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Coronavirus - Deuxième dose du vaccin : comme des clous dans mon cerveau !

samedi 1er mai 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 1er mai 2021).

Comme des clous dans mon cerveau

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1er mai 2021

Assawra

Avant l’injection de ma deuxième dose du vaccin contre la Covid, le médecin m’avait prévenu : - "La réaction risque d’être plus forte qu’après la première dose"

  • "C’est-à-dire ?"
  • "Ce sera comme si vous subissiez un fort état grippal"

Aussitôt dit, aussitôt fait. Je reçus la deuxième dose.

Les dix premières heures passèrent sans aucun ressenti. Aucune douleur, même pas à l’endroit de la piqure. J’étais agréablement surpris. Pas pour longtemps.

Les premiers signes de fatigue se manifestèrent en tout début de soirée. Je n’y résiste pas. Je rentre me coucher. Dans l’heure qui suit, les premières douleurs envahissent ma tête. C’est comme des clous dans mon cerveau. Toutes les articulations de mon corps s’étaient soudainement bloquées, comme vissées. Impossible de bouger. Des courbatures de partout. Mes muscles s’étaient raidis. J’étais transformé en boule de feu. J’avais atteint, et probablement dépassé, les 40 de fièvre. J’avais l’impression que le lit sur lequel j’étais allongé tanguait comme un bateau balloté par des vagues d’une dizaine de mètres de hauteur. Je gardais conscience malgré tout que j’étais entré dans une véritable tempête qui allait durer toute la nuit.

Elle dura même jusqu’à la fin de la deuxième nuit.

Ce ne fut pas une tempête mais l’enfer.

Si vous lisez ces quelques lignes, c’est signe que je commence à récupérer mes forces et vais beaucoup mieux.

Ma première pensée va à tous mes amis Palestiniens détenus, atteints de la Covid, et que les autorités d’occupation refusent de soigner.

A eux et à tous les combattants de la liberté, partout dans le monde, j’exprime toute ma solidarité d’un 1er mai d’une lutte permanente pour les justices sociales, les libertés démocratiques et la paix.

Roland RICHA
Samedi, 1er Mai 2021

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