Député·e, conseiller·ère, intellectuel·le […] : cette manière incongrue d’écrire le français gagne du terrain à l’université et dans l’administration.
Au fait, comment on écrit des "débiles mentaux" en écriture inclusive ? des "débiles menthe à l’eau" ?
Note de do : je note une coïncidence troublante : c’est par l’intermédiaire de sites internet soit-disant radicalement d’extrême gauche, mais en réalité contrôlés par les services secrets, comme les Indymedia français, ou paris-luttes.info, que sont introduites en France des débilités du style écriture "inclusive", végétarisme, et autres puritanismes de merde, comme par exemple supprimer la prostitution ou cacher les visages des gens sur les photos même quand c’est inutile, etc. l’important étant de tout abimer : les photos, la bouffe, l’écriture, le sexe, etc.
Au fait, comment on écrit des "débiles mentaux" en écriture inclusive ? des "débiles menthe à l’eau" ?
Point de vue de Caroline Michel le 5 octobre 2017
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo (1’48).
Raphaël Enthoven sur Europe1 le 26 septembre 2017
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo (2’45).
Féminisme : les délires de l’écriture « inclusive »
http://www.lefigaro.fr/actualite-fr…
Par Marie-Estelle Pech
Mis à jour le 06/10/2017 à 12:19
Publié le 05/10/2017 à 19:51
Député·e, conseiller·ère, intellectuel·le […] : cette manière incongrue d’écrire le français gagne du terrain à l’université et dans l’administration. Une nouvelle concession à un féminisme militant.
Elle s’insinue dans les textes officiels. Le Haut Comité à l’égalité la préconise dans un manuel à l’adresse des « acteur·rice·s de la communication institutionnelle, et des lecteur·rice·s curieux et curieuses de la dé- marche de communication égalitaire ». De quoi s’agit-il ? De l’écriture inclusive. Sous ce terme se cache une volonté résolue de rompre avec la vieille règle de la grammaire française où le genre masculin servait à ex- primer le neutre : vous étiez, hommes et femmes, nos chers lecteurs, vous voici en passe de devenir nos lecteur·rice·s.
Inutile de dire que dans une grammaire inclusive, lors d’une énumération mixte, le masculin ne l’emporte plus : les hommes et les femmes sont logé·e·s à la même enseigne. L’égalité doit en passer par là. Les plus exaltés envisagent même la création de pronoms neutres (la Suède s’est pliée à cette injonction en 2015) : il et elle deviendraient « iel » ou « ille ». Les Femmes savantes accusaient leurs domestiques de « mettre Vaugelas en pièces tous les jours ». Les Trissotin du XXI e siècle s’y emploient désormais sans vergogne. Il est à craindre qu’avec eux ce qui se conçoit bien ne s’énonce plus aussi clairement. Pas besoin d’être poète pour observer que cette « novlangue » heurte l’œil et qu’elle est une injure à la clarté et à la musicalité indissociables de la langue française.
L’écriture inclusive est, après la féminisation à marche forcée des métiers et des titres, le nouveau cheval (nouvelle jument ? on ne sait plus) de bataille de militants acharnés à imposer leurs théories dans le langage quotidien, sous le prétexte de lutter contre les « stéréotypes de sexe ». Le premier manuel « inclusif » a vu le jour pour des élèves de CM2. Les études le disent : chez les plus jeunes, l’orthographe et la grammaire sont en péril. La maîtrise de la langue par les élèves sortant du primaire est la préoccupation de tous les ministres de l’Éducation nationale. Est-ce bien le moment de compliquer la tâche de mesdames et messieurs les enseignants en consentant à des innovations aussi fumeuses ? Pauvres lecteur·rice·s ! L’orthographe et la grammaire sont en péril. […]