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Coronavirus - Grippe, bronchiolite, gastro... tout ça a disparu !

lundi 4 janvier 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 4 janvier 2021).

Note de do :

Si les masques etc. ont fait disparaître toutes ces maladies habituelles, pourquoi n’ont-ils pas fait disparaitre aussi le covid-19 ? Pourquoi y a-t-il eu une "deuxième vague" de coronavirus ?

En fait, les masques ne servent à rien, ces maladies n’ont pas disparu, elles ont tout simplement été mises sur le dos du coronavirus. Ce qui explique d’ailleurs qu’il puisse y avoir des symptômes si différents d’un "cas de covid" à l’autre.

En effet, il suffit que quelqu’un soit positif au coronavirus pour que sa maladie, quelle qu’elle soit, soit comptabilisée parmi les covid. Et, du coup, le médecin touche du fric en plus. Et l’on sait qu’en France environ 90 % des positifs au coronavirus sont des faux positifs.


Grippe, bronchiolite, gastro : les médecins face à un automne-hiver "inédit", quasi indemne des maladies habituelles

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4 janvier 2021

Assawra

Un bébé joue sur un balcon à Paris, le 17 avril 2020.
(RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Praticiens hospitaliers et médecins de ville sont unanimes : les gestes barrières ont fait drastiquement chuter les infections par les virus qui circulent habituellement en cette saison.

Se laver les mains, maintenir un mètre de distance, éviter les embrassades… Ces petits efforts ont manifestement de grandes conséquences sur les maladies hivernales. Les gestes barrières font désormais partie de nos habitudes et ont permis de limiter la diffusion du Covid-19 mais ils montrent aussi leur efficacité sur les virus saisonniers, comme la grippe, la gastro-entérite et la bronchiolite. Du jamais-vu pour les médecins généralistes et les pédiatres interrogés par franceinfo.

"Cette année, clairement, j’ai très, très peu de grippes", constate Paul-Henry Rocca, médecin généraliste à Bordeaux (Gironde). Les chiffres nationaux confirment ce constat de terrain : à ce jour, on recense en France "seuls 10 virus grippaux détectés (9 en milieu hospitalier et 1 par le réseau des médecins Sentinelles) dans différentes régions, dont au moins 2 chez des personnes de retour d’un voyage à l’étranger", indique Santé publique France dans son dernier bulletin épidémiologique du 23 décembre, confirmant qu’il n’y a "pas de circulation active des virus grippaux", contrairement aux années précédentes à la même période.

Les raisons sont multiples. "C’est lié d’une part à la campagne de vaccination importante qu’il y a eu pendant le Covid, car les patients avaient peur des conséquences qu’aurait l’association de cette pathologie avec la grippe", analyse Paul-Henry Rocca. "On a beaucoup incité à se vacciner [contre la grippe], avec l’argument de poids que les services de réa étaient saturés et que si nos patients faisaient des pneumopathies graves, ils risquaient d’être moins bien pris en charge", explique de son côté Monica Mazigh-Benattar, médecin généraliste à Nice (Alpes-Maritimes).

"D’autre part, ajoute Paul-Henry Rocca, c’est la conséquence de toutes les mesures comme les gestes barrières, les masques, les lavages de mains réguliers : cela diminue drastiquement la contagiosité virale."

Les gastro-entérites, habituellement fréquentes, sont devenues si rares que Paul-Henry Rocca soupçonne d’abord le Covid-19 quand il voit de jeunes patients arriver avec des problèmes digestifs. "Je prescris beaucoup moins d’antibiotiques, ce qui est toujours une bonne chose pour les corps et pour la planète. Et puis la diminution de ces pathologies infectieuses laisse un peu plus de temps pour se battre contre le Covid", note le médecin.

Concernant la bronchiolite, cette maladie respiratoire qui touche les enfants de moins de 2 ans, la situation est encore plus spectaculaire. "En pédiatrie, ce qu’on vit n’a rien à voir avec les hivers précédents : c’est complètement inédit", affirme Isabelle Claudet, cheffe des urgences pédiatriques du CHU de Toulouse (Haute-Garonne). "Actuellement, on a en moyenne entre 0 et 4 cas par jour, alors qu’on en a d’habitude entre 10 et 30. Ça fait vingt-cinq ans que je suis là et je n’ai jamais vu ça", explique la médecin, estimant qu’elle a "entre 30 et 50% d’activité en moins sur les consultations".

Même constat pour Elise Launay, pédiatre et infectiologue au CHU de Nantes (Loire-Atlantique), qui n’a plus que quelques cas de bronchiolite, à la marge. "D’habitude, on a un pic un peu avant Noël et l’an dernier, en région parisienne, c’était la crise. On n’arrêtait pas d’alerter, dans l’indifférence générale. On vivait ce qu’ont vécu nos collègues avec le Covid, avec des bébés qui partaient en réa chaque jour", se souvient la médecin.

Santé publique France confirme que "les effectifs restent faibles et très inférieurs à ceux observés la même semaine les années précédentes", dans son bulletin épidémiologique du 23 décembre. "Cela nous permet de ne pas déprogrammer des interventions sur d’autres enfants, comme on le fait à cette période d’habitude car le service est complètement saturé", se réjouit Isabelle Claudet.

Les deux médecins en déduisent que le rôle joué par les adultes dans la transmission de la bronchiolite – et peut-être d’autres virus respiratoires – est plus important qu’elles ne le pensaient. "On croyait que c’étaient les grands frères ou les grandes sœurs qui le ramenaient à la maison mais on voit que les petits de maternelle vont à l’école sans masque et qu’il n’y a pas pour autant de réascension de cette pathologie", constate Elise Launay. "Cela montre que ce n’est pas que le fait d’être en collectivité à l’école qui joue, pointe de son côté Isabelle Claudet, c’est aussi le fait que les adultes fassent attention, que les mamans sortent moins, qu’on touche moins les bébés…"

Toutes deux sont ravies de voir que de bonnes habitudes ont été adoptées, dès le plus jeune âge. "Les enfants en maternelle ont vraiment pris le réflexe du lavage de mains : on voit des tout-petits se laver les mains bien comme il faut. Cela, c’est gagné pour les années à venir", souligne Elise Launay.

A Bordeaux, Paul-Henry Rocca assure de son côté que le fait de continuer à se laver les mains autant qu’aujourd’hui "permettrait de diminuer de façon durable, voire définitive, tout un pan des pathologies infectieuses".

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