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Israël soutient l’Azerbaïdjan contre l’Arménie au Haut-Karabakh

vendredi 2 octobre 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 2 octobre 2020).

Lien avec Israël, l’Arménie s’en mord les doigts….

https://french.presstv.com/Detail/2…

Friday, 02 October 2020 9:18 AM

Les débris d’un chasseur-bombardier F-16 israélien, détruit par la DCA syrienne, le 10 février 2018 / Reuters

Du matériel militaire capable de détruire les S-300 a été livré à l’Azerbaïdjan. Le transfert s’est fait par un vol au départ d’Israël, rapporte le site web militaire russe Avia.Pro.

Selon les sources d’information israéliennes, l’avion de transport militaire Il-76, arrivé en Azerbaïdjan depuis Israël a livré à l’armée azerbaïdjanaise plusieurs systèmes capables de frapper les zones où sont déployées les S-300.

Un transfert qui s’est fait à titre gratuit, selon des informations non confirmées qui indiquent que l’armée azerbaïdjanaise a reçu ces systèmes afin de tester les capacités de contrer les systèmes de défense aérienne S-300 et, probablement, le S-400, si Erevan demande ces complexes à la Russie.

Selon des données préliminaires, il s’agit du système "Harpy", qui est un complexe mobile capable de lancer plusieurs drones kamikazes, qui visent leurs cibles à l’aide de radars de défense aérienne.

Avec une portée de vol allant jusqu’à 400 kilomètres, ces systèmes seront capables de frapper toutes les zones de position des systèmes de défense aérienne arméniens. Israël estime que Harpy est très efficace pour lutter contre les batteries de missiles S-300 et S-400.

Haut-Karabakh : l’Arménie rappelle son ambassadeur en Israël

Alors que les combats font rage dans le Haut-Karabakh, l’Arménie a rappelé son ambassadeur en Israël, lui reprochant d’avoir fourni des armes à l’Azerbaïdjan.

L’Arménie a annoncé jeudi avoir rappelé son ambassadeur en Israël en raison de la livraison d’armes israéliennes à l’Azerbaïdjan alors qu’un conflit militaire a éclaté le dimanche 27 septembre 2020 entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, sur la question du contrôle de la région du Haut-Karabakh.

« L’ambassadeur a été rappelé pour consultations. Le fait qu’Israël vende des armes à l’Azerbaïdjan n’est pas acceptable pour nous », lit-on dans un communiqué publié par le ministère arménien des Affaires étrangères.

Erevan a également déclaré avoir exprimé à plusieurs reprises son opposition au rôle du régime de Tel-Aviv dans la livraison d’armes à la République d’Azerbaïdjan par la voie diplomatique. L’ambassadeur arménien a gagné son pays le jeudi 1er octobre pour discuter de la manière de protester contre les actions du régime d’Israël.

Il convient de noter que les tensions entre la République d’Azerbaïdjan et l’Arménie se sont à nouveau intensifiées ces derniers jours. Les différends entre les deux pays au sujet de la région du Haut-Karabakh se sont à plusieurs reprises transformés en conflits militaires.


Israël cherche à renforcer sa coopération militaire avec Bakou

http://frbeta.presstv.com/Detail/20…

Saturday, 15 September 2018 5:54 PM

Last Update : Sunday, 16 September 2018 4:25 AM

Une délégation militaire israélienne est reçue à Bakou par les responsables du ministère azerbaïdjanais de la Défense / Trend

Alors qu’Israël se plaint de ce que l’Iran s’implante à ses portes, il a fait de la République d’Azerbaïdjan, voisin de l’Iran, une véritable base arrière.

Alors que le ministre israélien des Affaires militaires se trouve en déplacement en République d’Azerbaïdjan, les autorités de Tel-Aviv ont fait état du renforcement des coopérations militaires avec Bakou.

Le ministre azerbaïdjanais de l’Industrie de la défense, Yahya Mousaïev, a rencontré ce samedi 15 septembre le ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Lieberman, à Bakou.

Les projets de coopération actuels et futurs dans le secteur de la défense entre Tel-Aviv et Bakou étaient à l’ordre du jour de la réunion, a annoncé le ministère azerbaïdjanais de l’Industrie de la défense dans un communiqué daté du 15 septembre.

La République d’Azerbaïdjan a exprimé sa satisfaction de voir Israël participer au 3e Salon international de la défense de l’Azerbaïdjan, ADEX 2018, qui se tiendra ce mois-ci à Bakou.

La République d’Azerbaïdjan est l’un des principaux acheteurs d’armements de Tel-Aviv. Une compagnie israélienne de fabrication de drones a même construit une usine pour en fabriquer conjointement avec Bakou.

Selon les experts militaires, le service de renseignement israélien, le Mossad, s’est largement implanté en République d’Azerbaïdjan.


Guerre Arménie/Rép. d’Azerbaïdjan : le coup fourré d’Israël contre la Russie

http://french.presstv.com/Detail/20…

Monday, 20 July 2020 10:27 AM

Last Update : Tuesday, 21 July 2020 4:06 AM

Capture d’écran d’une vidéo du ministère azerbaïdjanais de la Défense montrant une attaque contre une position arménienne. (eurasianet.org)

Des drones israéliens impliqués dans le conflit Arménie/Azerbaïdjan : la Russie passera-t-elle à l’acte pour les contrer ? Une chose est sûre : le régime israélien tente, de concert avec les USA, de mettre les bâtons dans les roues de la Russie, d’embraser le flanc sud russe et ce, de concert avec l’OTAN, ne serait-ce que pour compromettre la désormais avérée présence russe au Levant. La raison ? La Russie refuse de voir dans ses liens avec Israël autre chose qu’un frein aux sursaut d’une entité belliciste.

Durant les quatre jours de conflits sporadiques dans les régions frontalières, la majorité des attaques de l’armée azerbaïdjanaise contre les positions arméniennes ont été menées par des drones et des missiles anti-blindés israéliens, selon des sources arméniennes. Pour une Arménie qui s’apprête à ouvrir l’ambassade d’Israël à Erevan c’est un avertissement.

« Le conflit qui a éclaté la semaine dernière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est étroitement lié aux activités d’Israël », dit d’ailleurs le ministre arménien des Affaires étrangères.

Diffusé sur Twitter : un drone Orbiter-3 israélien de l’armée azerbaïdjanaise abattu par les forces armées arméniennes.

La tension entre ces deux voisins du Caucase remonte aux premières années après l’effondrement de l’ex-Union soviétique, les deux réclamant sa propre souveraineté sur la région de Karabakh. N’empêche que rien n’indiquait l’imminence d’une escalade et que celle-ci a presque surpris tout le monde au point de pousser certains analystes à y voir un troisième front anti-russe ouvert par un OTAN/US déjà en pleine activité contre Moscou en Syrie, en Libye.

De façon traditionnelle, l’Arménie est tout au long de ces années, soutenue par la Russie tandis que l’Azerbaïdjan bénéficie du soutien turc, bien que ni Moscou ni Ankara ne soit jamais intervenu directement, laissant les deux pays à régler leurs problèmes via le dialogue. La Russie compte deux bases militaires, Erebuni dans le centre et Gymuri dans le nord-ouest de l’Arménie et ses Mig-29 déployés dans ces bases ont la mission de protéger la sécurité aérienne d’Erevan voire tout l’espace aérien arménien. Mais Moscou n’est jamais intervenu directement dans le conflit de Karabakh pour ne pas blesser la République d’Azerbaïdjan à laquelle elle a d’ailleurs vendu ces dernières années, un nombre considérable d’armements sophistiqués dont les systèmes de défense aérienne S-300 et Buk-M2. Cette nouvelle flambée de violence s’est assortie quelque part par des menaces d’attaques azerbaïdjanaise contre les installations vitales de l’Arménie dont sa centrale nucléaire. Et ce fut là que le rôle d’Israël a été porté au grand jour, Erevan s’étant réveillé soudain.

« Les armes israéliennes sont utilisées contre la population civile du pays, ce qui impliquera évidemment certaines mesures. La question est qu’Israël vend à l’Azerbaïdjan des armes meurtrières que l’Azerbaïdjan peut facilement utiliser contre les infrastructures civiles et la population », a ainsi lancé à la presse l’attachée de presse du ministère arménien des Affaires étrangères Anna Naghdalyan. L’armée azerbaïdjanaise s’est dotée, ces dernières années, de plusieurs modèles dedrones d’espionnage et d’attaque dont Sky Striker, Harop et Harpy ainsi que des missiles anti-blindés de la série Spike. Numériquement parlant son armée compte 10 fois plus d’effectifs que l’armée arménienne ( 200000 soldats contre 26000) alors qu’elle dispose d’une armée de l’air assez importante. Certes, l’entretien téléphonique du ministre russe des A.E. avec ses homologues arménien et azerbaïdjanais, sur fond d’un appel pressant en faveur d’une désescalade, s’est soldé effectivement par une pause. Mais de là à dire que la guerre est finie, c’est un pas que de nombreux analystes ne franchiraient pas. Pour les stratèges de l’axe US/OTAN/Israël, il est grand temps que la Russie se sente menacée son propre territoire, au Caucase par exemple, ne serait-ce que pour lâcher la prise en Libye, en Syrie voire en Afghanistan.

Mais l’implication israélienne dans ce conflit et son synergie avec Ankara, ne risque-t-elle pas de lui coûter cher ? Au cours de la semaine du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, l’armée arménienne a réussi à abattre au moins 15 drones, dont la grande majorité sont israéliens. Parmi les drones israéliens abattus, il y a deux Sky Striker, un Orbiter 3 et un Hermes 900, signe que la DCA russe est bien active et au contraire des assertions de l’armée sioniste en Syrie, elle est bien précise et bien puissante. L’armée arménienne est équipée de missiles Iskander et de chasseurs Su-30 russes, soit des armements que la Russie possède en Syrie et qui par considérations pour Israël, elle s’est refusée d’employer. Certains milieux évoquent les mesures que l’Arménie adoptera contre Israël dans les prochains jours et n’excluent pas que la Russie vienne au secours de l’Arménie. Après tout Erevan a envoyé ses forces spéciales en Syrie appuyer les Arméniens syriens d’Alep. La grande surprise pour Israël pourrait être "russe" et elle pourrait non pas venir de l’Arménie mais bien de la Syrie. Le S-400 en Syrie n’attend que tirer.


Le conflit au Caucase est-il un plan B pour contrer la Russie en Syrie ?

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Thursday, 01 October 2020 1:29 PM

Carte frontalière entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. (Photo d’archives)

Le quotidien israélien, The Jerusalem Post a abordé dans un article les affrontements entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie non sans laisser éclater la joie israélienne de voir le Caucase devenir un nouveau foyer de crise potentiellement susceptible d’avoir un impact considérable sur le Moyen-Orient.

Le journal écrit : "Les affrontements entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui ont éclaté dimanche matin semblent être bien différents que les précédents. Après des affrontements similaires en juillet, il est clair que le Caucase du sud va droit vers une crise. Après des décennies au cours desquelles le Caucase a été largement ignoré au niveau international, la région est de retour sous les projecteurs. Or, espère le quotidien, "le conflit dans ce pays a des ramifications majeures pour le Moyen-Orient" car la Turquie, l’Iran et la Russie y ont tous un rôle potentiel".

Plus loin, le journal revient sur une coïncidence parfaitement significative entre cette flambée des violences d’une part et la tenue d’un exercice militaire majeur russe, Caucase 2020, avec la participation des Etats anti-US, lesquels Etats pourraient même créer une "coalition militaire anti-américaine" : " Aujourd’hui, la Russie organise fréquemment des exercices militaires pour montrer sa puissance, à la fois dans le sud de la Russie, dans la région du Caucase, dans la Baltique et près de la Biélorussie. Des exercices de la Fraternité slave étaient en cours avec la Serbie et la Biélorussie la semaine dernière, par exemple. Des exercices du Caucase ont également eu lieu début septembre avec la Chine, l’Arménie, l’Iran entre autre. En juillet, Poutine a ordonné des exercices massifs impliquant 150 000 soldats pour sécuriser le sud de la Russie. Le message de Moscou est clair. La Russie aiguisait son couteau pour être prête à toute éventualité, qu’il s’agisse de problèmes en Biélorussie ou au Caucase. En plus, elle s’allie avec des Etats clés de façon à contrer l’adversaire".

Plus et en affichant une semblable opposition à l’action d’Ankara, le journal laisse paraître le fond de sa logique : " L’armée turque a envahi le nord de la Syrie, bombardé l’Irak et installé des bases militaires dans le nord de l’Irak. Ankara a envoyé des forces et des « rebelles syriens » en Libye et menace quotidiennement la Grèce et d’autres pays. La Turquie veut un rôle aux côtés de l’Azerbaïdjan combattant l’Arménie. Tout ceci freine la Russie. Dans le passé, la Russie a tenté de créer des défaites pour l’OTAN et l’Occident en signant des accords avec Ankara. La Russie a même vendu à Ankara le système de défense aérienne S-400 et effectue des patrouilles conjointes à Idlib en Syrie, par exemple. Pourtant, si Ankara s’implique trop fortement dans les affrontements avec l’Arménie, la Russie pourrait chercher un autre accord avec la Turquie, un accord qui garantisse que la Russie devienne un arbitre de ce qui va suivre. C’est le modèle russe à Astana, Sotchi et en Libye, pour discuter de tous ces dossiers que la Russie partage avec la Turquie. Mais il se pourrait aussi que la Russie n’agisse pas de la sorte. Vu que le Caucase se trouve dans son arrière cour. En Biélorusse, Poutine a envoyé son armée réprimer les pro Occidentaux. Elle pourrait en faire autant si les choses dégradent trop entre l’Arménie et L’Azerbaijan".

"La Russie est en désaccord avec la Turquie. Mais l’objectif de la Russie est de faire sortir les puissances occidentales d’abord. Tel est son objectif en Ukraine, en Biélorussie et lors de la guerre de 2008 avec la Géorgie. La Russie est en colère contre l’ingérence occidentale dans les États baltes, par exemple. Poutine doit examiner tous ces dossiers et décider où placer le poids de la Russie. Et que va faire dans tout ceci Israël ? Israël entretient également des relations stratégiques avec la République d’Azerbaïdjan, mais en même temps a établi des relations chaleureuses avec l’Arménie. Ceci étant, la relation d’Israël avec l’Azerbaïdjan est stratégique puisqu’elle est principalement due à sa situation géographique adjacente à l’Iran. Israël fournit 40% de ses besoins en pétrole depuis l’Azerbaïdjan. Bakou est l’un des plus gros acheteurs d’armes israéliennes au monde. Il va sans dire donc que Bakou aura le soutien de Tel-Aviv.

Pendant ce temps, l’Iran surveille également le Caucase pour le commerce, la collecte de renseignements et d’autres facteurs. L’Iran a poussé un nouveau projet ferroviaire avec l’Azerbaïdjan. Le véritable objectif de l’Iran est de resserrer les relations avec la Chine et la Russie, au milieu des sanctions américaines et du désir de créer un monde plus multipolaire pour défier les États-Unis. L’objectif ici peut également concerner la Turquie, car l’Iran et la Turquie entretiennent des relations relativement chaleureuses. Un conflit à la frontière nord de l’Iran entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie n’est pas dans l’intérêt de l’Iran. Il préférerait que les choses ne débordent pas. Cela signifie que le conflit potentiel au Haut-Karabakh ou un conflit plus large impliquant la Turquie, pourrait avoir des ramifications majeures pour le lien Russie-Iran-Turquie. Et c’est ce que cherche l’Amérique.

Surtout que la Chine tient également à y regarder de près en raison de son initiative Belt and Road. Il veut la stabilité et le commerce, pas plus de guerres. Les États-Unis ne semblent plus se soucier d’élaborer des accords de paix et d’arrêter les combats. L’Union européenne ne joue plus un rôle significatif et la plupart des pays de la région savent que les pays européens parlent et publient généralement des déclarations, mais ne font rien. Ils ont appris cela en regardant comment l’UE a parlé de la Syrie mais n’a rien fait. L’UE ne peut même pas se mettre d’accord sur une politique commune sur la Biélorussie ou sur la Turquie dans l’est de la Méditerranée ou sur l’application d’un embargo sur les armes en Libye."

"Enfin, le conflit pourrait avoir des ramifications pour la Syrie. La Turquie a accusé des groupes kurdes d’extrême gauche d’envoyer des « terroristes » pour soutenir l’Arménie. Cependant, Ankara a utilisé ces prétentions dans le passé pour recruter des « terroristes » en Syrie pour combattre à l’étranger. On ne sait pas encore si le conflit se développe et pourrait donner à la Turquie davantage d’excuses pour s’impliquer en Syrie, en Irak et ailleurs. La Turquie veut cette implication et ne voudrait rien de plus que d’avoir plus de bottes sur le terrain dans le Caucase. L’Iran et la Russie peuvent s’y opposer. Cela illustre les différents paris que les puissances régionales prennent dans le Caucase. Le Caucase pourrait réaliser le rêve jusqu’ici impossible à obtenir des USA et de leurs alliés : le face-à-face Russie-Iran avec la Turquie, leur déconcentration en Syrie et partant, leur défaite stratégique".

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