Note de do : cet article du monde, daté du 1er avril 2020, résonne comme un poisson d’avril. Mais, son titre se moque très sérieusement de Loukachenko. L’auteur croit visiblement que ça va être la catastrophe sanitaire en Biélorussie. Voyons ce qu’il en est aujourd’hui, un peu plus de 4 mois plus tard :
Confirmés | Guérisons | Décès | |
Biellorussie | 69 308 | 66 452 | 603 |
France | 212 211 | 83 848 | 30 406 |
Chiffres vérifiés sur Google Coronavirus COVID-19 statistiques, pour le 15 août 2020 :
https://www.google.com/search?q=Cor…
Aujourd’hui, c’est de cet article, qu’il faut se moquer !
https://www.lemonde.fr/internationa…
Publié le 31 mars 2020 à 17h51
Mis à jour le 01 avril 2020 à 13h17Benoît Vitkine
Minsk, qui se refuse à adopter des mesures de confinement, fait figure d’exception en Europe. Le président Alexandre Loukachenko voit dans l’épidémie une « psychose ».
La boutade est signée d’un internaute biélorusse : après avoir été longtemps dépeinte en « dernière dictature d’Europe », selon le mot de l’ancienne secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice, voilà la Biélorussie qui se pare désormais des atours de la… « dernière démocratie d’Europe ».
Sur un continent où le confinement est devenu la norme, Minsk fait en effet figure de village d’irréductibles, le dernier où les citoyens sont libres d’aller et venir à leur guise. Ce pays de 9,5 millions d’habitants n’a quasiment pas changé ses habitudes face à la pandémie de Covid-19, qui n’a touché, selon les chiffres officiels que 152 personnes.
Aucune mesure de quarantaine n’a été prise et aucune fermeture d’établissement commercial ou culturel annoncée. Le championnat de football, maintenu, continue même d’attirer les foules dans les stades. Seule précaution : des fonctionnaires prennent la température des visiteurs. La passion du football biélorusse
Cette exception offre même un regain de visibilité au football biélorusse - pour combler les appétits contrariés des amateurs de sport, l’Ukraine, la Russie ou encore Israël ont d’ores et déjà fait l’acquisition des droits de diffusion du championnat local. Celui de basketball, en revanche, a été mis sur pause.
Cette exception biélorusse doit beaucoup, si ce n’est tout, aux positions prises par le président Alexandre Loukachenko. Au pouvoir depuis 1994, celui-ci a qualifié la crise de « psychose » dès ses débuts.
La suite est payante…