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Cuba démasque de nouveaux actes terroristes et leurs auteurs

jeudi 17 décembre 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 17 décembre 2020).

http://fr.granma.cu/cuba/2020-12-15…

15 décembre 2020

Leidys Maria Labrador Herrera

Une vidéo diffusée à la télévision nationale cubaine le 1er décembre a dévoilé de nouvelles révélations sur les actions terroristes organisées depuis les États-Unis contre l’Île

Parmi les auteurs des actes de vandalisme dénoncés dans le Journal de la Télévision cubaine (NTV), les quatre responsables du déraillement, le 26 mai 2019, d’un train de marchandises en provenance du terminal à conteneurs de Mariel. Photogramme de l’audiovisuel transmis par le NTV

Avec l’approbation, le 17 mars 1960, du soi-disant Programme d’action secrète contre Cuba, il était clair que le gouvernement des États-Unis maintiendrait sa position à l’égard de Cuba et que, depuis lors, il n’a fait que tolérer et soutenir cyniquement ceux qui sont prêts à se livrer à des actions visant à détruire la Révolution.

Diffusé ce mardi sur le Journal de la télévision cubaine (NTV), un nouveau matériel de série Les raisons de Cuba a mis en lumière une fois de plus le discours haineux tenu par les États-Unis contre Cuba, et le soutien dont ont bénéficié les groupes terroristes et d’extrême droite dans leur désir persistant de faire sombrer le système socialiste en vigueur sur l’Île.

Les actes perpétrés tout au long de l’histoire qui étayent ces déclarations, sont nombreux et dissemblables. L’escalade de sabotages qui eut lieu entre 2017 et 2020 en est la preuve. Dans ces cas, il a été démontré que les terroristes basés aux États-Unis sont liés à des citoyens cubains, dont la plupart de basse moralité et qui, mus uniquement par des intérêts économiques, tentent de promouvoir le chaos et la panique au sein de la population cubaine.

Cette même année, fin août et début septembre, alors que le pays était aux prises avec la pandémie, plusieurs cocktails Molotov ont été lancés contre une cafétéria, un salon de coiffure et épicerie dans la municipalité havanaise de San Miguel del Padron.

Les enquêtes ont révélé que les terroristes d’origine cubaine, mais résidents aux États-Unis, William Cabreras Gonzalez et Michel Naranjo Riveron, ont contribué à l’organisation de ces actes moyennant de l’argent, y compris en promettant aux auteurs le financement de leur sortie illégale du pays pour les tirer d’affaire.

Ces preuves irréfutables confirment que, depuis l’étranger, certains éléments conçoivent, recrutent, financent et planifient ce qui est devenu un modèle standard appliqué dans les manifestations dissemblables du terrorisme d’État contre Cuba.

Plusieurs noms ont été exposés au grand jour au milieu cette escalade d’attaques contre l’Île. C’est le cas de Yoniel Cardoso Freire, dit Toniel, un terroriste d’origine cubaine installé aux États-Unis, qui a encouragé des actions violentes contre Cuba à partir de ce territoire. Sur ses réseaux sociaux, il s’identifie comme membre du groupe dit « Clandestinos » et recrute ainsi des personnes pour créer une cellule, répandre des tracts et faire du sabotage. Le paiement de ces actions a toujours eu pour condition leur diffusion par le biais de plateformes numériques, ce qui est très à la mode parmi ces individus.

À titre d’exemple, rappelons qu’en janvier de cette année, les actes de vandalisme visant les bustes et statues à l’effigie de notre Héros national José Marti et des portraits de révolutionnaires à La Havane et à Santiago de Cuba ont été dénoncées. Il ne s’agissait pas d’incidents isolés. Ils ont été organisés par Yoniel lui-même et Ana Olema Hernandez, une autre contre-révolutionnaire notoire. Les publications sur les réseaux sociaux eux-mêmes ont pointé du doigt un troisième personnage, également un terroriste installé dans le sud de la Floride : Jorge Luis Fernandez Figueras.

Jorge Luis Fernandez est membre d’une organisation appelée Lobos Solitarios (Loups solitaires), et depuis 2017, il a été identifié à Cuba comme le responsable de plusieurs actes de sabotage. Son mode opératoire comprend le recrutement d’adolescents pour briser des vitres et poser des pancartes ; il leur proposait aussi d’autres actions encore plus violentes. Ce qui a été confirmé par les personnes impliquées dans ces actes dénigrants.

En compagnie d’un autre membre de cette faune anticubaine, Ivan Leyva Basulto, Jorge Luis avait déjà financé et commandité en 2017 l’incendie d’un entrepôt de l’Organisation électrique de base, un Club des jeunesd’informatique et d’électronique, le cabinet de consultation médicale d’une polyclinique et une salle de classe d’un lycée, dans la municipalité de San Miguel del Padron, à La Havane.

Selon les déclarations du colonel Victor Alvarez Valle, chef en second de l’Organe d’instruction des délits contre la sécurité de l’État, malgré les dénonciations constantes formulées par Cuba, ces individus continuent de circuler dans les rues en toute impunité aux États-Unis.

Beaucoup plus récemment, l’intention de Jorge Luis Fernandez Figueras d’influencer les actions du groupuscule contre-révolutionnaire San Isidro a été confirmée. Par l’intermédiaire d’un de ses membres, il a tenté d’inciter la participation de ce groupe à des actes de désobéissance et de provocation.

À cette fin, il a effectué des paiements au citoyen Denis Solis Gonzalez, qui a déclaré n’avoir identifié Fernandez Figueras que par sa voix, car il avait reçu différents messages audio de sa part, mais la seule chose qui l’intéressait était l’argent et non pas de voir son visage.

Naturellement, ce type actions a pour cible des objectifs économiques et sociaux importants, car en plus d’affecter la sécurité et la tranquillité de tous les citoyens, il peut aussi porter un coup à l’économie.

En 2019, un citoyen qui travaillait au Bureau de l’Union électrique est arrêté. Il avait recueilli des informations sur le Système électrique national (SEN), qu’il a ensuite transmises à des personnes qui l’avaient contacté. Ces informations devaient permettre par la suite d’organiser des attaques contre le SEN, tout en transmettant de fausses nouvelles, afin de semer mécontentement et l’insécurité.

Le 26 mai 2019, on apprenait le nouvelle du déraillement d’un train de marchandises en provenance du terminal à conteneurs de Mariel, le site de l’un des plus importants investissements du pays. L’enquête a entraîné l’arrestation des quatre personnes, qui ont reconnu leur participation à cette action organisée et financée depuis la Floride, notamment par les terroristes d’origine cubaine qui y résident Yaser Izquierdo Hernandez et Luis Mario Vela Reyes, qui, malgré leur casier judiciaire chargé, sont libres et ne sont nullement inquiétés par les autorités fédérales.

Dans tous ces cas, puisqu’il s’agit de citoyens résidant aux États-Unis, les autorités cubaines ont alerté le gouvernement de ce pays sur ces actions terroristes, mais leurs autorités font semblant d’agir alors que rien n’est fait, au lieu d’adopter un comportement énergique. Elles semblent plutôt protéger ces personnes.

Au petit matin du 30 avril 2020, un citoyen cubain résidant aux États-Unis a ouvert le feu sur le siège diplomatique cubain dans ce pays avec un fusil d’assaut. En juillet, le gouvernement de Washington a engagé des poursuites pénales contre l’auteur de cet acte.

Cependant, ils n’ont pas été capables d’admettre qu’il s’agissait d’un acte de terrorisme sur leur propre territoire, ce qui n’est pas une surprise, étant donné la protection qu’ils offrent aux organisations et groupes anticubains basés dans ce pays.

À l’époque, le ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez, avait déclaré : « J’ai respectueusement attiré l’attention de la Chargée d’affaires sur le fait qu’une action comme celle-ci, contre l’ambassade de Cuba aux États-Unis, avait en tout cas été encouragée par la rhétorique hostile croissante à l’égard de notre pays. »

Il s’agit d’un sentiment d’impuissance devant le fait de pas pouvoir soumettre un pays qui a décidé d’être libre et qui ne renoncera jamais à ce trésor.

EN CONTEXTE

On ne peut que se surprendre devant l’inconstance avec laquelle les mercenaires du dernier show anticubain, monté et financé dans le quartier de San Isidro à La Havane, ont assumé leur rôle pitoyable.

Leur chef de file - un artiste autoproclamé qui n’a fait que déformer de manière offensive, dans des performances odieuses, les lignes et les couleurs du drapeau cubain - brandit désormais le prétexte absurde de défendre Denis Solis, une grève qui s’est avérée être une farce.

Bulletin sur l’état de santé du citoyen Luis Manuel Otero :

Le 27 novembre, le patient Luis Manuel Otero Alcántara, 32 ans, ayant des antécédents de bonne santé, s’est rendu de son plein gré à l’hôpital universitaire Clinique et chirurgical Manuel Fajardo, sous prétexte qu’il souffrait d’un affaiblissement.

À son admission, il présentait un bon état général, à l’examen physique, la présence de langue sèche a été constatée, et le reste de l’examen était normal (les signes vitaux étaient dans des limites acceptables) et il était conscient, orienté et coopérait à l’interrogatoire du médecin avec un langage clair et cohérent.

Il a été évalué par une équipe multidisciplinaire et il a été décidé de l’hospitaliser car il présentait des signes d’une légère déshydratation, avec son consentement écrit. Des examens complémentaires d’urgence ont été indiqués, notamment des analyses de sang et d’urine, une radiographie du thorax, un électrocardiogramme et une échographie abdominale. Ils ont tous donné des résultats normaux.

On lui a prescrit du repos, un examen des signes vitaux toutes les six heures, un régime liquide doux, comprenant jus et bouillon toutes les quatre heures, et des sels de réhydratation orale à la même fréquence.

Le patient a présenté une évolution favorable et après les premières 24 heures suivant son admission, il a demandé à ce qu’une variété d’aliments solides soit incluse dans son régime, avec une bonne réponse au traitement. Les tests sanguins ont été répétés 72 heures après l’admission et n’ont montré aucun changement.

Le 1er décembre, il a présenté un très bon état général, il a déclaré se sentir en parfaite santé. L’examen physique a été normal et il a reçu son congé médical, ce dont il s’est déclaré satisfait.

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