Lors de son interpellation, le "présumé tueur" de Samuel Paty était équipé d’un pistolet à billes avec lequel il pointait les policiers avant que ceux-ci ne tirent vers lui à 8 reprises et ne le tuent. "Il tire, il tire !" "C’est des billes les gars, c’est des billes ! " peut-on entendre juste avant l’éxecution.
Fort opportunément pour les forces de l’ordre, le jeune homme, n’avait pas été équipé d’un vrai pistolet. Mort, le "présumé tueur" devient le coupable idéal : pas de procès ni d’éventuelles "révélations". Dans le concert de l’unité nationale, enfin revenue, personne ne semble s’être ému de cette exécution sommaire qui tombe à point pour inaugurer une période d’effrois et de grand pleurage nazional.