Comment suivre l’épidémie et anticiper son évolution
Le Point - 10 octobre 2020 - Toussaint
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Dès les premières vagues de migration du virus du COVID-19, ce spécialiste en épidémiologie a suivi les courbes, en France comme dans tous les pays concernés. Il s’est appuyé sur de multiples niveaux de lecture pour appréhender les tensions et les contraintes d’une épidémie qui résulte, selon lui, de l’interaction de trois facteurs : un virus, une espèce, un contexte. Il a aussi tenu compte de la géopolitique pour livrer ses très pertinents commentaires.
Comment suivre et anticiper l’évolution d’une épidémie et plus particulièrement de celle de la Covid-19 ? La conférence de Jean-François Toussaint.
Toussaint en octobre 2020 : Il y a une valeur de température, aux alentours de 10°, qui constitue la valeur dans laquelle la propagation de l’épidémie a été la plus importante. C’était celle de Wuhan aux mois de décembre et de janvier. C’était celle de l’Iran au mois de février. C’était celle de l’Italie et de la France et du plateau madrilène au même moment. Et donc, on a une phase qui montre que par rapport à cette valeur autour de 10°, plus on s’éloigne, et en particulier vers les pays chauds, plus on va avoir des taux d’accélération de la pandémie qui seront faibles. Et de la même façon dans les pays très froids. Ça été le cas de la Suède ; mais, surtout, de la Finlande, de la Norvège et du Danemark.
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