le communisme a pour but de résoudre ces problèmes là.

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