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Macron au Congrès : il a "tout compris"... (Enfin, presque...!!)

samedi 26 août 2017, par Luniterre

"La France est un pays qui résiste…"

« La France n’est pas un pays qui se réforme… »

AVANT,

PENDANT ET… :

OU PLUTÔT CELUI-CI…!!?

C’est au moment même où sa cote de popularité s’effondre, encore plus vite que celle de François Hollande, précédent recordman de chute libre dès son début de mandat, que Macron vole directement dans les plumes du peuple supposé l’avoir élu… « Supposé », au sens où précisément ce cynisme de sa part montre bien à quel point il est conscient de devoir cette « nomination » à un « concours de circonstances » très favorablement rendu « gagnant » par ceux qui avaient un intérêt réel à ce résultat : les hiérarques et oligarques qui sont les véritables maitres du système, pour continuer d’accumuler tout en tirant les ficelles de ce pantin.

Il tente néanmoins constamment de culpabiliser ceux qui sont les premières victimes de ce système, pour espérer pouvoir les manipuler encore…

Le re-battage total des cartes du jeu politique, orchestré à l’occasion des présidentielles, était aussi un puissant moyen d’enfumage médiatique pour faire passer au second plan, mais précisément en apparence seulement, les véritables objectifs de ces hiérarques : non seulement réaliser les objectifs des reculs sociaux planifiés lors du précédent quinquennat, mais aller encore beaucoup plus loin, et avec encore beaucoup moins d’ « opposition », si tant est qu’il y en eut une digne de ce nom !

Déjà le ballet des « négociations syndicales » a repris, avec ceux là même qui se posaient en « rempart » face à l’ignoble « loi El Khomri », et dont on voit bien, aujourd’hui, qu’ils étaient plutôt là pour endiguer le mécontentement, en fait de « rempart », et pour le canaliser sur les voies du réformisme, de la capitulation et de la collaboration de classe à outrance, de plus en plus mal dissimulée…

Quant aux « réformes » déjà mises en place par le précédent quinquennat, et pour l’essentiel, sous la férule du même inspirateur, aujourd’hui devenu président lui-même par cet habile tour de passe-passe, on ne voit leur efficacité remarquable que par la hausse renouvelée du chômage !

Le peuple, qu’il méprise donc tant, ne refuse pas ses réformes par masochisme, mais bien au contraire, par simple bon sens et lucidité.

Les fondamentaux politiques et économiques qui ont engendré cette situation peuvent-ils encore être remis en cause ? Une alternative peut-elle se construire en dehors de ce jeu politique sans espoir et fonder de nouveaux rapports sociaux excluant le chômage et la misère, au lieu d’exclure les chômeurs et les miséreux, comme le fait le système actuel ?

Telles sont les véritables questions de fond, en cette rentrée, pour que ceux qui ne sont rien, selon les mots du président, deviennent, à tout le moins, partie du tout, et donc, dans un tout autre monde possible.

Luniterre

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POUR DÉBATTRE D’UNE ALTERNATIVE POLITIQUE

ET ÉCONOMIQUE A LA CRISE !

Toutes les richesses créées, en biens et services socialement utiles, sont le fruit du travail, devenu précaire et de plus en plus mal payé, des forces vives productives qui sont la force essentielle de la société.

Leur fonction naturelle est de répondre aux besoins sociaux des travailleurs et de leurs familles.

Avec la crise, le fait qu’elles soient détournées au profit de l’accumulation du capital apparait de plus en plus flagrant.

Les besoins sociaux les plus élémentaires d’une part croissante de la population ne sont plus satisfaits, alors que prolifèrent les services et productions superfétatoires et de luxe, gaspillant les ressources de la planète.

Rendre aux forces productives vives leur fonction sociale première, c’est l’exigence de l’heure !

Dans ce but, il est nécessaire de rendre à chacun le pouvoir de s’y impliquer, en y participant par son travail, afin de recevoir en échange la juste part qui lui en revient, pour soi-même et sa famille.

8 points du débat de fond :

___1_Refonte complète des institutions politiques et de l’état, en donnant tout le pouvoir aux travailleurs, qui doivent être représentés par eux-mêmes et avoir le droit de révoquer leurs élus. Donner à la démocratie prolétarienne la direction de l’économie. Électivité et révocabilité du personnel de l’appareil d’état (police, armée, justice, responsables administratifs). Élus politiques, cadres et officiers, dont le salaire est ramené au salaire des ouvriers et ouvriers qualifiés, selon grade et responsabilités. (Fourchette de 1 à 3)

__2_Créer un nouvel équilibre économique où les forces productives sont employées pour répondre aux besoins sociaux réels, et non à l’accumulation du capital. Cela seulement rendra possible le partage du travail entre tous, éliminant ainsi le chômage et la précarité.

L’avenir du mouvement social n’existe donc concrètement qu’autour des revendications pour un tel partage véritablement socialiste prolétarien du travail, impliquant la socialisation des moyens de production et des services essentiels.

__3_Recensement des besoins sociaux urgents actuellement non satisfaits, notamment en matière de logement et de santé.

__4_Recensement des forces productives disponibles et nécessaires à développer pour satisfaire ces besoins réels.

__5_Redéfinition d’un budget en équilibre, en base valeur-travail, entre ces forces productives et ces besoins.

__6_Redéfinition, dans cet équilibre, de la durée moyenne hebdomadaire de travail, nécessaire pour atteindre cet objectif.

__7_Réajustement, dans le cadre de cet équilibre, du SMIC à un niveau permettant d’accéder au moins à la satisfaction pour tous des besoins sociaux essentiels, notamment en matière de logement, éducation, culture, sport, etc…

__8_Prise en compte, dans cet équilibre, de l’effort collectif nécessaire aux objectifs de sécurité, de développement social et de solidarité.

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/08/26/macron-au-congres-il-a-tout-compris-enfin-presque/

NOTE :

Valeur - Loi de la valeur - Plus-value

Un essai de brève définition

  Suite à diverses réactions aux articles et études publiée sur ces sujets, sur TML, et Agoravox, nous avons tenté, dans cette note, de proposer une définition simplifiée de ces notions de valeur, loi de la valeur, plus-value, afin d’en faciliter la compréhension. En fonction de nouvelles réactions, elle sera, éventuellement, encore perfectible !

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  La valeur, telle qu’elle apparaît sous sa forme la plus primitive et la plus basique, la valeur d’échange, exprime une quantité de travail abstrait incorporé dans la marchandise.

Cette quantité est évaluée d’après le temps de travail moyen socialement nécessaire à la production de la marchandise.

On peut donc parler aussi justement de valeur-travail.

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Elle n’est pas forcément identique, en pratique, à la valeur marchande, qui, elle, exprime le prix de marché, soumis à la loi du marché, c’est à dire à la loi de l’offre et de la demande, par l’effet de la concurrence entre producteurs.

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La loi du marché est celle qui accentue les distorsions du marché et l’effet des crises, alors que…

la loi de la valeur est celle qui tend à régler les échanges au plus près de la valeur-travail.

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Mais la loi du marché, même si elle influe grandement sur le profit capitaliste, n’est pas, par elle-même, la source de la plus-value, comme base économique essentielle de l’accumulation du capital.

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La plus-value résulte d’abord des rapports de production eux-même, tels qu’ils sont encore à la base du capitalisme actuel.

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Le salaire que le capitaliste paye au prolétaire est estimé en fonction des besoins vitaux nécessaires et suffisants pour le maintenir en état de travailler. Cette estimation peut varier, selon le contexte, développement ou crise, selon l’environnement économique, et en fin de compte, selon le rapport de force dans la lutte des classes.

Néanmoins, si les proportions peuvent changer, tant que dure le capitalisme, le principe de création de la plus-value, lui, ne change pas :

Considéré selon la loi de la valeur, c’est à dire en parlant de valeur-travail, ou valeur d’échange, telle que définie ci-dessus, et en résumé simplifié, c’est donc la différence entre la valeur des biens dont le prolétaire a besoin pour sa survie, valeur résumée dans son salaire, et la valeur ajoutée, apportée par son travail aux biens qu’il peut produire pendant la durée contractuelle de travail, que l’on appelle plus-value .

Car en effet, au final, une partie de la production a permis au capitaliste d’amortir le salaire du prolétaire, tandis qu’une autre est bien, simplement et purement, une survaleur ajoutée par le travail, la plus-value.

La plus-value est donc une partie de la valeur ajoutée par le travail, partie que s’approprie le capitaliste propriétaire des moyens de production.

C’est cette partie qui est à la base de l’accumulation du capital.

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 Pour être plus précise, et plus complète, la définition de la plus-value doit faire appel à la différence entre valeur d’échange et valeur d’usage, et à la façon dont elle se comprend dans le cas très particulier de la vente de la force de travail sous la forme salariale actuelle : « c’est donc la différence entre la valeur des biens dont le prolétaire a besoin pour sa survie, valeur résumée dans son salaire, (valeur d’échange), et la valeur ajoutée, apportée par son travail aux biens qu’il peut produire pendant la durée contractuelle de travail, (valeur d’usage), que l’on appelle plus-value ."

En réalité, sans cette notion de distinction entre « valeur d’échange » et « valeur d’usage », la notion de plus-value ne peut pas réellement être comprise dans toutes ses conséquences, y compris et surtout pour le développement d’une économie de transition, en rupture avec le capitalisme.

Dans une économie de transition, maitriser la loi de la valeur, ce n’est pas seulement établir un équilibre simple en valeur-travail, mais aussi maitriser la loi du développement qui découle de la resocialisation de la plus-value, comme sur-valeur, resocialisée en tant que valeur-travail utile au développement collectif.

C’est la grande zone d’ombre du débat d’entre-deux guerres en URSS, et dont il est plus que temps de tirer toutes les conséquences, ce qui n’avait été seulement qu’ébauché, après guerre, à l’occasion du XIXe Congrès du PC(b) de l’URSS, en 1952.

Cette différenciation entre valeur d’échange et valeur d’usage, généralement escamotée par la plupart des pseudos « marxistes », l’est ici, délibérément, aux fins de simplification. Pour une véritable compréhension dialectique de la notion de plus-value, on ne peut faire l’économie d’une étude plus poussée, et, a minima, telle que nous l’avions déjà résumée dans :

Le cri d’un prolétaire insoumis : Que faire de la valeur-travail au 21e siècle ?

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/05/03/le-cri-dun-proletaire-insoumis-que-faire-de-la-valeur-travail-au-21e-siecle/

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