Les gens qui habitent en banlieue ne souhaitent pas qu’en ville on construise de nouvelles pistes cyclables, et encore moins de nouvelles zones piétonnières ; mais, de nouvelles places de parking gratuites pour avoir le droit d’aller en ville eux aussi !
Bonjour à toutes et à tous,
Je trouve d’une naïveté extrême ceux qui pensaient que le "monde d’après" serait mieux que le "monde d’avant".
Si vous vous souvenez, dès le début du covid-19, j’ai dit que l’après-covid serait exactement comme l’avant-covid, mais en pire. J’ai en effet pensé dès le début que c’est le pouvoir lui-même qui avait créé artificiellement la grande peur d’un virus à peine plus dangereux que la grippe — le coronavirus tue dans 0,53 % des cas, alors que la grippe tue dans 0,3 % des cas, d’après l’institut Pasteur :
http://mai68.org/spip2/spip.php?article6178
Le pouvoir aime qu’on ait peur : peur du terrorisme, peur du climat, peur du coronavirus…
Si le pouvoir a créé la grande peur du coronavirus, c’est forcément pour nous enfoncer encore plus dans l’esclavage. PAS pour nous en libérer. Et je considère aujourd’hui que le pouvoir peut mesurer le taux de résignation de ses esclaves en regardant le nombre d’abrutis qui portent un masque en public. Le masque est une muselière.
Avec ses caméras de surveillance, le pouvoir peut même VOIR, et noter les noms de celles et ceux qui sont des rebelles, en constatant qu’ils ne portent pas de masque. Je serais curieux de savoir, d’ailleurs, si la loi sarkoziste qui impose de ne pas porter de masque en public a été abrogée. En tout cas, je serais un femme musulmane, je ferais exprès de porter un voile intégral.
Les masques servent aux chirurgiens pour éviter la propagation des bactéries. Les virus sont 1000 à 2000 fois plus petits que les petits trous qui servent à respirer à travers un masque. Les virus passent donc au travers de ces petits trous ! Ces petits trous ne peuvent bloquer que les bactéries qui sont bien plus grosses que les virus.
Quand à François Ruffin, il a au moins eu l’honnèteté d’admettre qu’il s’était trompé sur beaucoup de points dans une récente vidéo avec Brakni. Il faut dire que lui aussi est un gros naïf. D’après ce qu’Aude Lancelin dit vers le milieu de la vidéo avec Porcher, le pari que fait Ruffinaud, c’est de réunir d’un côté la "gauche éduquée", c’est-à-dire les petits-bourgeois "de gauche" des centre-ville, ET les prolos de banlieue sur un "programme de transition" à forte dominante écologiste.
Le gros problème, c’est qu’un Apartheid sépare totalement la ville de la banlieue
Les gens qui habitent en banlieue ne souhaitent pas qu’en ville on construise de nouvelles pistes cyclables, et encore moins de nouvelles zones piétonnières ; mais, de nouvelles places de parking gratuites pour avoir le droit d’aller en ville eux aussi !
Plus de la moitié des gens habitent en banlieue. Ils y sont, pour la plupart, contraints et forcés par leurs moyens financiers : ce sont des pauvres.
L’écologie bobo, avec ses pistes cyclables et ses zones piétonnières qui ne font que supprimer de plus en plus de places de parking, participe à construire l’apartheid : « Les banlieusards, on n’en veut pas ! qu’ils restent chez eux ! »
La contradiction principale ne tourne pas autour de l’écologie, la contradiction principale, c’est la lutte des classes !
Je veux dire que l’écologie est un problème secondaire. La pauvreté est LE VRAI PROBLÈME. Les prolos n’ont ni le temps ni les moyens financiers de se préoccuper d’écologie. La fin du monde et la fin du mois ne sont pas du tout le même combat, contrairement à ce que disait la pancarte qu’on nous a montré si souvent à la télé pour récupérer les Gilets jaunes !
L’écologie a été le moyen utilisé par Macron pour récupérer, en le détournant de ses buts, le mouvement des Gilets Jaunes. J’ai cessé d’être écologiste le 15 décembre 2018 quand le pouvoir l’est devenu en faisant de la propagande pour Greta Thunberg et "l’affaire du siècle" :
http://mai68.org/spip2/spip.php?article2834
Si Ruffin ne comprend pas ça, il finira aux poubelles de l’histoire :
http://mai68.org/spip2/spip.php?article5120
Bien à vous,
do
1er juillet 2020
http://mai68.org
AMÈRE VICTOIRE DE L’ÉCOLOGISME
Dans un monde qui n’a pas été essentiellement transformé, l’écologisme a réussi. Cette victoire se retourne contre l’écologisme, qui n’attendait rien que du renversement de l’ordre social dominant :