La fonction essentielle des adjuvants est de renforcer la réponse immunitaire contre l’antigène vaccinal. Ils permettent, selon les cas :
1. de garantir la réponse immunitaire qu’apporte le vaccin contre la maladie infectieuse visée, l’antigène vaccinal purifié pouvant avoir perdu une partie de sa capacité à induire une telle réponse,
2. d’augmenter la durée de protection du vaccin,
3. d’élargir la protection contre des virus qui auraient muté ou des virus non inclus dans le vaccin lui-même mais apparentés à la souche vaccinale,
4. de réduire la quantité d’antigène par dose de vaccin tout en conservant une réponse vaccinale optimale, ce qui permet également de produire plus de doses de vaccins pour couvrir des besoins sanitaires urgents (épidémie).
Aluminium :
Sa neurotoxicité a été établie chez l’homme lors d’ingestion à fortes doses répétées, ce qui a permis d’établir une dose maximale recommandée à 1mg/kg/jour.
Ainsi à 60 ans, en moyenne un individu aura ingéré une quantité inférieure ou égale à 328 g d’aluminium selon son mode de vie.
Ce même individu, en ayant suivi scrupuleusement son calendrier vaccinal tout au long de sa vie, recevra environ 0,004 g d’aluminium par les adjuvants vaccinaux. Bien sûr, ingestion ne signifie pas injection. Et le corps humain n’absorbe réellement, dans les hypothèses les plus conservatrices, que 1 % de l’aluminium qu’il ingère.
La suite dans le PDF de juillet 2018 du LEEM :