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Comaguer 426 - 13 mars 2021 - Contre les armes biologiques - Erratum Bulletin 425 (PDF et DOC)

dimanche 14 mars 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 14 mars 2021).

Comaguer n° 426 - 13 mars 2021

http://comaguer.over-blog.com

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Contre les armes biologiques - Erratum Bulletin 425

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Version PDF : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/Comaguer426.pdf

Version DOC : http://mai68.org/spip2/IMG/doc/Comaguer426.doc

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Déclaration de la coalition visant à interdire le développement et la prolifération des armes biologiques Diffusée par le Mouvement socialiste du Kazakhstan,

Cette déclaration signée par des partis communistes de pays dont on parle peu présente un intérêt particulier. En effet après avoir fait un point critique sur l’avancée mondiale de la vaccination contre la Covid 19 qui en recoupe de nombreux autres elle met l’accent sur les dangers de la prolifération des armes biologiques qui, bien qu’interdites par une convention internationale en vigueur depuis 1975 et signée par 187 Etats dont les Etats-Unis, continuent à être produites par des laboratoires de l’armée américaine dans des « zones grises » et en particulier au Kazakhstan et en Géorgie où cette présence est attestée. La signature du parti communiste du Pakistan et du parti socialiste de Lettonie indique que des laboratoires identiques existent probablement aussi dans ces deux pays.

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On attend la signature de partis communistes occidentaux !

Mouvement socialiste du Kazakhstan, Déclaration des coalitions visant à interdire le développement et la prolifération des armes biologiques (traduction Comaguer)

3 MARS 2021

La Coalition pour interdire le développement et la prolifération des armes biologiques, créée en janvier 2021, estime que l’apparition de la pandémie de coronavirus Covid-19 a mis en évidence un énorme danger qui menace toute l’humanité.

Nous pensons que les 100 millions de personnes infectées par le Covid-19 et les deux millions de personnes qui en sont mortes sont des victimes directes du capitalisme, qui n’a pas su résister à la pandémie. Dans les conditions créées par la croissance de la pauvreté, de la faim, du chômage et du sous-emploi, ainsi qu’en raison de la destruction du système de santé, il est impossible de sauver l’humanité de ce désastre sans des pertes de population à grande échelle.

Les accords conclus entre les gouvernements et les géants pharmaceutiques, dont les détails sont cachés aux yeux du public, offrent la possibilité de réaliser des superprofits sur le désastre de la population.

Le cynisme des complices de l’association de malfaiteurs se manifeste également dans la distribution inégale et injuste des vaccins dans le monde. Ainsi, selon l’Alliance populaire pour les vaccins, les pays capitalistes développés, qui ne représentent que 14% de la population mondiale, ont acheté 53% de tous les vaccins COVID-19 les plus prometteurs, avec lesquels ils peuvent vacciner plusieurs fois toute leur population. a souligné le chef de l’organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Ghebreyesus. Fin janvier de cette année, il a déclaré que le monde était au bord d’un "effondrement moral catastrophique" en raison de la distribution inéquitable des vaccins.

Nous assistons à une répétition du scénario de 2009, lorsque, lors de la pandémie de grippe porcine H1N1, plusieurs pays riches ont restreint l’approvisionnement mondial en vaccins, privant la grande majorité des pays d’accès à ces derniers. Même la structure internationale créée spécifiquement pour faire face à cette menace sous l’égide de l’OMS - le Mécanisme mondial visant à garantir la disponibilité des vaccins contre le coronavirus (COVAX) - n’a jusqu’à présent déclaré vouloir aider que les populations d’Afrique et d’Asie.

Cela confirme une fois de plus le manque de perspectives dans les années à venir pour faire face à la pandémie de Covid-19. Le virus va revenir des pays du tiers monde vers les pays développés. Pour les pays pauvres, on ignore généralement quand ils seront en mesure de commencer à vacciner la population. En outre, des mutations incontrôlées du coronavirus se produisent déjà, lorsque des virus plus infectieux et plus mortels prennent la place de ses anciennes espèces.

La vaccination de masse dans les pays capitalistes développés ne peut qu’étouffer temporairement la pandémie, en réduisant le rythme de sa propagation. Il devient évident que le capitalisme, représenté par certaines entreprises pharmaceutiques et certains gouvernements occidentaux, condamne de nombreux pays pauvres et des milliards de personnes au supplice, à la souffrance et à la mort à cause de diverses souches du virus.

Dans cette situation, les sanctions et blocus déclarés contre un certain nombre de pays, tels que Cuba, le Venezuela, l’Iran et d’autres, déclarés États voyous et "sponsors du terrorisme", sont criminels.

Pendant ce temps, les spéculations se poursuivent sur l’origine de la première épidémie de Covid-19. La visite de la délégation de l’OMS dans la province de Wuhan, en Chine, en janvier-février, n’a pas apporté de clarté à cette question. Les membres de la délégation ont pratiquement exclu la fuite de l’infection du laboratoire de l’Institut de virologie de Wuhan. Dans le même temps, la possibilité que le Covid-19 soit arrivé en Chine depuis un autre pays, par exemple sur l’emballage de produits congelés, n’est toujours pas exclue.

Il convient de noter que, dès le début, Washington et Pékin se sont accusés mutuellement de créer le virus en laboratoire et de le propager délibérément pour saper l’économie et la stabilité politique du camp adverse. Cela montre que le thème de la pandémie est activement utilisé dans la confrontation des grandes puissances et dans leur compétition internationale.

Dans ce contexte, l’exploitation et l’oppression des travailleurs augmentent, ainsi que la restriction des droits démocratiques des peuples sous couvert de la nécessité de lutter contre le coronavirus. Plusieurs pays ont déjà adopté des lois restreignant les droits à la liberté de réunion, de grève et de protestation. Ces coups de force visent à détruire les syndicats et les derniers acquis sociaux de la classe ouvrière.

Dans le même temps, les forces impérialistes continuent de renforcer leur potentiel militaire et l’OTAN multiplie les exercices dans le monde entier, sous le couvert du programme de partenariat pour la paix de l’ONU. La pandémie de Covid-19 non seulement n’a pas arrêté le processus d’accumulation d’armes, mais au contraire a stimulé le complexe militaro-industriel, ce qui accroît la menace de nouvelles interventions, le développement de conflits régionaux, voire d’une guerre mondiale.

Dans cette situation, le danger d’utiliser des agents de guerre biologique accumulés contre l’agriculture et la population augmente considérablement, car ils peuvent être habilement déguisés en épidémies naturelles de maladies locales. Dans une situation où les réformes néolibérales ont détruit les systèmes de santé, les résultats de telles attaques seront tout simplement désastreux.

À cet égard, nous appelons les partis et les associations publiques à se joindre à notre initiative, afin de créer un réseau d’information unifié et une ressource internationale pour l’échange d’informations et la coordination d’actions communes.

La Coalition pour interdire le développement et la prolifération des armes biologiques est convaincue que :

  • Tous les pays doivent bénéficier d’un accès égal aux vaccins et aux médicaments contre le coronavirus, qui doivent être distribués gratuitement.
  • Les fonds dépensés pour le développement d’armes biologiques et autres armes mortelles devraient être dirigés vers la recherche scientifique pour combattre la pandémie et développer les systèmes de santé.
  • Les laboratoires biologiques militaires américains, au nombre de plusieurs milliers dans le monde, devraient être fermés immédiatement, et tout travail sur le développement de nouvelles armes devrait être arrêté immédiatement.
  • Le blocus contre Cuba, le Venezuela, l’Iran et d’autres pays qui ont été déclarés à tort États voyous devrait être levé immédiatement.
  • Toutes les lois et mesures contre les syndicats, les grèves et les rassemblements adoptées sous le prétexte d’une pandémie doivent être abrogées !

Parti communiste unifié de Géorgie

Mouvement socialiste du Kazakhstan

Parti socialiste de Lettonie

Parti communiste du Pakistan

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Erratum au bulletin 425

Annie Lacroix-Riz nous a signalé que le lien pour son intervention sur la guerre de 1870 au colloque Henri Guillemin était erroné. Cette intervention a eu lieu dans le colloque de 2016

http://www.henriguillemin.org/video…

Le lien indiqué dans le bulletin 425 renvoie par erreur - nous nous en excusons - à son intervention dans le colloque de 2018 consacrée à la guerre de 39-40

Mais le parallèle entre les deux défaites françaises s’impose et si Henri Guillemin a intitulé son livre publié en 1956 : « Cette curieuse guerre de 70 » c’est peut-être qu’il a eu l’extrême élégance, à moins que ce ne fut que de la timidité, de laisser à Annie Lacroix-Riz la primeure du titre choc : « Le choix de la défaite ». Mais le même choix a bien eu lieu.

En effet en 1870 le Maréchal Bazaine se trouve à la tête de la plus grosse armée française, l’armée du Rhin : 170000 hommes, 1400 canons, 250000 fusils. Il ne vole pas au secours de l’armée de Mac Mahon en difficulté à Sedan, se replie sur Metz et choisit la défaite : il ne combat pas, il négocie secrètement avec Bismarck la capitulation de la France et la cession de l’Alsace et de la Lorraine, il livre Metz à la Prusse, désarme ses troupes et fait don à l’ennemi de la totalité de leur armement. Toutes les armées prussiennes peuvent alors s’élancer sans crainte sur Paris.

Bazaine est donc coupable des pires crimes pour un chef militaire : la trahison et l’intelligence avec l’ennemi.

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