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Comment réussir à construire le monde d’après ? (vidéos)

jeudi 1er avril 2021, par a_suivre

Bonjour Luniterre,

« Il n’y a plus aucun doute possible. La dictature mondiale est installée et la répression ne fait que commencer. D’abord la destruction de toutes les publications, vidéos qui ne vont pas dans le sens du narratif, le bannissement des lanceurs d’alertes et prochainement s’il n’y a toujours pas de réaction : la discrimination sociale par le passeport vaccinal et les personnes condamnées de complotisme porteront l’équivalent de l’étoile jaune pendant le régime nazi ou alors ils seront parqués dans des camps, n’auront aucun droit comme en Afrique du Sud lors de la ségrégation.

La situation est extrêmement grave et la résistance est un devoir en temps qu’être humain. »*

C’est pour cela, Luniterre, que je trouve que ton travail n’a jamais été aussi important et utile qu’en ce moment de dictature mondialisée proche du fascisme.

Même si à chaque fois que je m’attaque à un de tes articles, je suis souvent obligé de prendre le dictionnaire et de faire de nombreuses recherches, je comprends au moins le sens de ton travail :

Réfléchir ensemble et sans tabou à la fin d’un Monde et à la construction d’un autre…

À ce jour, à part peut-être Cuba et la Libye (avant bien sûr, notre guerre humanitaire), nous n’avons jamais connu dans ce monde moderne une "Révolution" qui soit une réussite pour le bien des Peuples. Je rajouterai aussi, à part les quelques "jours heureux du C.N.R", nous n’avons jamais eu en France un seul gouvernement au pouvoir qui soit "Socialiste".

Constatant donc que nos aînés se sont tous cassés les dents à construire un monde meilleur, tous nos Camarades de "gauche" qui aujourd’hui attendent tranquillement l’effondrement de ce monde, et ensuite l’arrivée miraculeuse du "Grand Soir", devraient au moins ensemble et concrètement, d’une part, rechercher au plus vite une issue de secours au capitalisme et, d’autre part, imaginer sérieusement, humblement, objectivement le monde d’après en arrêtant de fantasmer sur leurs dogmes et sur leur chapelle.

La situation étant extrêmement grave, ces questions devraient être le travail principal et incontournable de tous les mouvements politiques :

Comment sortir du capitalisme et construire le monde d’après sans commettre les erreurs de nos aînés ?

Ta "solitude" me fait penser aux chanteurs de rue : les gens passent sans les écouter sans jamais les regarder, certains pensent que ce ne sont que des marginaux et parlent même de nuisances sonores, mais ces chanteurs ambulants arrivent à mettre dans la tête des passants - à part les sourds, bien entendu - à l’insu de leur plein gré, un air de musique, quelques paroles qui auront peut-être le pouvoir de résonner et de changer nos lendemains…

Mais encore faut-il bien sûr que nos Camarades se donnent le mal de bien comprendre le sens et les paroles de la chanson ce qui n’est manifestement pas toujours le cas.

Merci et bien à toi,

A_suivre


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LA CAMISA NEGRA by JUANES **- Fabio Rodrigues - 13 mars 2021 - vidéo 4’44’’

Chaîne Youtube de Fabio Rodrigues : https://www.youtube.com/channel/UCm…


** L’histoire du néofascisme que vous ne connaissiez pas sur ’La Camisa Negra’ de Juanes, par : Corina - 6 mars 2019

Du double sens au néo-fascisme, "La camisa negra" de Juanes est l’un des thèmes les plus controversés de la musique latine.

"La chemise noire" représentait pour Juanes l’un de ses plus grands succès dans sa carrière musicale. Dans des pays comme l’Allemagne et d’autres régions d’Europe, il avait des ventes millionnaires jamais vues auparavant pour une chanson rythmée latine en espagnol. Cependant, il y avait d’autres nations dans lesquelles, plutôt que de signifier une brise fraîche dans la musique, il s’agissait d’hymnes fascistes et de doubles significations, ce qui a suscité le veto de la chanson. La chanson est incluse dans l’album My blood sorti en 2005 et ce fut un tournant qui a permis à l’album entier d’être bien accueilli à la fois par la critique et le public. Mais la censure n’a pas pu l’empêcher même dans le clip vidéo.

La première polémique a eu lieu en Italie. Lorsque "The Black Shirt" est arrivé dans ce pays européen, cela lui a donné un sens totalement fou, du moins pour Juanes et le reste des auditeurs latino-américains. Et il a été adopté par des groupes militants qui ont soutenu le néo-fascisme, ont loué la dictature de Benito Mussolini et ont protesté dans les rues pour le retour de cette forme de gouvernement.

Apparemment, la raison pour laquelle ils ont utilisé une chanson si éloignée de leur culture est que « chemise noire », en italien « camicia nera », était la façon dont ce groupe radical se faisait appeler, c’est-à-dire « les chemises noires ». Par conséquent, chaque fois que la chanson était entendue dans un bar ou quelque part, les protestants levaient la main - en signe du Mussolini - et chantaient la chanson. Cependant, la seule chose qui est reliée à distance sont les mots « chemise noire », car en réalité le reste des paroles de la chanson ont peu à voir avec les régimes fascistes, les dictatures ou Mussolini. De toute évidence, lorsque Juanes a été interrogé sur cette controverse, il a répondu que rien ne pouvait être plus éloigné de la vérité ; un groupe de militants fascistes était la dernière chose qui lui traversa l’esprit lors de la composition de "The Black Shirt".

Source : https://culturacolectiva.com/musica…

L’origine des chemises noires : https://laguerre-1939-1945.skyrock….


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* Appel à la Resistance (Vidéo Censurée sur YouTube : 10’28’’)

Source : https://odysee.com/@AgoraTVNEWS:5/A…


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LIBRES AU REVEIL - Ingrid Courrèges - 4 mars 2021 - vidéo 4’44’’

Chaîne Youtube d’Ingrid Courrèges : https://www.youtube.com/channel/UCq…


Épilogue - Louis Aragon – Les poètes – 1960 (texte PDF)

« Songez à tous ceux qui mirent leurs doigts vivants leurs mains de chair dans l’engrenage, pour que cela change et songez à ceux qui ne discutaient même pas leur cage. Est - ce qu’on peut avoir le droit au désespoir le droit de s’arrêter un moment…  »

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2 Messages de forum

  • é suivre pose un bon constat et une question intéressante : Comment sortir du capitalisme et construire le monde d’après sans commettre les erreurs de nos aînés ?

    Pour pouvoir répondre à cette question il faut bien comprendre le rôle du capitalisme : c’est l’outil économique de l’ennemi. Ce qui implique que pour s’en débarrasser, il faut défaire l’ennemi. L’ennemi est ce que le capitalisme finance :

    Le capitalisme s’est développé d’abord pendant les colonisations puis, au tout début de la révolution industrielle, il a été financiarisé avec la création des bourses. Les bourses ont donc, dès le début de la révolution industrielle, été créées pour financer l’industrie. Ceci nous montre que dès le début de l’industrialisation, celle-ci est indissociable des bourses et donc du Kapital.

    On le voit bien avec le bloc de l’est emmené alors par l’URSS : ils n’ont jamais réussi à faire autre chose que du capitalisme d’état et aujourd’hui en Chine comme à Cuba, ils font du "socialisme de marché" (sic !).

    La cause de cet échec est simple : il est impossible de financer une société industrielle sans Kapital, or la grande majorité des marxistes ont toujours été et son toujours d’indécrottables productivistes. Ce qui les poussent à considérer comme
    désirable le mode de vie industriel et, au lieu de vouloir le combattre, de tomber dans le piège du fétichisme des moyens et à considérer que leur ennemi n’est pas leur ennemi mais son outil économique, le capitalisme.

    Pas de bol, cet outil économique est le point fort de l’ennemi car il a la faculté de corrompre et de travestir à son profit tout ce qui ne mettrait que l’ongle du petit doigt dans ses rouages.

    Le meilleur exemple actuel de cette faculté du capitalisme pour corrompre et travestir tout ce qu’il touche est l’écologie. L’écologie politique part du constat scientifique que ce qui conditionne l’ensemble des rapports humains est le rapport à la nature de la société. En effet, l’anthropologie et l’ethnologie nous apprennent toutes deux que le rapport de l’homme avec la nature conditionne sa façon de voir les choses, ce qui à son tour conditionne tous les autres rapports humains et toute l’ontologie de la société.

    L’ontologie de la société occidentale est très bien résumée en page 2 de la bible quand leur dieu donne à l’homme son ordre de mission : "Domine la terre et toutes ses créatures." Nous retrouvons dans cet ordre de mission autant l’obsession de vouloir dominer la terre et donc la posséder, que le concept de domination de la nature par l’homme ainsi que, comme l’homme est aussi une créature, le concept de domination de l’homme par l’homme.

    L’écologie politique a aussi appliqué le marxisme au travail industriel. Ce qui lui permet de constater qu’en raison de sa haute spécialisation, le travail industriel implique obligatoirement une hiérarchie féroce qui, de l’esclave sous-payé à l’actionnaire ou l’apparatchik du parti, renforce aussi bien les autres hiérarchies basées sur la richesse et le pouvoir que l’aliénation causée par ce mode de travail. Cela implique qu’il est tout autant illusoire de croire que le mode de vie industriel puisse être réformé pour être mis au service de l’humain que de croire que son outil économique, le capitalisme, puisse l’être.

    Cela lui permet aussi de constater qu’il y a 2 sortes de technologies : les technologies démocratiques et les technologie autoritaires. Une technologie est démocratique si elle peut être développée, mise en oeuvre et contrôlée à l’échelle de la communauté. C’est par exemple les moulins à vent de Don Quichotte, des moulins qui peuvent être construits entièrement avec des matériaux locaux et facilement recyclable et dont l’énergie produite peut être utilisée directement pour faire tourner des machines elles aussi construites avec des matériaux locaux et facilement recyclables.

    Les technologies démocratiques sont nous seulement démocratiques, elles sont aussi durable car leur mise en oeuvre dépendent de matières premières locales exploitées à petite échelle et par conséquent facilement recyclables.

    À l’inverse, une technologie autoritaire est une technique qui ne peut pas être développée, mise en oeuvre et contrôlée à l’échelle d’une communauté. Elles sont ni démocratiques, ni durables. L’ensemble des techniques industrielles entre dans cette catégorie. Par exemple, l’écosocialiste Correa, élu grâce au slogan "Plus d’extractivisme pour moins d’extractivisme" (Sic !), a envoyé l’armée contre les peuples de la forêt (une première dans l’histoire de son pays !) afin d’être sûr que les mines qu’il avait vendues à des sociétés canadiennes, européennes et chinoises se fassent.

    Sans surprise, les données connues sur l’histoire de l’industrialisation donnent malheureusement raison à l’écologie politique. Les économies de matières premières et d’énergie sont aussi anciennes que la révolution industrielle, mais elles n’ont jamais permit d’économiser quoi-que ce soit car elles ont toujours été mises à profit pour développer plus d’industrialisation. C’est toujours le cas aujourd’hui, le green washing ambiant et ses nouvelles technologies ne fait qu’accélérer encore plus le massacre généralisé du vivant.

    De plus, depuis le premier jour de la révolution industrielle, pas une seule de ses incessantes nouvelles technologies n’a permis de supprimer les technologies plus anciennes. Ce qui implique que les nuisances des technologies industrielles ne font que s’ajouter les unes aux autres, ce qui implique que la société industrielle est de facto une véritable solution finale par extermination du vivant. On le voit bien aujourd’hui : avec au moins 60% du vivant déjà exterminé à jamais par ce mode de vie, cette solution finale est dans sa phase terminale et ceci avec un grand succès car son rythme continue d’accélérer avec chaque nouvelle technique industrielle, même celles qualifiées de verte ou de durable.

    La conclusion de tout ça est que l’ennemi est connu, c’est la société industrielle de consommation, d’exploitation et de destruction de masse et son concept suprématiste de civilisation. Après c’est à nous de savoir ce que nous voulons. Nous sommes aujourd’hui dans une situation où nous ne pouvons plus reculer car soit nous continuons à nous battre contre des moulins à vent et nous allons crever avec le reste du vivant (ce ne sont ni les vaccins de Big Pharma ni les cultures hors sol de la malbouffe industrielle qui vont nous sauver de la solution finale par extermination de la Vie), soit nous réglons le problème de fond qui est notre concept suprématiste de civilisation.

    Vive la résistance !
    https://www.deepgreenresistance.fr/…

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    Répondre à ce message

    • Cher M. Dominique,

      Nous avons maintes fois débattu de tout ça et je n’y reviens donc pas, car c’est sempiternellement le type même d’échange qui n’avance à rien, vu l’inutilité de réfuter un tel empilement de lieux communs et de contre-vérités évidentes, sauf pour les gens qui sont dans le déni permanent du réel et des évidences les plus basiques et qui m’ont donc finalement incité à fermer TML et l’ensemble de mes blogs.

      Mais comme cela m’évitera peut-être de finir complètement desséché derrière mon écran d’ordi, je dois donc, dans la longue série de ces gens là, vous en remercier également…

      Notez que je ne comprends pas bien pourquoi vous tenez tant à poster encore sur le net, vu que cette machine infernale est l’archétype de tout ce que vos propos prétendent condamner et rejeter…!!!

      En tout cas, c’est bien là la preuve la plus évidente de l’absurdité et de l’incohérence générale de vos propos, et je dois donc également vous en remercier, tant qu’à faire !

      Toujours aussi "amicalement", donc, dans la suite de nos échanges…

      Luniterre

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