jeudi 20 mai 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 15 janvier 2021).
Les banlieusards n’auront plus droit à la ville :
« Je pense que je ne viendrais plus en ville ! »
Enregistré sur France 3 Auvergne le 14 janvier 2021 à 12 heures
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La petite-bourgeoisie du centre-ville sera à 500 mètres du cinéma.
Le prolétariat des banlieues sera à une heure de bus de la ville.
Et en plus, il paiera des impôts, pour financer son éviction du centre-ville.
On pourrait penser que ce n’est que justice depuis le temps que les pendulaires monopolisent l’espace public des villes avec le plus aberrant des modes de transport, des monstres d’une tonne qui ne transportent en moyenne que 100 kg, comme cette meuf qui dit "nous" alors que, comme la majorité des automobilistes, elle est toute seule dans sa poubelle.
Mais le véritable problème n’est pas là. Il est d’abord que la gentrification des villes n’a pas attendu ce genre d’initiatives pour être une réalité sur tous les continents. Il est aussi que ce genre d’initiatives, surtout quand elles sont accompagnées par la gentrification des villes, ne sont que du green washing qui ne résoudra ni le problème social, ni le problème environnemental.
Dans tous les domaines les solutions passent par un retour au local, que ce soit pour pouvoir stopper la catastrophe industrielle, pour pouvoir construire des modes de vies durables, ou pour pouvoir revenir à des structures de pouvoir suffisamment horizontales pour qu’elles puissent rendre impossible les hiérarchies qui nous pourrissent la vie.
Encore un petit-bourgeois écolo qui habite au centre-ville et qui n’en a rien à foutre des prolos relégués en banlieue !
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